Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde a présenté en séance plénière de ce jour, le nouveau schéma départemental de protection de l’enfance et de la famille 2018-2022. Un sujet prioritaire à ses yeux.
Cinq orientations majeures ont été dégagées :
> Prendre en compte les besoins de l’enfant autour du projet pour l’enfant en lui assurant notamment une stabilité de vie ;
> Améliorer le traitement des situations de maltraitance et de risques de danger ;
> Intensifier les actions préventives par un travail en réseau mieux structuré et un travail plus soutenu avec les familles ;
> Préparer les jeunes à l’autonomie ;
> Former les professionnels pour adapter les pratiques à l’évolution des besoins des jeunes accueillis en protection de l’enfance.
> La mise en œuvre de conférences familiales qui permettront de prévenir les placements en rendant les familles actrices des propositions d’accompagnement ;
> La création de Maisons d’assistantes familiales afin de prévenir la rupture de parcours, et d’accompagner les professionnels.
Le Département de la Gironde accompagne 12 000 enfants, dont 4 300 enfants placés. En 2018, le Département de la Gironde finance la protection de l’enfance à hauteur de 223 millions d’euros.
Ce Schéma a été adopté à l'unanimité, moins une abstention : Grégoire de Fournas.
Par ailleurs, une motion en faveur d'une action conjointe des Départements et des métropoles sur un territoire commun, a été présentée par Jean-Luc Gleyze pour le Groupe Majoritaire et Gironde Avenir. Cette motion a été adoptée à la majorité des présents. Se sont abstenus : Agnès Versepuy, Géraldine Amouroux, Xavier Loriaud, Jacques Mangon et Grégoire de Fournas. On lit notamment dans cette motion:
"Les velléités gouvernementales visant à transposer le modèle lyonnais sur les départements des Alpes-Maritimes, de la Gironde, de la Haute-Garonne, de la Loire-Atlantique et du Nord vont à l’encontre des missions dévolues aux Départements, dont le but est de faire en sorte que le développement des Métropoles rayonne sur les territoires ruraux qui les entourent."
Et, après avoir développé les raisons de l'inquiétude (voir par ailleurs sur Paysud): "Pour toutes ces raisons, le Département de la Gironde, aux côtés des Départements des Alpes-Maritimes, de la Haute-Garonne, de la Loire-Atlantique et du Nord, demande au Gouvernement de ne pas s’engager sur la voie de la duplication de l’exemple lyonnais aux métropoles de Nice, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Lille."
(D'après le communiqué)
Cinq orientations majeures ont été dégagées :
> Prendre en compte les besoins de l’enfant autour du projet pour l’enfant en lui assurant notamment une stabilité de vie ;
> Améliorer le traitement des situations de maltraitance et de risques de danger ;
> Intensifier les actions préventives par un travail en réseau mieux structuré et un travail plus soutenu avec les familles ;
> Préparer les jeunes à l’autonomie ;
> Former les professionnels pour adapter les pratiques à l’évolution des besoins des jeunes accueillis en protection de l’enfance.
- Parmi les actions innovantes déployées prochainement :
> La mise en œuvre de conférences familiales qui permettront de prévenir les placements en rendant les familles actrices des propositions d’accompagnement ;
> La création de Maisons d’assistantes familiales afin de prévenir la rupture de parcours, et d’accompagner les professionnels.
Le Département de la Gironde accompagne 12 000 enfants, dont 4 300 enfants placés. En 2018, le Département de la Gironde finance la protection de l’enfance à hauteur de 223 millions d’euros.
Ce Schéma a été adopté à l'unanimité, moins une abstention : Grégoire de Fournas.
- UNE MOTION CONTRE
LE SEPARATISME DEPARTEMENT/METROPOLE
Par ailleurs, une motion en faveur d'une action conjointe des Départements et des métropoles sur un territoire commun, a été présentée par Jean-Luc Gleyze pour le Groupe Majoritaire et Gironde Avenir. Cette motion a été adoptée à la majorité des présents. Se sont abstenus : Agnès Versepuy, Géraldine Amouroux, Xavier Loriaud, Jacques Mangon et Grégoire de Fournas. On lit notamment dans cette motion:
"Les velléités gouvernementales visant à transposer le modèle lyonnais sur les départements des Alpes-Maritimes, de la Gironde, de la Haute-Garonne, de la Loire-Atlantique et du Nord vont à l’encontre des missions dévolues aux Départements, dont le but est de faire en sorte que le développement des Métropoles rayonne sur les territoires ruraux qui les entourent."
Et, après avoir développé les raisons de l'inquiétude (voir par ailleurs sur Paysud): "Pour toutes ces raisons, le Département de la Gironde, aux côtés des Départements des Alpes-Maritimes, de la Haute-Garonne, de la Loire-Atlantique et du Nord, demande au Gouvernement de ne pas s’engager sur la voie de la duplication de l’exemple lyonnais aux métropoles de Nice, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Lille."
(D'après le communiqué)