Le projet de liaisons de Dévelop'SO
Comme le craignaient certains qui n'ont guère été écoutés, le découpage de la France en grandes régions, pourrait bien être un acte de centralisation permettant aux grandes villes (les "métropoles") et à leurs édiles (généralement les plus médiatiques) de tirer les marrons du feu aux dépens des villes moyennes et des territoires. Ainsi la grande région ALPC, à qui on a pas encore réussi à trouver un nom, est dotée d'une "capitale" -Bordeaux- qui historiquement n'est guère portée à s'intéresser aux hauts pays, sauf lorsqu'elle manquait de vin,- et qui cumule les pouvoirs et les réalisations. On y trouve aussi les hommes et les femmes politiques en vue: Alain Rousset, Alain Juppé, Virginie Calmels.... L'agglomération, mutée en métropole, truste les réalisations, et draine les subventions. Nous l'avons déjà remarqué:on ira bientôt de Bordeaux à Paris en 2 heures, mais il en faudra toujours trois pour se rendre à Sarlat.
Président de l'association citoyenne Dévelop'SO Jean-Marc RICHARD pose clairement le problème dans le point de vue ci-dessous, souhaitant qu'il alimente le débat.
Président de l'association citoyenne Dévelop'SO Jean-Marc RICHARD pose clairement le problème dans le point de vue ci-dessous, souhaitant qu'il alimente le débat.
"A Bordeaux la LGV, aux villes de l’intérieur des TER poussifs"
La tribune du président de Dévelp'SO
EQUILIBRE REGIONAL :
HALTE A LA GOURMANDISE BORDELAISE !
La naissance de notre nouvelle grande région semble avoir donné un élan supplémentaire aux tendances hégémoniques de la capitale aquitaine.
Une fois de plus, c’est l’intérieur du territoire qui en fait les frais.
La ville de Périgueux, dont les ambitions gastronomiques avaient trouvé une bonne base avec le Salon du Livre Gourmand doit subir la nouvelle concurrence d’une manifestation de même type et aux dates à peu prés équivalentes implantée à Bordeaux. Angoulême aurait évité de peu (pour l’instant), un salon de la BD, toujours à Bordeaux.
En matière économique et d’infrastructures, on demeure dans le même registre :
A Bordeaux la LGV, aux villes de l’intérieur des TER poussifs, voire parfois des bus, pour tenter de saisir la correspondance.
En Limousin, beaucoup ne cachent par leur inquiétude face à cette évolution qui s’annonce pénalisante, même pour une ville comme Limoges.
Un exemple illustre assez bien cette volonté centripète : c’est l’opposition obstinée d’une bonne partie des élites politiques et économiques de la Gironde à une jonction routière modernisée entre Langon (A62 et A65) et Mussidan (A89).
Cette simple voie constituerait un grand contournement Est de Bordeaux et libérerait d’une bonne partie du transit la rocade bordelaise tout en permettant une meilleure irrigation économique de l’intérieur et donc un rééquilibrage régional.
Alors pourquoi s’y opposer ?
Tout simplement parce que ce transit constitue un « plus » économique pour Bordeaux et le littoral aquitain (hôtellerie, restauration, maintenance des véhicules etc.), même si cela entraine un « moins » pour la qualité de vie (accroissement des bouchons routiers notamment).
La désertification progressive de l’intérieur, le vieillissement de sa population, les fermetures de ses écoles, l’affaiblissement de ses réseaux de santé, l’atonie de son économie, toutes ces choses ne semblent pas préoccuper la majeure partie des grands gestionnaires girondins.
Lors de notre grande Révolution, les Girondins défendaient la décentralisation. Certains, de nos jours, seraient-ils devenus Jacobins ?
Après « Paris et le désert français », un auteur devra-t-il s’attaquer à l’ouvrage « Bordeaux et le désert aquitain » ?
Jean-Marc RICHARD
Président de DEVLOP’SO
EQUILIBRE REGIONAL :
HALTE A LA GOURMANDISE BORDELAISE !
La naissance de notre nouvelle grande région semble avoir donné un élan supplémentaire aux tendances hégémoniques de la capitale aquitaine.
Une fois de plus, c’est l’intérieur du territoire qui en fait les frais.
La ville de Périgueux, dont les ambitions gastronomiques avaient trouvé une bonne base avec le Salon du Livre Gourmand doit subir la nouvelle concurrence d’une manifestation de même type et aux dates à peu prés équivalentes implantée à Bordeaux. Angoulême aurait évité de peu (pour l’instant), un salon de la BD, toujours à Bordeaux.
En matière économique et d’infrastructures, on demeure dans le même registre :
A Bordeaux la LGV, aux villes de l’intérieur des TER poussifs, voire parfois des bus, pour tenter de saisir la correspondance.
En Limousin, beaucoup ne cachent par leur inquiétude face à cette évolution qui s’annonce pénalisante, même pour une ville comme Limoges.
Un exemple illustre assez bien cette volonté centripète : c’est l’opposition obstinée d’une bonne partie des élites politiques et économiques de la Gironde à une jonction routière modernisée entre Langon (A62 et A65) et Mussidan (A89).
Cette simple voie constituerait un grand contournement Est de Bordeaux et libérerait d’une bonne partie du transit la rocade bordelaise tout en permettant une meilleure irrigation économique de l’intérieur et donc un rééquilibrage régional.
Alors pourquoi s’y opposer ?
Tout simplement parce que ce transit constitue un « plus » économique pour Bordeaux et le littoral aquitain (hôtellerie, restauration, maintenance des véhicules etc.), même si cela entraine un « moins » pour la qualité de vie (accroissement des bouchons routiers notamment).
La désertification progressive de l’intérieur, le vieillissement de sa population, les fermetures de ses écoles, l’affaiblissement de ses réseaux de santé, l’atonie de son économie, toutes ces choses ne semblent pas préoccuper la majeure partie des grands gestionnaires girondins.
Lors de notre grande Révolution, les Girondins défendaient la décentralisation. Certains, de nos jours, seraient-ils devenus Jacobins ?
Après « Paris et le désert français », un auteur devra-t-il s’attaquer à l’ouvrage « Bordeaux et le désert aquitain » ?
Jean-Marc RICHARD
Président de DEVLOP’SO