"Manger numérique, ou comment le numérique modifie nos manières de consommer et de produire" tel était le thème de la deuxième conférence sur l'alimentation en Nouvelle-Aquitaine organisée par l'ANAA,Tv7, en partenariat avec Sud Ouest, qui était diffusée en direct sur Youtube. Ce long échange d'une matinée voyait notamment la participation d'Erik Orsenna et du directeur général de Aladin Farm et du groupe de coopératives agricoles INVIVO, Thierry Blandinières. Participation aussi de nouvelles structures moins connues mais dans l'air du temps telles Farmer Analyst France, Miimosa, Too Good too Go. Comme un retour à l'époque d'Aliénor avec tous ces anglicismes, lesquels ne manquèrent pas d'agacer notre académicien. Celui-ci devait cependant avouer qu'il admet agribashing pour évoquer le dénigrement du monde agricole "parce qu'il n'a pas trouvé mieux". Mais il espère bien rebrancher l'Académie sur le sujet dès que cela sera possible.
Reste que ce regard sur le numérique alimentaire a fait ressortir les avantages de la méthode: culture de la proximité, récupération de la valeur ajoutée sur le dos du commerce intermédiaire, formules astucieuses telle que la possibilité de déguster les pruneaux de son propre prunier loué dans le Lot-et-Garonne. On connaissait déjà cela avec la vigne. De là à considérer que le système peut être généralisé il y a un pas. D'ailleurs -c'était à propos du bio- Thierry Blandinières a mis en garde les adeptes du tout beau tout bio:" si on passait au tout bio on verrait nos importations alimentaires augmenter de 50%". A ses yeux il est aussi nécessaire d'encourager la compétitivité des grandes cultures.
Le numérique en alimentation, ce n'est pas que des formules inédites. La COVID a fait exploser les commandes par le Net, l'activité des drives de la grande distribution, les drives fermiers, les livraisons à domicile comme le fait Place du Marché-Toupargel partout en France. On ne manque pas d'occasions de faire ses emplettes avec la souris...
LA VIDEO DE LA CONFERENCE
Reste que ce regard sur le numérique alimentaire a fait ressortir les avantages de la méthode: culture de la proximité, récupération de la valeur ajoutée sur le dos du commerce intermédiaire, formules astucieuses telle que la possibilité de déguster les pruneaux de son propre prunier loué dans le Lot-et-Garonne. On connaissait déjà cela avec la vigne. De là à considérer que le système peut être généralisé il y a un pas. D'ailleurs -c'était à propos du bio- Thierry Blandinières a mis en garde les adeptes du tout beau tout bio:" si on passait au tout bio on verrait nos importations alimentaires augmenter de 50%". A ses yeux il est aussi nécessaire d'encourager la compétitivité des grandes cultures.
Le numérique en alimentation, ce n'est pas que des formules inédites. La COVID a fait exploser les commandes par le Net, l'activité des drives de la grande distribution, les drives fermiers, les livraisons à domicile comme le fait Place du Marché-Toupargel partout en France. On ne manque pas d'occasions de faire ses emplettes avec la souris...
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