Succès pour Bertrand Chamayou (P Paysud)
Démonstration en situation réelle pour ce nouvel Auditorium de Bordeaux avec ce concert inaugural offrant près de deux heures de spectacle musical à quelques 1400 privilégiés, pour la plupart invités. La programmation de la soirée, diversifiée, mais plutôt tournée vers le moderne, a permis de juger des capacités acoustiques de la salle. Disons-le, l'examen de passage a été réussi, bien que l'on soit un peu moins convaincu pour ce qui est de la perception des parties fortissimo. Le côté écrin de la salle tend à concentrer un peu trop les ondes, lesquelles peuvent indisposer les tympans un peu trop sensibles.
Il n'en reste pas moins que cet espace qui comble de plaisir Kwamé Ryan, le directeur de l'ONBA, est doté de qualités acoustiques incontestablement remarquables, et que l'on avait pas connues jusque là à Bordeaux La diffusion et la puissance du son se révèlent excellentes, permettant d'apprécier le relief entre les groupes d'instruments, et à plus forte raison l'art des solistes. Ce fut le cas pour le jeune et lisztien Bertand Chamayou mobilisé pour le concerto no2 de Saint-Saëns. Une oeuvre qui est ce qu'elle est, mais qui n'en exige pas moins une belle virtuosité. Mais là c'est l'affaire de Chamayou, et le public s'en est ben aperçu, gagnant en supplément La fille au cheveux de lin de Debussy. Pas de voix autres cependant que celles des discours officiels ( Alain Juppé, Alain Rousset, Michel Delpuech, préfet de Région) au cours de cette soirée. On attendra donc avec impatience les premier tests en la matière, en l'occurrence Mireille Delunsch et Salomé, fin mars.
Pour en revenir à cette soirée mémorable, on aura pu admirer le fonctionnement bien huilé de l'ONBA s'étalant au grand complet sur l'espace scénique, lequel est en disposition quasi centrale. Sans doute le résultat d'un travail de répétition considérable, dont les résultats se sont particulièrement faits sentir dans l 'Oiseau de Feu de Strawinsky, une éxécution ovationnée par le public. Cette oeuvre n'est pourtant pas facile , pas plus que celle d'Eötvös The Glinding of the Eagle in th Skies. Pour ceux qui n'aiment pas, cela déchire les chairs, mais c'est la partition.... Après Strawinsky qui, lui, ne renie pas les fondements de la musique, l'ONBA et Kwamé Ryan on terminé la soirée en apothéose avec une Feria magistrale, celle de Maurice Ravel.
Tout cela donne évidemment l'envie "d'y retourner". L'auditorium ouvre ses portes ce samedi. On espère qu'en temps de fonctionnement "normal", les files d'attente seront moins longues et interminables, que pour cette soirée inaugurale...
G.G.
Il n'en reste pas moins que cet espace qui comble de plaisir Kwamé Ryan, le directeur de l'ONBA, est doté de qualités acoustiques incontestablement remarquables, et que l'on avait pas connues jusque là à Bordeaux La diffusion et la puissance du son se révèlent excellentes, permettant d'apprécier le relief entre les groupes d'instruments, et à plus forte raison l'art des solistes. Ce fut le cas pour le jeune et lisztien Bertand Chamayou mobilisé pour le concerto no2 de Saint-Saëns. Une oeuvre qui est ce qu'elle est, mais qui n'en exige pas moins une belle virtuosité. Mais là c'est l'affaire de Chamayou, et le public s'en est ben aperçu, gagnant en supplément La fille au cheveux de lin de Debussy. Pas de voix autres cependant que celles des discours officiels ( Alain Juppé, Alain Rousset, Michel Delpuech, préfet de Région) au cours de cette soirée. On attendra donc avec impatience les premier tests en la matière, en l'occurrence Mireille Delunsch et Salomé, fin mars.
Pour en revenir à cette soirée mémorable, on aura pu admirer le fonctionnement bien huilé de l'ONBA s'étalant au grand complet sur l'espace scénique, lequel est en disposition quasi centrale. Sans doute le résultat d'un travail de répétition considérable, dont les résultats se sont particulièrement faits sentir dans l 'Oiseau de Feu de Strawinsky, une éxécution ovationnée par le public. Cette oeuvre n'est pourtant pas facile , pas plus que celle d'Eötvös The Glinding of the Eagle in th Skies. Pour ceux qui n'aiment pas, cela déchire les chairs, mais c'est la partition.... Après Strawinsky qui, lui, ne renie pas les fondements de la musique, l'ONBA et Kwamé Ryan on terminé la soirée en apothéose avec une Feria magistrale, celle de Maurice Ravel.
Tout cela donne évidemment l'envie "d'y retourner". L'auditorium ouvre ses portes ce samedi. On espère qu'en temps de fonctionnement "normal", les files d'attente seront moins longues et interminables, que pour cette soirée inaugurale...
G.G.
Le préfet et les élus dévoilent une plaque inaugurale (ph Paysud)