La traite (Ph copie écran vidéo CA 17)
La FDSEA de la Gironde nous transmet ce communiqué du Groupement des Producteurs de Lait de la Vallée du Dropt (Gironde, Dordogne, Lot-et-Garonne) qui s'en prend à la politique de prix de Bongrain (30 marques de fromage, dont Caprice des Dieux, Etorki, Saint-Moret,Coeur de Lion, Saint-Albret...):
"Le groupe BONGRAIN va appliquer un décrochage de - 13,87 € / 1 000 L sur le prix du lait payé aux producteurs sur les mois d’octobre, novembre et décembre à venir.
Le motif avancé par l’entreprise : une situation en avance sur le prix du litre de lait payé depuis le début de l’année, par rapport à son environnement.
Cette décision unilatérale ne passe pas !
L’entreprise doit respecter le contrat qu’elle a signé avec les producteurs. Le prix du lait en 2014 doit refléter l’état des marchés, par la prise en compte des indicateurs économiques, comme l’entreprise s’y était par ailleurs engagée précédemment.
Les responsables du Groupement examinent toutes voies de recours possibles pour pallier cette remise en cause du contrat signé."
Des producteurs de lait de la Mayenne ont adopté la même position. Du côté de l'entreprise, il semble que l'on invoque une conjoncture à la baisse aggravée par les conséquences de l'embargo russe, et la nécessité d'un rattrapage en fonction des situations régionales. Du côté de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait on pourrait s'inquiéter de cette décision du groupe Bongrain qui risque d'être suivie d'autres. Les conséquences l'embargo russe préoccupent. "Il est de la responsabilité de l’Europe de mettre en place un ensemble de mesures qui donnent aux acteurs de la filière laitière européenne le temps de se retourner. Encore faut-il que ces dispositifs soient à la hauteur du préjudice et adaptés à la situation"déclare la FNPL dans un communiqué. A une dizaine de mois de la suppression des quotas laitiers, le prix payé au producteurs pourrait bien faire parler de lui...
"Le groupe BONGRAIN va appliquer un décrochage de - 13,87 € / 1 000 L sur le prix du lait payé aux producteurs sur les mois d’octobre, novembre et décembre à venir.
Le motif avancé par l’entreprise : une situation en avance sur le prix du litre de lait payé depuis le début de l’année, par rapport à son environnement.
Cette décision unilatérale ne passe pas !
L’entreprise doit respecter le contrat qu’elle a signé avec les producteurs. Le prix du lait en 2014 doit refléter l’état des marchés, par la prise en compte des indicateurs économiques, comme l’entreprise s’y était par ailleurs engagée précédemment.
Les responsables du Groupement examinent toutes voies de recours possibles pour pallier cette remise en cause du contrat signé."
Des producteurs de lait de la Mayenne ont adopté la même position. Du côté de l'entreprise, il semble que l'on invoque une conjoncture à la baisse aggravée par les conséquences de l'embargo russe, et la nécessité d'un rattrapage en fonction des situations régionales. Du côté de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait on pourrait s'inquiéter de cette décision du groupe Bongrain qui risque d'être suivie d'autres. Les conséquences l'embargo russe préoccupent. "Il est de la responsabilité de l’Europe de mettre en place un ensemble de mesures qui donnent aux acteurs de la filière laitière européenne le temps de se retourner. Encore faut-il que ces dispositifs soient à la hauteur du préjudice et adaptés à la situation"déclare la FNPL dans un communiqué. A une dizaine de mois de la suppression des quotas laitiers, le prix payé au producteurs pourrait bien faire parler de lui...