"Un seul souci:l'intérêt général"
Le poulet,le bonheur,le pré... (DR)
Les fondateurs ont bien le droit de pousser un "cocorico"! C'est l'une des plus belles réussites de l'aviculture fermière: le poulet du Gers, porté par le fameux slogan "élevé en plein air, élevé en plein Gers" est connu et apprécié du commerce et des consommateurs. Mais cela n'est pas le fait du hasard. Plutôt le résultat du pari de quelques pionniers. Le poulet du Gers se mit en état d'affronter le marché il y a de cela 40 ans sous la marque collective AVIGERS. On va donc comme il se doit fêter cet anniversaire. Ce sera le 11 décembre, dans le cadre de la SISQA (Salon de l'agroalimentaire de Midi-Pyrénées) et d'IRQUALIM (Produits d'Origine et de Qualité), à Toulouse.
Le poulet du Gers, c'est toute une histoire, et il se murmure que l'un des principaux acteurs de sa renaissance, Jean Abadie, a bien l'intention de la mettre sur le papier. Il est aussi un autre acteur des débuts qui est appelé à témoigner en tant que technicien, c'est Pierre Buffo. S'il est aujourd'hui retraité actif (il est consultant en agroalimentaire) il n'a rien oublié, et il doit intervenir au cours de ce 40e anniversaire. "Nous avons rationalisé, organisé, planifié cette aviculture fermière, rappelle-t-il, en nous appuyant sur des cahiers des charges. Nous nous sommes imposés des contraintes, mais comme nous sommes en Gascogne nous avons mis en place dès le départ un plan de contrôle. Très novateur à l’époque et très contesté…mais c’est ce qui fera notre force plus tard. Nous avons été aidé en cela par la réglementation Label qui nous servait de référence."
Le poulet du Gers, c'est toute une histoire, et il se murmure que l'un des principaux acteurs de sa renaissance, Jean Abadie, a bien l'intention de la mettre sur le papier. Il est aussi un autre acteur des débuts qui est appelé à témoigner en tant que technicien, c'est Pierre Buffo. S'il est aujourd'hui retraité actif (il est consultant en agroalimentaire) il n'a rien oublié, et il doit intervenir au cours de ce 40e anniversaire. "Nous avons rationalisé, organisé, planifié cette aviculture fermière, rappelle-t-il, en nous appuyant sur des cahiers des charges. Nous nous sommes imposés des contraintes, mais comme nous sommes en Gascogne nous avons mis en place dès le départ un plan de contrôle. Très novateur à l’époque et très contesté…mais c’est ce qui fera notre force plus tard. Nous avons été aidé en cela par la réglementation Label qui nous servait de référence."
- AU DEPART 9 GROUPEMENTS, SIX ABATTOIRS...
"Un slogan qui disait tout"
Pierre Buffo:communication à la gasconne ...(DR)
La notoriété du poulet du Gers devait grossir grâce à la démarche interprofessionnelle (incluant abattoirs et tous les autres partenaires) et sous l'effet de la publicité à la télévision et à la radio avec ce slogan inventé par Pierre Buffo "élevé en plein air, élevé en plein Gers". "Ce slogan qui disait tout", affirme Pierre Buffo, a bénéficié très rapidement d’un bon coefficient de sympathie auprès des consommateurs. C’était un peu novateur à l’époque, on anticipait la période des produits « naturels » « bio » …et en plus, du Gers".
"Nous sommes partis d’une production de 5000 poulets par semaine (Uniquement du Poulet Gris : le plus âgé des poulets sous label en France) pour atteindre dans les années 2000 : 140 000 volailles par semaine. Actuellement la production est de l’ordre de 100 000 volailles par semaine. Aujourd’hui il n’existe plus qu’un groupe d’abattoir : Les Fermiers du Sud Ouest avec 2 sites sur le Gers : Condom et Saramon. La société Fermiers du Sud Ouest est également présente dans les Landes et le Périgord."
La filière, au cours de ces 40 ans, a connu diverses tensions et restructurations, Mais l'intérêt général l'emporta toujours malgré l'esprit frondeur gascon. Maintenant si le poulet du Gers est plus que jamais en vol de croisière, c'est, souligne, Pierre Buffo grâce à l'enthousiasme partagé, aux convictions, aux tension dominées. "Nous n’avons connu des périodes de crises, de fortes tensions, mais il parait qu‘elles sont indispensables pour trouver des solutions aux problèmes. Eleveurs, accouveurs, fabricants d’aliment abattoirs se sont mis en ordre de marche et cette organisation en filière a longtemps été considérée comme un modèle pour d’autres productions : c’est ce que l’on appelle aujourd’hui de façon plus moderne les agro-chaines de valeur".De la valeur qui reste au pays pourrait-il ajouter!
"Nous sommes partis d’une production de 5000 poulets par semaine (Uniquement du Poulet Gris : le plus âgé des poulets sous label en France) pour atteindre dans les années 2000 : 140 000 volailles par semaine. Actuellement la production est de l’ordre de 100 000 volailles par semaine. Aujourd’hui il n’existe plus qu’un groupe d’abattoir : Les Fermiers du Sud Ouest avec 2 sites sur le Gers : Condom et Saramon. La société Fermiers du Sud Ouest est également présente dans les Landes et le Périgord."
La filière, au cours de ces 40 ans, a connu diverses tensions et restructurations, Mais l'intérêt général l'emporta toujours malgré l'esprit frondeur gascon. Maintenant si le poulet du Gers est plus que jamais en vol de croisière, c'est, souligne, Pierre Buffo grâce à l'enthousiasme partagé, aux convictions, aux tension dominées. "Nous n’avons connu des périodes de crises, de fortes tensions, mais il parait qu‘elles sont indispensables pour trouver des solutions aux problèmes. Eleveurs, accouveurs, fabricants d’aliment abattoirs se sont mis en ordre de marche et cette organisation en filière a longtemps été considérée comme un modèle pour d’autres productions : c’est ce que l’on appelle aujourd’hui de façon plus moderne les agro-chaines de valeur".De la valeur qui reste au pays pourrait-il ajouter!
- Pierre Buffo est pour sa part prêt à partager son expérience dans le domaine avicole à travers son activité de consultant. On peut trouver son offre dans la pièce ci-jointe