Des usines à viande de 30 000 animaux
Un "feedlot" à Baskerfield en Californie ( ph site yannarthusbertrand, reprise par Interbev)
INTERBEV, l'interprofession des viandes, lance un cri d'alarme, et appelle les citoyens à la rescousse, à propos du danger qui menace la filière viande en France et en Europe avec une éventuelle conclusion défavorable des négociations commerciales (TTIP) entre les Etats-Unis et l'UE. Cela à quelques jours de la table ronde qui doit se tenir du 22 au 26 février, à Bruxelles, entre les deux blocs économiques sur les conditions du libre-échange.
INTERBEV craint que les négociations s'accélèrent brutalement pour aboutir à un accord avant la fin de l’année. Aussi les professionnels de la filière viande bovine française ont souhaité remobiliser les élus et plus largement l’opinion publique, sur les conséquences d’une ouverture massive du marché européen à des viandes bovines américaines issues de « feedlots" . Il s'agit, rappelle INTERBEV, "de production industrialisée dans des parcs d’engraissement de bovins destinés à la production de viande à bas coût, comportant en moyenne 30 000 animaux, engraissés au maïs OGM, aux antibiotiques et aux farines animales".
La pétition, installée sur change.org entend exprimer un refus européen à l'invasion des viandes américaines. "Nous exigeons que toutes les viandes qui passent nos frontières répondent strictement au même niveau d’exigences que celui imposé, aujourd’hui, aux éleveurs européens" lit-on notamment dans le texte. Et de souligner la différence: "en France, les troupeaux de bovins de race à viande sont principalement nourris à l’herbe et les animaux disposent chacun, en moyenne, d’une surface équivalente à un terrain de football et demi pour se nourrir ! De plus, la quasi-totalité de leur alimentation est produite par l’éleveur, sur son exploitation..."
VOIR L'INTEGRALITE DE LA PETITION[
INTERBEV craint que les négociations s'accélèrent brutalement pour aboutir à un accord avant la fin de l’année. Aussi les professionnels de la filière viande bovine française ont souhaité remobiliser les élus et plus largement l’opinion publique, sur les conséquences d’une ouverture massive du marché européen à des viandes bovines américaines issues de « feedlots" . Il s'agit, rappelle INTERBEV, "de production industrialisée dans des parcs d’engraissement de bovins destinés à la production de viande à bas coût, comportant en moyenne 30 000 animaux, engraissés au maïs OGM, aux antibiotiques et aux farines animales".
- UN MANIFESTE ET UNE PETITION
La pétition, installée sur change.org entend exprimer un refus européen à l'invasion des viandes américaines. "Nous exigeons que toutes les viandes qui passent nos frontières répondent strictement au même niveau d’exigences que celui imposé, aujourd’hui, aux éleveurs européens" lit-on notamment dans le texte. Et de souligner la différence: "en France, les troupeaux de bovins de race à viande sont principalement nourris à l’herbe et les animaux disposent chacun, en moyenne, d’une surface équivalente à un terrain de football et demi pour se nourrir ! De plus, la quasi-totalité de leur alimentation est produite par l’éleveur, sur son exploitation..."
VOIR L'INTEGRALITE DE LA PETITION[