Alain Rousset découvre, ou redécouvre, ce que doit être le langage politique du représentant d'une majorité présidentielle. Cela lui enlève évidemment pas mal d'esprit critique. Ce sont les siens qui sont aux manettes! Au long de sa conférence de presse de rentrée 2012, le président de la région Aquitaine, et de l'ARF -il doit à ce titre rencontrer le président François Hollande- a donc affiché la satisfaction de voir se mettre en chantier la politique qu'il attendait de longe date."Une nouvelle façon de gouverner" a-t-il affirmé. Il en espère une clarification des rapports et des rôles réciproques entre les régions et l'Etat, cela dans le cadre de la signature d'une convention. "Cela ne s'était jamais passé" a-t-il ajouté pour marquer la différence avec ce sarkozysme qu'il a tant critiqué.
Selon lui, les changements vont maintenant aller rapidement. A ses yeux, en matière d'économie et d'emploi, un des outils essentiels sera la BPI (Banque Publique d'Investissement). A condition, a-t-il cependant souligné que ce ne soit pas l'addition de ce qui existe déjà. Mais le dossier lui permet de critiquer au passage le fonctionnement des banques existantes qui se sont lancées dans de multiples activités, "mais refusent un prêt de 15 000€ à un artisan". Le président de l'Aquitaine a également laissé entendre que les régions auraient la possibilité de gérer directement les fonds européens "ce qui sera aussi une responsabilité". Mais il en pas moins souligné qu'il reste à régler la question des rentrées fiscales afin que leurs ressources, ne soient pas, comme c'est le cas actuellement, entièrement dépendantes de l'Etat. Elles pourraient provenir d'une taxation des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication).
Selon lui, les changements vont maintenant aller rapidement. A ses yeux, en matière d'économie et d'emploi, un des outils essentiels sera la BPI (Banque Publique d'Investissement). A condition, a-t-il cependant souligné que ce ne soit pas l'addition de ce qui existe déjà. Mais le dossier lui permet de critiquer au passage le fonctionnement des banques existantes qui se sont lancées dans de multiples activités, "mais refusent un prêt de 15 000€ à un artisan". Le président de l'Aquitaine a également laissé entendre que les régions auraient la possibilité de gérer directement les fonds européens "ce qui sera aussi une responsabilité". Mais il en pas moins souligné qu'il reste à régler la question des rentrées fiscales afin que leurs ressources, ne soient pas, comme c'est le cas actuellement, entièrement dépendantes de l'Etat. Elles pourraient provenir d'une taxation des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication).
Lascaux:il n'a pas aimé les paroles de la ministre
Alain Rousset a parfois manifesté un peu d'agacement comme à propos du dossier du Centre d'art pariétal de Lascaux, pour lequel le désengagement de l'Etat est annoncé. Il a confirmé que la région et le département de la Dordogne poursuivraient le projet, mais indiqué qu'un arbitrage va être demandé au président de la République à propos de ce projet "très consensuel". A ses yeux il pourrait se rajouter des financements privés dans le cadre d'une fondation (sur d'autres dossiers, Alain Rousset n'écarte pas non plus les financements de ce genre). Alain Rousset a finalement avoué qu'il a peu apprécié la façon dont la ministre a parlé de Lascaux IV ,lequel ne lui a pas semblé indispensable. "Elle aurait pu être plus respectueuse de ce projet".
Pour le reste le président de la Région a estimé "que l'Aquitaine ne se débrouille pas si mal", comme en témoigne la construction, sur le campus de Talence, de l'Institut d'Optique d'Aquitaine, dont les locaux encore poussiéreux accueillaient la conférence de presse. Un bâtiment de près de 20 000M2. Coût:46,6 millions d'euros, dont 39, 1 à la charge de la région Aquitaine. Alain Rousset se félicite aussi d'autres réussites, en particulier d'Aérocampus à Latresne "qui est en passe de devenir le premier centre européen d'apprentissage de la maintenance aéronautique" . En un an le nombre de stagiaires est passé de 900 à 8000. Un prochain salon qui sera inauguré par le ministre, "le Bourget de la maintenance'", va mettre en exergue cette offre aquitaine.
Sur le plan des rapports gauche-droite, Alain Rousset s'est montré "préoccupé par la situation politique du pays" estimant que discours de la droite "hautain et prétentieux". Il s'est dit inquiet "de sa droitisation, de la "copéisation" de celle-ci. "Il doit certes, y avoir un débat, mais il ne s'agit pas de revenir au 19 e siècle",
G.G.
Pour le reste le président de la Région a estimé "que l'Aquitaine ne se débrouille pas si mal", comme en témoigne la construction, sur le campus de Talence, de l'Institut d'Optique d'Aquitaine, dont les locaux encore poussiéreux accueillaient la conférence de presse. Un bâtiment de près de 20 000M2. Coût:46,6 millions d'euros, dont 39, 1 à la charge de la région Aquitaine. Alain Rousset se félicite aussi d'autres réussites, en particulier d'Aérocampus à Latresne "qui est en passe de devenir le premier centre européen d'apprentissage de la maintenance aéronautique" . En un an le nombre de stagiaires est passé de 900 à 8000. Un prochain salon qui sera inauguré par le ministre, "le Bourget de la maintenance'", va mettre en exergue cette offre aquitaine.
Sur le plan des rapports gauche-droite, Alain Rousset s'est montré "préoccupé par la situation politique du pays" estimant que discours de la droite "hautain et prétentieux". Il s'est dit inquiet "de sa droitisation, de la "copéisation" de celle-ci. "Il doit certes, y avoir un débat, mais il ne s'agit pas de revenir au 19 e siècle",
G.G.