Ken Mac Farlane, vice-président de Ford Europe, visitait ce jeudi 3 février le site de Ford Blanquefort (FAI) qui connait depuis des mois diverses péripéties avec 1 400 salariés très inquiets pour leur devenir. Le dirigeant du constructeur américain a visité l'usine et rencontré les responsables syndicaux, lesquels ont manifesté leur déception suite à leurs entretiens. Ford ne semble pas encore avoir défini un projet pour cette usine condamnée à mettre un terme à la fabrication des boîtes de vitesse. C'est peut-être la raison pour laquelle Ken Mac Farlane n'a pas voulu rencontrer les responsables des collectivités qui mettent pourtant la main à la poche pour aider Ford à définir un projet susceptible de maintenir l'emploi.
Une lettre- Aussi Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, Philippe Madrelle, président du conseil général de la Gironde, et Vincent Feltesse, président de la CUB expriment-ils, eux-aussi , leurs regrets dans une lettre à Ken Mac Farlane pour ne pas avoir été reçus. Ils écrivent notamment: "Nous tenons à vous faire part de notre surprise et de notre vif regret...En tant qu'élus du suffrage universel (...) il nous semble qu'une rencontre avec vous, que nous avons d'ailleurs sollicitée à plusieurs reprises, se justifiait à plus d'un titre(...) Les moyens financiers importants que nos collectivités sont susceptibles de mobiliser à l'appui de vos investissements nous semblent essentiel pour Ford à intégrer dans son projet de reprise du site de Blanquefort, et nous ne doutons pas qu'à terme ils le seront." Et de rappeler:" vous avez déjà bénéficié de la région Aquitaine d'une aide de 600 000€ pour la mise en place d'un plan de formation..." Les trois élus expriment dans leur lettre le souhait d'une collaboration avec Ford ainsi que l'espoir d'une prochaine rencontre.
Une lettre- Aussi Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, Philippe Madrelle, président du conseil général de la Gironde, et Vincent Feltesse, président de la CUB expriment-ils, eux-aussi , leurs regrets dans une lettre à Ken Mac Farlane pour ne pas avoir été reçus. Ils écrivent notamment: "Nous tenons à vous faire part de notre surprise et de notre vif regret...En tant qu'élus du suffrage universel (...) il nous semble qu'une rencontre avec vous, que nous avons d'ailleurs sollicitée à plusieurs reprises, se justifiait à plus d'un titre(...) Les moyens financiers importants que nos collectivités sont susceptibles de mobiliser à l'appui de vos investissements nous semblent essentiel pour Ford à intégrer dans son projet de reprise du site de Blanquefort, et nous ne doutons pas qu'à terme ils le seront." Et de rappeler:" vous avez déjà bénéficié de la région Aquitaine d'une aide de 600 000€ pour la mise en place d'un plan de formation..." Les trois élus expriment dans leur lettre le souhait d'une collaboration avec Ford ainsi que l'espoir d'une prochaine rencontre.