Capture d'écran vidéo Youtube
Ce mardi Didier Guillaume a présenté un plan gouvernemental pour la protection et l'amélioration du bien-être animal qui concerne, entre autres points, les animaux destinés aux abattoirs. Un projet qui éveille la satisfaction prudente des associations, dont Welfarm. Le dispositif risque cependant de compliquer sérieusement le travail au long des diverses étapes des filières. « Il ne faut pas dissocier le bien-être de l'animal du bien-être de l'éleveur », a cependant affirmé le ministre. « La mise en place de ces mesures fortes doivent se faire sans remettre en cause totalement les structures économiques. Les éleveurs seront accompagnés, en s'appuyant sur des alternatives et avec l'aide de 18 000 vétérinaires garants du bien-être animal ».
Le premier chapitre concerne les pratiques douloureuses. Il est annoncé que Le Centre national de référence bien-être animal est saisi pour "objectiver" les pratiques douloureuses et identifier les alternatives dès ce 1er semestre 2020 ;
La castration à vif des porcelets serait interdite fin 2021 ainsi que le broyage des poussins. On ignore si cette mesure concernera aussi les canetons. Rappelons que les impératifs économiques conduisent à éliminer à la naissance les volailles pour ne retenir que le sexe voulu (ex:les poules pondeuses ou le canards mâles destinés au foie gras).
D'autres chapitres du plan portent sur la formation et le sensibilisation au bien-être animal, l'amélioration de la qualité de vie des animaux d'élevage (conditionnement des financements de la PAC) les conditions de transport des animaux, l'information des consommateurs, et la responsabilisation des propriétaires des animaux de compagnie.
"Malheureusement, commente Welfarm, à l’exception de la castration à vif et du broyage des poussins, le reste des mesures annoncées se sont révélées insuffisantes, voire décevantes puisqu'elles sont soit déjà connues, soit faiblement protectrices soit associées à un échéancier trop lointain. L’association regrette également que Didier Guillaume n’ait pas saisi cette opportunité pour enfin interdire l’élevage de poules pondeuses en cages, interdiction réclamée par 90% des Français."
Le premier chapitre concerne les pratiques douloureuses. Il est annoncé que Le Centre national de référence bien-être animal est saisi pour "objectiver" les pratiques douloureuses et identifier les alternatives dès ce 1er semestre 2020 ;
La castration à vif des porcelets serait interdite fin 2021 ainsi que le broyage des poussins. On ignore si cette mesure concernera aussi les canetons. Rappelons que les impératifs économiques conduisent à éliminer à la naissance les volailles pour ne retenir que le sexe voulu (ex:les poules pondeuses ou le canards mâles destinés au foie gras).
D'autres chapitres du plan portent sur la formation et le sensibilisation au bien-être animal, l'amélioration de la qualité de vie des animaux d'élevage (conditionnement des financements de la PAC) les conditions de transport des animaux, l'information des consommateurs, et la responsabilisation des propriétaires des animaux de compagnie.
"Malheureusement, commente Welfarm, à l’exception de la castration à vif et du broyage des poussins, le reste des mesures annoncées se sont révélées insuffisantes, voire décevantes puisqu'elles sont soit déjà connues, soit faiblement protectrices soit associées à un échéancier trop lointain. L’association regrette également que Didier Guillaume n’ait pas saisi cette opportunité pour enfin interdire l’élevage de poules pondeuses en cages, interdiction réclamée par 90% des Français."