La candidate aux primaires socialistes et à l'élection présidentielle, Martine Aubry, expose ses propositions "pour sortir de la crise" dans une longue tribune publiée par le le quotidien économique "Les Echos".
"L’Europe doit se ressaisir, y écrit-elle notamment. Se ressaisir réclame de s’unir. La France et l’Allemagne doivent agir de concert pour sauver à la fois la zone euro et la croissance européenne -c’est l’urgence- mais aussi pour porter une autre Europe". La candidate propose d' accroître les moyens du Fonds de Stabilité Financière et de transformer ce Fonds en une Banque publique européenne. Et d'expliquer: " une BPE disposant d’un capital propre, émettant des euro-obligations, et intervenant sur le marché de la dette souveraine. Doté d’un capital de 200 milliards, la BPE pourrait lever jusqu’à 2000 milliards, ce qui représente les ordres de grandeurs nécessaires pour casser la spéculation. Au-delà, nous devons réguler vraiment la finance : séparer les banques d’affaires et les banques de dépôt, créer une agence de notation indépendante, interdire les produits dangereux comme les ventes à découverts…Les solutions sont sur la table, mais aujourd’hui la volonté manque."
Autre proposition de Martine Aubry qui veut, elle-aussi, sortir du nucléaire: un grand chantier franco-allemande «nouvelles technologies de l’énergie » Selon elle, "il pourrait se situer dans le cadre d’une véritable agence franco-allemande de l’énergie, premier pas vers une Communauté européenne de l’énergie. A l’image de ce qu’a été la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, elle pourrait permettre, dans le cadre d’une coopération renforcée, de développer massivement les énergies renouvelables, de favoriser leur transport grâce à la constitution d’un réseau électrique européen, de maximiser l'efficacité énergétique dans le logement ou le transport...."
"L’Europe doit se ressaisir, y écrit-elle notamment. Se ressaisir réclame de s’unir. La France et l’Allemagne doivent agir de concert pour sauver à la fois la zone euro et la croissance européenne -c’est l’urgence- mais aussi pour porter une autre Europe". La candidate propose d' accroître les moyens du Fonds de Stabilité Financière et de transformer ce Fonds en une Banque publique européenne. Et d'expliquer: " une BPE disposant d’un capital propre, émettant des euro-obligations, et intervenant sur le marché de la dette souveraine. Doté d’un capital de 200 milliards, la BPE pourrait lever jusqu’à 2000 milliards, ce qui représente les ordres de grandeurs nécessaires pour casser la spéculation. Au-delà, nous devons réguler vraiment la finance : séparer les banques d’affaires et les banques de dépôt, créer une agence de notation indépendante, interdire les produits dangereux comme les ventes à découverts…Les solutions sont sur la table, mais aujourd’hui la volonté manque."
Autre proposition de Martine Aubry qui veut, elle-aussi, sortir du nucléaire: un grand chantier franco-allemande «nouvelles technologies de l’énergie » Selon elle, "il pourrait se situer dans le cadre d’une véritable agence franco-allemande de l’énergie, premier pas vers une Communauté européenne de l’énergie. A l’image de ce qu’a été la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, elle pourrait permettre, dans le cadre d’une coopération renforcée, de développer massivement les énergies renouvelables, de favoriser leur transport grâce à la constitution d’un réseau électrique européen, de maximiser l'efficacité énergétique dans le logement ou le transport...."