Manif à Agen.Capture d'écran vidéo Wimfrance, You Tube
Ils ont gagné une bataille, mais peut-être pas la guerre, puisque les "grands élus" de la région (géographique) sud-ouest s'accrochent au projet. Mais le fait que la commission d'enquête ait émis un avis défavorable à l'égard des projets de ligne LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax est tout de même un évènement,. La Coordination des associations "Vigilance" LGV va le souligner au cours d'une réunion conviviale prévue à Balizac, dans le Langonnais. Une occasion de rappeler que "les associations, les élus et les habitants du Sud-Gironde se battent depuis près de 10 ans contre ce projet inutile, dévastateur et d'un coût exorbitant pour les finances publiques "
"Nous avons gagné cette première bataille, poursuit la Coordination, grâce à la mobilisation de tous: réunions publiques, table d'information, pétitions, analyses argumentées, rassemblements, manifestations, référendums locaux, délibérations des communes et autres collectivités, prises de position des élus du territoire". Elle précise aussi que la mobilisation a été très importante lors de l'enquête publique (du 14 octobre au 8 décembre 2014): la commission d'enquête a reçu plus de 14 000 contributions (dont 93 % opposées au projet) abordant 20 523 questions. Elle a noté une mobilisation particulièrement importante en Sud-Gironde, tant en nombre de contributions, de questions soulevées, de personnes présentes lors des permanences que de délibérations des communes et communautés de communes.
La Coordination se méfie cependant de l'après enquête ,et prévient:
"Le maître d’ouvrage, SNCF Réseau (ex RFF), dispose d’un délai de quatre mois pour répondre à ces conclusions. Puis le Conseil d'Etat donnera également un avis sur le projet. L'Etat dispose d'un délai de 18 mois à partir du 8 décembre 2014 (fin de l'enquête publique) pour prendre une décision éventuelle de DUP (Déclaration d'Utilité Publique).
C'est la première fois qu'un avis défavorable est donné sur un projet de LGV. Cet avis est consultatif et il est toujours possible (bien qu'assez rare) que la décision finale n'en tienne pas compte... C'est ce qu'espèrent les inconditionnels du projet qui ont déjà commencé leurs habituelles stratégies de lobbying ...Obstinés, aveugles et sourds (mais pas muets !), ils ne veulent pas lâcher prise et refusent de prendre en compte, après les nombreux rapports officiels, ce nouvel avis très argumenté et vont tenter de faire pression sur l'Etat.
L'Etat osera-t-il passer outre l'avis défavorable de la commission d'enquête ?
Nous devons rester extrêmement vigilants et maintenir notre mobilisation jusqu'à l'abandon définitif du projet"
DERNIERE MINUTE: LES "QUATRE" DEMANDENT LA POURSUITE DU PROJET
"Nous avons gagné cette première bataille, poursuit la Coordination, grâce à la mobilisation de tous: réunions publiques, table d'information, pétitions, analyses argumentées, rassemblements, manifestations, référendums locaux, délibérations des communes et autres collectivités, prises de position des élus du territoire". Elle précise aussi que la mobilisation a été très importante lors de l'enquête publique (du 14 octobre au 8 décembre 2014): la commission d'enquête a reçu plus de 14 000 contributions (dont 93 % opposées au projet) abordant 20 523 questions. Elle a noté une mobilisation particulièrement importante en Sud-Gironde, tant en nombre de contributions, de questions soulevées, de personnes présentes lors des permanences que de délibérations des communes et communautés de communes.
La Coordination se méfie cependant de l'après enquête ,et prévient:
"Le maître d’ouvrage, SNCF Réseau (ex RFF), dispose d’un délai de quatre mois pour répondre à ces conclusions. Puis le Conseil d'Etat donnera également un avis sur le projet. L'Etat dispose d'un délai de 18 mois à partir du 8 décembre 2014 (fin de l'enquête publique) pour prendre une décision éventuelle de DUP (Déclaration d'Utilité Publique).
C'est la première fois qu'un avis défavorable est donné sur un projet de LGV. Cet avis est consultatif et il est toujours possible (bien qu'assez rare) que la décision finale n'en tienne pas compte... C'est ce qu'espèrent les inconditionnels du projet qui ont déjà commencé leurs habituelles stratégies de lobbying ...Obstinés, aveugles et sourds (mais pas muets !), ils ne veulent pas lâcher prise et refusent de prendre en compte, après les nombreux rapports officiels, ce nouvel avis très argumenté et vont tenter de faire pression sur l'Etat.
L'Etat osera-t-il passer outre l'avis défavorable de la commission d'enquête ?
Nous devons rester extrêmement vigilants et maintenir notre mobilisation jusqu'à l'abandon définitif du projet"
DERNIERE MINUTE: LES "QUATRE" DEMANDENT LA POURSUITE DU PROJET