Le président de la région Aquitaine, Alain Rousset, monte au créneau sans détour pour défendre la cause de la filière foie gras d'Aquitaine après l'interdiction du produit au sein de l'ANUGA de Cologne, l'un des principaux salon agroalimentaires mondiaux. Nous publions intégralement la lettre qu'il adresse ce jour à Peter Grothus, directeur général de Koelnmesse GmbH:
La lettre
"Mon attention a été alertée par les producteurs et les organisations professionnelles choquées par votre décision d'interdire toute promotion du foie gras. Cette décision annoncée tardivement met en difficulté les producteurs et transformateurs de foie gras d'Aquitaine dans un contexte économique déjà particulièrement difficile, et pour lesquels le développement à l'international est stratégique. L'interdiction de la promotion du foie gras sur les stands de l'ANUGA, d'ores et déjà réservés et payés par les entreprises aquitaines, les pénalise injustement et fortement alors que de nombreux clients étrangers portent un intérêt croissant pour ce produit phare entré récemment au Patrimoine culturel de l'humanité tenu par l'UNESCO.
'Aquitaine et le Sud Ouest de la France sont particulièrement touchés par cette interdiction puisque la filière gras représente plusieurs milliers d'exploitations agricoles ainsi que des centaines d'entreprises qui subissent une pression concurrentielle et réglementaire particulièrement forte. A ce propos, je souhaite vous rappeler que les producteurs respectent rigoureusement la réglementation communautaire sur le bien-être animal et les allégations contraires ne sauraient être justifiées.
Discriminatoire- "Il s'agit là d'une censure totalement discriminatoire envers un secteur économique majeur et représentatif des productions traditionnelles du Sud Ouest de la France dont la mise à l'écart laisse présager de dérives inacceptables envers l'ensemble des produits de la viande.
C'est pourquoi, je vous demande de bien vouloir revenir sur cette décision hâtive et infondée. L'ANUGA est en effet un salon international qui se doit d'assurer une représentation équitable et économiquement justifiée des produits alimentaires sur le marché mondial.
En tout état de cause, si cette mesure discriminatoire était maintenue, je tiens à vous informer que j'envisagerais de demander à l'ensemble des entreprises régionales de ne pas participer à ce salon.
Comptant sur votre diligence, je vous prie d'agréer...."etc.
La lettre
"Mon attention a été alertée par les producteurs et les organisations professionnelles choquées par votre décision d'interdire toute promotion du foie gras. Cette décision annoncée tardivement met en difficulté les producteurs et transformateurs de foie gras d'Aquitaine dans un contexte économique déjà particulièrement difficile, et pour lesquels le développement à l'international est stratégique. L'interdiction de la promotion du foie gras sur les stands de l'ANUGA, d'ores et déjà réservés et payés par les entreprises aquitaines, les pénalise injustement et fortement alors que de nombreux clients étrangers portent un intérêt croissant pour ce produit phare entré récemment au Patrimoine culturel de l'humanité tenu par l'UNESCO.
'Aquitaine et le Sud Ouest de la France sont particulièrement touchés par cette interdiction puisque la filière gras représente plusieurs milliers d'exploitations agricoles ainsi que des centaines d'entreprises qui subissent une pression concurrentielle et réglementaire particulièrement forte. A ce propos, je souhaite vous rappeler que les producteurs respectent rigoureusement la réglementation communautaire sur le bien-être animal et les allégations contraires ne sauraient être justifiées.
Discriminatoire- "Il s'agit là d'une censure totalement discriminatoire envers un secteur économique majeur et représentatif des productions traditionnelles du Sud Ouest de la France dont la mise à l'écart laisse présager de dérives inacceptables envers l'ensemble des produits de la viande.
C'est pourquoi, je vous demande de bien vouloir revenir sur cette décision hâtive et infondée. L'ANUGA est en effet un salon international qui se doit d'assurer une représentation équitable et économiquement justifiée des produits alimentaires sur le marché mondial.
En tout état de cause, si cette mesure discriminatoire était maintenue, je tiens à vous informer que j'envisagerais de demander à l'ensemble des entreprises régionales de ne pas participer à ce salon.
Comptant sur votre diligence, je vous prie d'agréer...."etc.