Capture d'écran video TGV
Le temps est décidément très gris pour l'actuel président socialiste de la Région Aquitaine Alain Rousset-ardent supporter des lignes à grande vitesse- et les acteurs des GPSO (Grands Projets du Sud-Ouest). La commission chargée de l’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique relative à la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, et entre Bordeaux et Dax, vient de remettre son rapport, et c'est le moins que l'on puisse dire, il n'est pas favorable. Certains chapitres des 41 pages du texte final ont même des allures de réquisitoire. Mais tout tient en ces quelques lignes qui ponctuent le dossier et qui amèneront sas doute les anti-LGV à pavoiser:
"La commission d’enquête publique, à la majorité de ses membres,
émet un avis défavorable à la déclaration d’utilité publique relative
au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax".
Parmi les divers développements on peut par exemple retenir que si la commission reconnait des aspects positifs au gain de temps dans les trajets, elle considère que "cet avantage n’intéresse qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet". Elle invoque aussi "un risque de métropolisation au détriment des villes moyennes et des zones rurales". "L’objectif affiché et assumé de la grande vitesse est de relier sans arrêts, des grandes métropoles. En conséquence, le développement économique se concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l’emploi au détriment du développement local. La ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse va assécher partiellement la ligne POLT. La baisse de fréquentation et le déficit d’exploitation qui s’ensuivra aura des conséquences sur la desserte des villes moyennes proches et sur les économies locales".
" Des alternatives à la grande vitesse insuffisamment explorées,;"un financement public incertain"; "une rentabilité socio-économique insuffisante"; "un découpage et un phasage du projet regrettables" sont d'autres tête de chapitre des réserves exprimées.
"La commission d’enquête publique, à la majorité de ses membres,
émet un avis défavorable à la déclaration d’utilité publique relative
au projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax".
Parmi les divers développements on peut par exemple retenir que si la commission reconnait des aspects positifs au gain de temps dans les trajets, elle considère que "cet avantage n’intéresse qu’une population qui privilégie la vitesse plutôt que le prix du billet". Elle invoque aussi "un risque de métropolisation au détriment des villes moyennes et des zones rurales". "L’objectif affiché et assumé de la grande vitesse est de relier sans arrêts, des grandes métropoles. En conséquence, le développement économique se concentrera autour des gares des deux métropoles et drainera l’emploi au détriment du développement local. La ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse va assécher partiellement la ligne POLT. La baisse de fréquentation et le déficit d’exploitation qui s’ensuivra aura des conséquences sur la desserte des villes moyennes proches et sur les économies locales".
" Des alternatives à la grande vitesse insuffisamment explorées,;"un financement public incertain"; "une rentabilité socio-économique insuffisante"; "un découpage et un phasage du projet regrettables" sont d'autres tête de chapitre des réserves exprimées.