On ne dira jamais assez combien l'Opéra national de Bordeaux a été bien inspiré d'inscrire en tête d'affiche de la saison 2009-2010 Les Brigands, l'opéra bouffe de Jacques Offenbach. Ce lieu de plaisir qu'est l'opéra ne doit pas être exclusivement une occasion de recueillement et de tristesse, et en ces temps de difficultés économiques et autres, air frais et divertissement ne sont pas de trop. C'est aussi une bonne façon de "capter" le public. L'opéra de Bordeaux y réussit comme le prouvent les chiffres des réservations et des visites.
D'aucuns verront dans l'oeuvre d'Offenbach et de ses livrettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy avant tout de la légèreté, mais si on y regarde de près, on trouvera aussi que cette pièce met en évidence le côté dérisoire de ce que certains considèrent comme étant capital. Avec Jérôme Deschamps et Macha Makeieff on pouvait se douter que ces aspects ne seraient pas gommés, pas plus que la gaîté et la joie de vivre, fut-ce en brigands, qui règne tout au long de cette composition. Les comédiens y paraissent ainsi tout heureux et comme surpris par les évènements. Beau savoir-faire de mise en scène.
Les décors de Françoise Darne, magnifiques dans les formes et les divers tons de couleurs, parfaitement utilisés et mis en valeur par la mise en scène, fournissent un cadre idéal à l'action. Avec l'Orchestre National de Bordeaux Aquitaine dirigé par Emmanuel Joel-Hornak -excellents sur le sujet- des voix à la hauteur, on est vite captivé et emporté par l'univers d'Offenbach. Dès le lever de rideau doit-on dire. Il est vrai que Jérôme Deschamps y a mis du sien avec un clin d'oeil à l'adresse de Bizet que nous vous laisserons découvrir. La plaisanterie n'aurait sans doute pas déplu à Offenbach, lui qui pastichait parfois les opéras de son temps. De plus, les metteurs en scène ont émaillé cette oeuvre -tout de même champêtre- de nombreux gags, la plupart animaux, lesquels amusent beaucoup le public.
Belles voix, belle musique, remarquable mise en scène. Ces Brigands co-produits par le Grand Théâtre de Luxembourg, l'Opéra Comique, et l'Opéra National de Bordeaux sont à ne pas manquer. La première a lieu jeudi 24 septembre à 20h au Grand Théâtre de Bordeaux (liste des représentations visible dans notre Agenda musical)
D'aucuns verront dans l'oeuvre d'Offenbach et de ses livrettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy avant tout de la légèreté, mais si on y regarde de près, on trouvera aussi que cette pièce met en évidence le côté dérisoire de ce que certains considèrent comme étant capital. Avec Jérôme Deschamps et Macha Makeieff on pouvait se douter que ces aspects ne seraient pas gommés, pas plus que la gaîté et la joie de vivre, fut-ce en brigands, qui règne tout au long de cette composition. Les comédiens y paraissent ainsi tout heureux et comme surpris par les évènements. Beau savoir-faire de mise en scène.
Les décors de Françoise Darne, magnifiques dans les formes et les divers tons de couleurs, parfaitement utilisés et mis en valeur par la mise en scène, fournissent un cadre idéal à l'action. Avec l'Orchestre National de Bordeaux Aquitaine dirigé par Emmanuel Joel-Hornak -excellents sur le sujet- des voix à la hauteur, on est vite captivé et emporté par l'univers d'Offenbach. Dès le lever de rideau doit-on dire. Il est vrai que Jérôme Deschamps y a mis du sien avec un clin d'oeil à l'adresse de Bizet que nous vous laisserons découvrir. La plaisanterie n'aurait sans doute pas déplu à Offenbach, lui qui pastichait parfois les opéras de son temps. De plus, les metteurs en scène ont émaillé cette oeuvre -tout de même champêtre- de nombreux gags, la plupart animaux, lesquels amusent beaucoup le public.
Belles voix, belle musique, remarquable mise en scène. Ces Brigands co-produits par le Grand Théâtre de Luxembourg, l'Opéra Comique, et l'Opéra National de Bordeaux sont à ne pas manquer. La première a lieu jeudi 24 septembre à 20h au Grand Théâtre de Bordeaux (liste des représentations visible dans notre Agenda musical)
Le beau succès de la première
La première des représentations qui se déroulait le jeudi 24 septembre a largement confirmé nos impressions inspirées des répétitions et de la pré-générale. Le public s'est vite laissé entraîner par ces joyeux brigands sévissant dans une campagne giboyeuse, avicole, voire cynégétique. Jérôme Deschamps joint aux comédiens et aux chanteurs plusieurs représentants de la gent animale, dont quatre poules qui ne font aucun faux pas dans une figuration bien réglée. C'est dire que la scène offre un spectacle dense qui ravit autant l'oeil que l'oreille.. Musique de l'ONBA qui paraît se régaler d'Offenbach, admirables costumes, Choeurs de l'Opéra National de Bordeaux qui accomplissent une remarquable performance. Tout cela est du bel ouvrage. Côté voix nous avons quant à nous particulièrement apprécié Daphné Touchais (soprano) dans le rôle de Florella. Et nous plaindrons ces pauvres dédaigneux qui se moquent d'une telle oeuvre si ce n'est d'Offenbach. Le nombreux public présent n'a pas été insensible aux tubes de la partition , pas plus qu'à cette mise en scène. En obtenant un bis dans lequel il apportait sa contribution par des applaudissements en mesure....