Mieux nourrir la France au XXIème siècle par nos territoires
La crise sanitaire, l'évolution des échanges agroalimentaires,les soucis de qualité, d'écologie, de vie des territoires remettent à l'ordre du jour la question de l'indépendance alimentaire. Ainsi l'Assemblée des Départements de France, Régions de France et La Coopération Agricole ont collectivement produit, à l'occasion des élections régionales, un manifeste de douze propositions concrètes, réparties en trois grands axes prioritaires.
"Car mieux organiser la production de l’alimentation selon les attentes des territoires et des consommateurs (Axe 1), doit absolument aller de concert avec l’accélération de la transition écologique de la production agricole et alimentaire (Axe 2) et la restauration de la compétitivité, pour permettre à chacun, où qu’il habite, de consommer une alimentation de qualité produite localement (Axe 3)" soulignent les trois organisations.
Ces 12 propositions, dans l'ensemble très techniques, ne s'attardent pas sur le volet politique. Vise-t-on une indépendance alimentaire locale, régionale, nationale, ou (et) européenne? Un début de réponse très dosée toutefois dans l'exposé des motifs du Manifeste:" Mieux nourrir la France au XXIe siècle par ses territoires c'est rechercher un nouveau compromis économique et politique entre l' Etat, l'Union Européenne, les collectivités territoriales et les acteurs économiques, du monde agricole et rural".
Parmi les 12 chapitres on note par exemple à l'axe 1 la proposition d'établir des contrats régionaux de filières avec les divers acteurs économiques de l'amont et de l'aval et les collectivités territoriales. Il est également suggéré d'encourager la structuration collective de la production "par des bonus financiers".
A l'axe 2-accélération de la transition écologique- il est demandé de créer un Fonds public de Transition agroécologique. La sécurisation de la ressource en eau est également évoquée, comme la production d'énergies renouvelables.
A l'axe 3 il est notamment suggéré d'intensifier l'approvisionnement local de qualité de la restauration collective.
"Car mieux organiser la production de l’alimentation selon les attentes des territoires et des consommateurs (Axe 1), doit absolument aller de concert avec l’accélération de la transition écologique de la production agricole et alimentaire (Axe 2) et la restauration de la compétitivité, pour permettre à chacun, où qu’il habite, de consommer une alimentation de qualité produite localement (Axe 3)" soulignent les trois organisations.
Ces 12 propositions, dans l'ensemble très techniques, ne s'attardent pas sur le volet politique. Vise-t-on une indépendance alimentaire locale, régionale, nationale, ou (et) européenne? Un début de réponse très dosée toutefois dans l'exposé des motifs du Manifeste:" Mieux nourrir la France au XXIe siècle par ses territoires c'est rechercher un nouveau compromis économique et politique entre l' Etat, l'Union Européenne, les collectivités territoriales et les acteurs économiques, du monde agricole et rural".
Parmi les 12 chapitres on note par exemple à l'axe 1 la proposition d'établir des contrats régionaux de filières avec les divers acteurs économiques de l'amont et de l'aval et les collectivités territoriales. Il est également suggéré d'encourager la structuration collective de la production "par des bonus financiers".
A l'axe 2-accélération de la transition écologique- il est demandé de créer un Fonds public de Transition agroécologique. La sécurisation de la ressource en eau est également évoquée, comme la production d'énergies renouvelables.
A l'axe 3 il est notamment suggéré d'intensifier l'approvisionnement local de qualité de la restauration collective.