PATRICK FRANKEN:"STOP A LA CAMPAGNE DE DIABOLISATION "
Ph montage Paysud (avec éléments France3,Monsanto,CR)
L'herbicide qui a rendu -et rend encore- de grands services aux agriculteurs comme aux particuliers- est de plus en plus contesté, bien que les scientifiques n'aient pu prouver sa dangerosité, notamment en matière des causes de cancers. La commission européenne -qui doit statuer sur son sort- n'a pas réussi à prendre de décision. Pour sa part Patrick Franken, président de la Coordination rurale de Lot-et-Garonne prend la défense de la spécialité dans le point de vue suivant:
"Alors que l’autorisation d’utilisation du glyphosate en Europe expire fin juin, la décision concernant son renouvellement a une nouvelle fois été repoussée. La CR 47, favorable à son maintien sur le marché, dénonce l’acharnement des lobbies écologistes à l’encontre de ce produit qui a, au contraire, constitué une avancée majeure pour l’agriculture.
L'usage du glyphosate a permis une adoption plus rapide de techniques d'agriculture de conservation comme le non-labour, avec peu de travail du sol, diminuant ainsi très fortement les phénomènes d'érosion et de coulées de boue. Il permet une destruction efficace des adventices ou des repousses présentes lors de l'application, sans effet sur la culture suivante et avec un coût réduit.
"De plus, le non-travail du sol et le fait de laisser les résidus de la culture précédente au sol limitent les effets négatifs du glyphosate (un pesticide est d'autant plus vite dégradé qu'il est exposé au soleil et à un milieu riche en micro-organismes) et permettent d'améliorer le taux de matière organique du sol. Au Brésil, l'adoption du glyphosate a eu un effet neutre, voir positif, sur la biodiversité dans les champs.
Ces effets négatifs ne sont pas avérés aux doses auxquelles il est utilisé. Pour preuve, le 16 mai dernier, une évaluation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) concluait qu'il était « peu probable» qu'il ait un effet cancérogène.
De plus, rappelons que l'usage agricole de produits phytopharmaceutiques est très réglementé et que chaque agriculteur est contraint à une formation obligatoire (Certiphyto) et soumis à de nombreux contrôles de la part des services de l’État.
La CR 47 rappelle enfin que le retrait du glyphosate du marché européen entraînerait une perte de compétitivité et une nouvelle distorsi
on de concurrence pour nos agriculteurs. Sonnon-renouvellement, basé sur des données très légères, serait alors une décision de
complaisance à l’égard des lobbies écologistes et lourde de conséquences pour les paysans".
Patrick Franken"
"Alors que l’autorisation d’utilisation du glyphosate en Europe expire fin juin, la décision concernant son renouvellement a une nouvelle fois été repoussée. La CR 47, favorable à son maintien sur le marché, dénonce l’acharnement des lobbies écologistes à l’encontre de ce produit qui a, au contraire, constitué une avancée majeure pour l’agriculture.
L'usage du glyphosate a permis une adoption plus rapide de techniques d'agriculture de conservation comme le non-labour, avec peu de travail du sol, diminuant ainsi très fortement les phénomènes d'érosion et de coulées de boue. Il permet une destruction efficace des adventices ou des repousses présentes lors de l'application, sans effet sur la culture suivante et avec un coût réduit.
"De plus, le non-travail du sol et le fait de laisser les résidus de la culture précédente au sol limitent les effets négatifs du glyphosate (un pesticide est d'autant plus vite dégradé qu'il est exposé au soleil et à un milieu riche en micro-organismes) et permettent d'améliorer le taux de matière organique du sol. Au Brésil, l'adoption du glyphosate a eu un effet neutre, voir positif, sur la biodiversité dans les champs.
Ces effets négatifs ne sont pas avérés aux doses auxquelles il est utilisé. Pour preuve, le 16 mai dernier, une évaluation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) concluait qu'il était « peu probable» qu'il ait un effet cancérogène.
De plus, rappelons que l'usage agricole de produits phytopharmaceutiques est très réglementé et que chaque agriculteur est contraint à une formation obligatoire (Certiphyto) et soumis à de nombreux contrôles de la part des services de l’État.
La CR 47 rappelle enfin que le retrait du glyphosate du marché européen entraînerait une perte de compétitivité et une nouvelle distorsi
on de concurrence pour nos agriculteurs. Sonnon-renouvellement, basé sur des données très légères, serait alors une décision de
complaisance à l’égard des lobbies écologistes et lourde de conséquences pour les paysans".
Patrick Franken"