On nous communique:
"En amont des élections présidentielles, alors que les sylviculteurs se sentent exclus du débat économique actuel, les acteurs (professionnels, scientifiques…) de la filière Aquitaine -exprimant le point de vue de Xylofutur- souhaitent attirer l’attention des candidats à la Présidence de la République sur la nécessité d’une relance de l’ensemble de la filière Forêt-Bois.
Alors que le contexte est a priori favorable (une filière amont indélocalisable, la puissance forestière de la France au sein de l’Europe, les usages du bois en plein développement, le dynamisme de la recherche française et tout particulièrement celle du Pôle de compétitivité Xylofutur)… l’argumentation qui est adressée aux candidats pointe la mauvaise santé de la filière :
- Le déficit de la balance commerciale : pour l’aval de la filière, il ne cesse de se dégrader depuis 10 ans ; sur l’ensemble de la filière, la balance est déficitaire de plus de 6 Milliards €, dont 2,4 sont imputables à l’importation massive de sciages résineux.
-Chute de l’investissement en forêt : en 15 ans, la quantité de plants forestiers utilisés est passée de 115 à 60 Millions/an ; les cours du bois stagnent, la rentabilité forestière décroit continuellement.
- Fragile et évolutif, le secteur de la scierie : ce maillon clé entre l’amont (exploitation forestière) et l’aval (deuxième transformation, bois-énergie, chimie verte) produit 8 Mm3/an.
- Désindustrialisation de la filière : depuis 2000, le nombre d’exploitants forestiers a chuté de 35%, celui des scieries de 15%, les effectifs salaries sont en baisse en raison du ralentissement de l’activité industrielle.
Cinq ans pour relancer la filière Forêt-Bois
Analysant les raisons pour lesquelles les difficultés de la filière foret-bois perdurent, les professionnels listent quelques propositions essentielles destinées à redonner rapidement de l’espoir aux sylviculteurs, aux entrepreneurs et aux 350 000 salariés directs répartis sur le territoire français.Filière complexe, diverse, sur le plan géographique, sur le plan thématique, sur le plan économique, sur le plan politique et administratif, elle doit être rendue compétitive secteur par secteur, entreprise par entreprise, territoire par territoire :
- En mettant l’innovation au service de l’économie,
- En organisant un Pôle Forêt-Bois multi échelle chargé de mettre en cohérence toutes les initiatives (nationales, régionales, territoriales), selon la démarche « agir local, penser global »,
-En renforçant le tissu économique, notamment en réaffirmant le rôle essentiel de la forêt de production
- En créant un fonds unique d’aide de l’état aux sylviculteurs, aux industriels pour financer l’innovation et les investissements qui l’accompagnent, pour soutenir les laboratoires et formations qui s’impliquent dans la démarche proposée".
Xylofutur- Le Pôle de Compétitivité Xylofutur a pour mission principale de faire émerger des projets innovants au profit de la filière forêt-bois-papier d’Aquitaine. Il a été créé en 2005 à l’initiative de la FIBA et du partenariat CAPFOREST et a obtenu le renouvellement de sa labellisation pour la période 2009-2011. Il est soutenu par l’Etat, le Conseil Régional d’Aquitaine et les Conseils Généraux d’Aquitaine.
"En amont des élections présidentielles, alors que les sylviculteurs se sentent exclus du débat économique actuel, les acteurs (professionnels, scientifiques…) de la filière Aquitaine -exprimant le point de vue de Xylofutur- souhaitent attirer l’attention des candidats à la Présidence de la République sur la nécessité d’une relance de l’ensemble de la filière Forêt-Bois.
Alors que le contexte est a priori favorable (une filière amont indélocalisable, la puissance forestière de la France au sein de l’Europe, les usages du bois en plein développement, le dynamisme de la recherche française et tout particulièrement celle du Pôle de compétitivité Xylofutur)… l’argumentation qui est adressée aux candidats pointe la mauvaise santé de la filière :
- Le déficit de la balance commerciale : pour l’aval de la filière, il ne cesse de se dégrader depuis 10 ans ; sur l’ensemble de la filière, la balance est déficitaire de plus de 6 Milliards €, dont 2,4 sont imputables à l’importation massive de sciages résineux.
-Chute de l’investissement en forêt : en 15 ans, la quantité de plants forestiers utilisés est passée de 115 à 60 Millions/an ; les cours du bois stagnent, la rentabilité forestière décroit continuellement.
- Fragile et évolutif, le secteur de la scierie : ce maillon clé entre l’amont (exploitation forestière) et l’aval (deuxième transformation, bois-énergie, chimie verte) produit 8 Mm3/an.
- Désindustrialisation de la filière : depuis 2000, le nombre d’exploitants forestiers a chuté de 35%, celui des scieries de 15%, les effectifs salaries sont en baisse en raison du ralentissement de l’activité industrielle.
Cinq ans pour relancer la filière Forêt-Bois
Analysant les raisons pour lesquelles les difficultés de la filière foret-bois perdurent, les professionnels listent quelques propositions essentielles destinées à redonner rapidement de l’espoir aux sylviculteurs, aux entrepreneurs et aux 350 000 salariés directs répartis sur le territoire français.Filière complexe, diverse, sur le plan géographique, sur le plan thématique, sur le plan économique, sur le plan politique et administratif, elle doit être rendue compétitive secteur par secteur, entreprise par entreprise, territoire par territoire :
- En mettant l’innovation au service de l’économie,
- En organisant un Pôle Forêt-Bois multi échelle chargé de mettre en cohérence toutes les initiatives (nationales, régionales, territoriales), selon la démarche « agir local, penser global »,
-En renforçant le tissu économique, notamment en réaffirmant le rôle essentiel de la forêt de production
- En créant un fonds unique d’aide de l’état aux sylviculteurs, aux industriels pour financer l’innovation et les investissements qui l’accompagnent, pour soutenir les laboratoires et formations qui s’impliquent dans la démarche proposée".
Xylofutur- Le Pôle de Compétitivité Xylofutur a pour mission principale de faire émerger des projets innovants au profit de la filière forêt-bois-papier d’Aquitaine. Il a été créé en 2005 à l’initiative de la FIBA et du partenariat CAPFOREST et a obtenu le renouvellement de sa labellisation pour la période 2009-2011. Il est soutenu par l’Etat, le Conseil Régional d’Aquitaine et les Conseils Généraux d’Aquitaine.