Comme chaque année à cette époque, les producteurs de la Coopérative Périgord-Tabac ont tenu leurs assemblées générales de la Caisse d'assurance et Coopérative. La coopérative reste résolument optimiste, mais réaliste face aux difficultés, à un marché de plus en plus exigeant, et recherche de nouveaux producteurs.
Ce sont les élus locaux Jean-Louis Sudreau, adjoint au maire de Bassillac et Auberoche et Alain Cournil, représentant Jacques Auzou, président du Grand Périgueux, qui accueillirent les participants dans la salle des fêtes de Blis -et- Born. Ensuite Francis Marin, président de la Caisse d'Assurance ouvrit la séance par l'assemblée générale de la Caisse d'Assurance Périgueux.
2017 et 2018 : deux années sans trop de pertes – En ce qui concerne les pertes de récoltes, l'année 2017, plutôt humide, a entraîné des pertes de 3,94% supérieures à 2016 avec 3,14%, mais rien à voir avec l'année catastrophique de 2013. Après une année 2017 plutôt satisfaisante tant sur le plan qualitatif que quantitatif, l'année 2018, avec un début de campagne calamiteux et un été avec des tempêtes, orages de grêle,… devrait donner des résultats inférieurs à 2017 sans être catastrophiques.
Sur le plan administratif, afin de faire coïncider les exercices comptables de Groupama et celui des Caisses d'Assurances des Producteurs de Tabac, il a été décidé d'arrêter les comptes au 31 décembre.
Ce sont les élus locaux Jean-Louis Sudreau, adjoint au maire de Bassillac et Auberoche et Alain Cournil, représentant Jacques Auzou, président du Grand Périgueux, qui accueillirent les participants dans la salle des fêtes de Blis -et- Born. Ensuite Francis Marin, président de la Caisse d'Assurance ouvrit la séance par l'assemblée générale de la Caisse d'Assurance Périgueux.
2017 et 2018 : deux années sans trop de pertes – En ce qui concerne les pertes de récoltes, l'année 2017, plutôt humide, a entraîné des pertes de 3,94% supérieures à 2016 avec 3,14%, mais rien à voir avec l'année catastrophique de 2013. Après une année 2017 plutôt satisfaisante tant sur le plan qualitatif que quantitatif, l'année 2018, avec un début de campagne calamiteux et un été avec des tempêtes, orages de grêle,… devrait donner des résultats inférieurs à 2017 sans être catastrophiques.
Sur le plan administratif, afin de faire coïncider les exercices comptables de Groupama et celui des Caisses d'Assurances des Producteurs de Tabac, il a été décidé d'arrêter les comptes au 31 décembre.
Production relativement stable
Malgré une baisse lente mais régulière, le président Laurent Testut reste satisfait, même si la récolte 2018 s'annonce comme une année sinistrée. En 2018, Périgord Tabac comptait 307 ha (dont 200 ha en Burley et 107 ha en Virginie dont 9 ha en Bio) en comparaison avec 2017, où l'on avait 328 ha (216 ha en Burley, 104 en Virginie et 8 ha en Virginie Bio) pour moins de 150 producteurs comme l'a détaillé dans son rapport Jean-Louis Duron, président de la Fédération d'Auvergne-Bourbonnais. Certes, il y a des défections, mais la tabaculture attire encore des jeunes agriculteurs intéressés par une production rémunératrice. Le président Laurent Testut, dans son rapport d'orientation 2019 confirme que dans un contexte extrêmement difficile, l'usine de 1ère transformation de Sarlat représente un atout non négligeable, notamment avec l'accord sur 3 ans signé avec le groupe international Alliance One. Les débouchés pour un tabac français de qualité (Burley et Virginie) existent, mais il reste encore une marge de progrès pour améliorer la qualité
En conclusion Laurent Testut souligne que la coopérative Périgord Tabac doit se donner les moyens de continuer dans un contexte de plus en plus hostile au tabac et dans un espace agricole compliqué. Il précise que "2019 sera l'année où des mesures appropriées devront être prises afin d'assurer la bonne marche de nos structures et leur pérennité". Laurent Testut souhaite également que les producteurs "envisagent l'avenir de la production tabacole avec optimisme et confiance".
R.D.
Plus d'infos sur Périgord tabac : http://www.perigordtabac.com
En conclusion Laurent Testut souligne que la coopérative Périgord Tabac doit se donner les moyens de continuer dans un contexte de plus en plus hostile au tabac et dans un espace agricole compliqué. Il précise que "2019 sera l'année où des mesures appropriées devront être prises afin d'assurer la bonne marche de nos structures et leur pérennité". Laurent Testut souhaite également que les producteurs "envisagent l'avenir de la production tabacole avec optimisme et confiance".
R.D.
- Notre photo : de g. à d.:
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