Le président de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie d'Aquitaine, Jean-Marie Berkcmans, lance un cri d'alarme à propos de la situation des entreprises d'Aquitaine dans une lettre à Nicolas Sarkozy.. Dans ce courrier il souligne que l'Aquitaine est durement touchée par les conséquences de la crise économique "ce qui conduit, écrit-il, de nombreuses TPE et PME, mais aussi plusieurs entreprises importantes (Couach, Delmon, Sony, Celanese...) à annoncer des plans de suppression d'emplois, ou un dépôt de bilan". Il estime même que cette région est parmi les quatre les plus touchées "si l'on se réfère au nombre de dossiers du Médiateur du crédit traités au 15 mars". JM Berkcmans rappelle au Président de la République les conséquences de la tempête Klaus, les déclarations récentes du président d'Airbus "qui ont fait naître de très fortes inquiétudes pour les sous-traitants", ainsi que le projet de LGV Sud-Europe Atlatique "qui attend toujours une décision du gouvernement".
Le président de la CRCI constate:
- "qu'aucun des projets concernant l'Aquitaine inscrits dans le plan de relance n'a, à ce jour, été mis en application";
-que le point de M Devdjian au 24 mars mentionne des projets dans 17 régions et aucun en Aquitaine;
-que les démarches de la CRCI Aquitaine auprès de l'Etat afin d'obtenir la mise en place rapide d'un fonds "FISAC tempête" n'ont toujours pas abouti".
Le président de la CRCI constate:
- "qu'aucun des projets concernant l'Aquitaine inscrits dans le plan de relance n'a, à ce jour, été mis en application";
-que le point de M Devdjian au 24 mars mentionne des projets dans 17 régions et aucun en Aquitaine;
-que les démarches de la CRCI Aquitaine auprès de l'Etat afin d'obtenir la mise en place rapide d'un fonds "FISAC tempête" n'ont toujours pas abouti".
Situation d'urgence
Jean-Marie Berckmans conclut ainsi sa lettre:" afin de préserver l'activité et la compétitivité de notre région, il nous paraît essentiel que, pour l'ensemble de ces sujets, les décisions les plus urgentes soient prises. Ceci tant pour relancer l'activité économique, notamment auprès des filières des travaux publics ou du bâtiment, que pour répondre, de manière circonstanciée,aux entreprises industrielles et commerciales touchées par la crise, et pour certaines d'entre elles, par la tempête.
"J'ose espérer que le cri d'alarme d'une région éprouvée sera entendu et que vos instructions permettront aux entreprises d'Aquitaine d'exister à part entière".
"J'ose espérer que le cri d'alarme d'une région éprouvée sera entendu et que vos instructions permettront aux entreprises d'Aquitaine d'exister à part entière".