La région Nouvelle- Aquitaine communique:
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, se réjouissent de l’adoption en Conseil des Ministres du projet d’ordonnance portant création de l’établissement public local « Société du Grand Projet du Sud-Ouest » suite à la signature le 19 février dernier du Plan de Financement par l’Etat, SNCF Réseau et 24 collectivités.
Cette structure réunira l’ensemble des collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui financent GPSO. Elle portera leur financement auprès de SNCF Réseau, maitre d’ouvrage du projet, ce qui leur permettra de lisser leur participation financière sur 40 ans. Pour ce faire, elle sollicitera les marchés obligataires, notamment ceux concernant l’aide à la transition écologique et climatique. En effet, ce grand projet renforcera l’utilisation du train pour les voyageurs et les marchandises, ce qui permettra d’économiser 340 000 tonnes de CO2 par an, avec une neutralité carbone atteinte 10 ans après sa mise en service. Puissant accélérateur de lien social et de développement au profit des habitants, visiteurs et entreprises, GPSO garantira le développement durable des territoires du grand Sud-Ouest, grâce à la réduction des temps de parcours apportée par la grande vitesse, et à l’augmentation de la capacité des lignes existantes, au profit des trains du quotidien et du fret ferroviaire.
GPSO consiste en la réalisation de deux lignes nouvelles à grande vitesse, dont une liaison entre Bordeaux et Toulouse (mise en service à l’horizon 2030) et une liaison entre Bordeaux et Dax (mise en service à l’horizon 2034). Ainsi, la desserte TGV entre Bordeaux et Toulouse bénéficiera d’une heure de gain de temps, inscrivant Toulouse à 3h de Paris. En outre, une connexion entre ces deux lignes nouvelles offrira des dessertes directes entre les Landes, la région toulousaine et l’arc méditerranéen.
GPSO permet également de désaturer les deux nœuds ferroviaires de Bordeaux et Toulouse, favorisant la mise en place de dessertes TER plus fréquentes pour les déplacements du quotidien, et plus de créneaux pour les trains de fret dont le nombre devrait quadrupler sur l’axe atlantique, à la faveur de la mise aux normes européennes des lignes espagnoles.
Evalué à 14 milliards d’euros courants, le projet a fait l’objet d’un plan de financement signé le 19 février dernier. Les collectivités apporteront 3,92 milliards d’euros, via le versement d’une subvention annuelle à la Société du Grand Projet Sud-Ouest, qui recevra en sus les revenus d’une fiscalité dédiée couvrant environ 30% du besoin de financement des collectivités.
Un décret d’application viendra préciser le fonctionnement et la gouvernance de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest, qui devrait être opérationnelle avant l’été 2022. Elle veillera, aux côtés de l’Etat, à réunir toutes les conditions pour que les travaux puissent démarrer dès 2024, avec une anticipation des compensations environnementales et des acquisitions foncières. A cet effet sera créé un Observatoire de l’Environnement, qui devra veiller à ce que soit recherchée la meilleure insertion environnementale du projet sur le territoire.
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, se réjouissent de l’adoption en Conseil des Ministres du projet d’ordonnance portant création de l’établissement public local « Société du Grand Projet du Sud-Ouest » suite à la signature le 19 février dernier du Plan de Financement par l’Etat, SNCF Réseau et 24 collectivités.
Cette structure réunira l’ensemble des collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui financent GPSO. Elle portera leur financement auprès de SNCF Réseau, maitre d’ouvrage du projet, ce qui leur permettra de lisser leur participation financière sur 40 ans. Pour ce faire, elle sollicitera les marchés obligataires, notamment ceux concernant l’aide à la transition écologique et climatique. En effet, ce grand projet renforcera l’utilisation du train pour les voyageurs et les marchandises, ce qui permettra d’économiser 340 000 tonnes de CO2 par an, avec une neutralité carbone atteinte 10 ans après sa mise en service. Puissant accélérateur de lien social et de développement au profit des habitants, visiteurs et entreprises, GPSO garantira le développement durable des territoires du grand Sud-Ouest, grâce à la réduction des temps de parcours apportée par la grande vitesse, et à l’augmentation de la capacité des lignes existantes, au profit des trains du quotidien et du fret ferroviaire.
GPSO consiste en la réalisation de deux lignes nouvelles à grande vitesse, dont une liaison entre Bordeaux et Toulouse (mise en service à l’horizon 2030) et une liaison entre Bordeaux et Dax (mise en service à l’horizon 2034). Ainsi, la desserte TGV entre Bordeaux et Toulouse bénéficiera d’une heure de gain de temps, inscrivant Toulouse à 3h de Paris. En outre, une connexion entre ces deux lignes nouvelles offrira des dessertes directes entre les Landes, la région toulousaine et l’arc méditerranéen.
GPSO permet également de désaturer les deux nœuds ferroviaires de Bordeaux et Toulouse, favorisant la mise en place de dessertes TER plus fréquentes pour les déplacements du quotidien, et plus de créneaux pour les trains de fret dont le nombre devrait quadrupler sur l’axe atlantique, à la faveur de la mise aux normes européennes des lignes espagnoles.
Evalué à 14 milliards d’euros courants, le projet a fait l’objet d’un plan de financement signé le 19 février dernier. Les collectivités apporteront 3,92 milliards d’euros, via le versement d’une subvention annuelle à la Société du Grand Projet Sud-Ouest, qui recevra en sus les revenus d’une fiscalité dédiée couvrant environ 30% du besoin de financement des collectivités.
Un décret d’application viendra préciser le fonctionnement et la gouvernance de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest, qui devrait être opérationnelle avant l’été 2022. Elle veillera, aux côtés de l’Etat, à réunir toutes les conditions pour que les travaux puissent démarrer dès 2024, avec une anticipation des compensations environnementales et des acquisitions foncières. A cet effet sera créé un Observatoire de l’Environnement, qui devra veiller à ce que soit recherchée la meilleure insertion environnementale du projet sur le territoire.