Ph copie d'écran video France3 Aqutaine
En bon politique, et avec tout son art de la communication, le Premier ministre, a su trouver le ton qui plait aux jeunes agriculteurs dans son discours de passage à Saint-Jean d'Illac (33) aux Terres de Jim. Notamment en insistant sur les valeurs représentées par le monde paysan, sur la dureté du travail, et sur le fait que l'agriculture est un métier d'avenir. En réaffirmant aussi que l'installation des jeunes agriculteurs doit être une priorité. Or, lorsque l'on pense installation,on pense également terres. Sur ce point il a rappelé que la loi d'avenir qui doit être adoptée le 11 septembre prévoit leur préservation à l'égard de l'urbanisme, mais aussi des agrandissements excessifs d'exploitations. Ce n'est sans doute pas la meilleure façon d'encourager la compétitivité des entreprises agricoles, même si les dispositions se justifient sur le plan écologique et social. Valls a repris de credo de Stephane Le Foll selon lequel les exploitations peuvent être agroécologiques et performantes.
Le Premier ministre est allé aussi dans le sens des attentes agricoles en annonçant que la France va s'employer à la remise en chantier de la directive nitrates agricoles, sans faire allusion au clash qui vient de se produire sur ce sujet des zones vulnérables au niveau Adour-Garonne, l'administration ne voulant rien entendre, ce qui a éveillé l'ire de Dominique Graciet. De toute évidence la France aura fort à faire pour faire modifier par Bruxelles une directive vieille de 23 ans.
En revanche il a annoncé que la France a obtenu satisfaction pour ce qui est du régime des aides PAC en GAEC. Manuel Valls a aussi évoqué l'embargo russe pour lesquels les vins ne sont pas concernés, mais qui touche d'autres produits alimentaires. Les ministres de l'Agriculture s'en sont inquiétés à Bruxelles, et mobilisent 200 millions d'€. Le Premier ministre s'est par ailleurs contenté d'affirmer de la vigilance à l'égard du traité transatlantique en négociation.
En résumé, on est plus dans le pré carré que dans l'ambition et l'offensive...
G.G.
Dimanche 7 septembre-Les meilleurs laboureurs ont été Irlandais Tracey Eamonn et le Français Fabien Landre sacrés champions du monde de labour, le premier sur prairie, et le second sur chaume. 62 candidats venus de 31 pays y ont participé.
Le Premier ministre est allé aussi dans le sens des attentes agricoles en annonçant que la France va s'employer à la remise en chantier de la directive nitrates agricoles, sans faire allusion au clash qui vient de se produire sur ce sujet des zones vulnérables au niveau Adour-Garonne, l'administration ne voulant rien entendre, ce qui a éveillé l'ire de Dominique Graciet. De toute évidence la France aura fort à faire pour faire modifier par Bruxelles une directive vieille de 23 ans.
En revanche il a annoncé que la France a obtenu satisfaction pour ce qui est du régime des aides PAC en GAEC. Manuel Valls a aussi évoqué l'embargo russe pour lesquels les vins ne sont pas concernés, mais qui touche d'autres produits alimentaires. Les ministres de l'Agriculture s'en sont inquiétés à Bruxelles, et mobilisent 200 millions d'€. Le Premier ministre s'est par ailleurs contenté d'affirmer de la vigilance à l'égard du traité transatlantique en négociation.
En résumé, on est plus dans le pré carré que dans l'ambition et l'offensive...
G.G.
Dimanche 7 septembre-Les meilleurs laboureurs ont été Irlandais Tracey Eamonn et le Français Fabien Landre sacrés champions du monde de labour, le premier sur prairie, et le second sur chaume. 62 candidats venus de 31 pays y ont participé.