La rencontre (Ph région Aquitaine)
Jean-François Macaire, président de la Région Poitou-Charentes, Gérard Vandenbroucke, président de la Région Limousin et Alain Rousset, président de la Région Aquitaine se sont rencontrés à Poitiers ce mardi. Dans une déclaration commune en forme de programme , ils "s'engagent avec énergie dans la réforme territoriale dans laquelle ils voient une opportunité historique pour construire un nouveau modèle d'innovation économique, social, culturel et de développement durable, contribuant ainsi au redressement de la France."
Voici de larges extraits du texte:
"Pendant la période de préparation que constituera l'année 2015, les présidents des trois Régions existantes s'engagent ensemble à :
- Mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garantir la continuité de l'action publique au 1er janvier 2016 ;
- Proposer à leurs assemblées des actions communes permettant de tirer parti dès 2015 des meilleures pratiques de chacune des trois Régions ;
- Susciter des échanges accrus entre les habitants et les acteurs des 3 régions.
"La nouvelle Région devra être structurée de manière à ce que les services publics dont elle aura la responsabilité soient organisés au niveau territorial le plus pertinent pour satisfaire de manière optimale les besoins de ses habitants.
Le siège de la nouvelle Région sera à Bordeaux. L'administration régionale sera répartie sur 3 pôles territoriaux à Bordeaux, Limoges et Poitiers.
La localisation des services associera à chaque étape les agents du service public et les acteurs des territoires. Elle sera définie afin de garantir la mise en œuvre efficiente des services de proximité et de prendre en compte les compétences et savoir-faire acquis par chaque territoire. De nouvelles méthodes de travail, ciblées par exemple sur les systèmes d'information, seront proposées.
La nouvelle organisation ne devra pas entraîner de charges nouvelles pour les contribuables, sans augmentation d'impôts.
L'exécutif de la nouvelle Région assurera les engagements pris par les Régions existantes, notamment au titre des politiques contractuelles spécifiques avant la fusion (contrats de territoires, Contrat de Plan Etat-Région, Fonds européens) ; de la même manière, il continuera dans le cadre de la loi à appliquer dans une période intermédiaire les règlements d'intervention de chacune des trois Régions. Dans les deux cas, l'objectif sera d'aboutir à la mise en place de politiques communes qui prendront en compte les spécificités des territoires.
-Gestion des Ressources Humaines.
- une politique de mobilité commune concernant les TER et les actions liées aux LGV ;
- une politique commune de soutien et d'accompagnement des PME y compris en fonds propres dans la perspective de l'usine du futur ;
- un projet numérique d'aménagement et de développement du territoire : préfigurer une structure commune de gestion et de commercialisation des réseaux numériques pour bonifier les offres des opérateurs et accélérer le déploiement sur les territoires, notamment en zones rurales ;
- un projet climatique pour la transition énergétique dans le bâtiment et les transports".
Voici de larges extraits du texte:
"Pendant la période de préparation que constituera l'année 2015, les présidents des trois Régions existantes s'engagent ensemble à :
- Mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garantir la continuité de l'action publique au 1er janvier 2016 ;
- Proposer à leurs assemblées des actions communes permettant de tirer parti dès 2015 des meilleures pratiques de chacune des trois Régions ;
- Susciter des échanges accrus entre les habitants et les acteurs des 3 régions.
"La nouvelle Région devra être structurée de manière à ce que les services publics dont elle aura la responsabilité soient organisés au niveau territorial le plus pertinent pour satisfaire de manière optimale les besoins de ses habitants.
Le siège de la nouvelle Région sera à Bordeaux. L'administration régionale sera répartie sur 3 pôles territoriaux à Bordeaux, Limoges et Poitiers.
La localisation des services associera à chaque étape les agents du service public et les acteurs des territoires. Elle sera définie afin de garantir la mise en œuvre efficiente des services de proximité et de prendre en compte les compétences et savoir-faire acquis par chaque territoire. De nouvelles méthodes de travail, ciblées par exemple sur les systèmes d'information, seront proposées.
La nouvelle organisation ne devra pas entraîner de charges nouvelles pour les contribuables, sans augmentation d'impôts.
L'exécutif de la nouvelle Région assurera les engagements pris par les Régions existantes, notamment au titre des politiques contractuelles spécifiques avant la fusion (contrats de territoires, Contrat de Plan Etat-Région, Fonds européens) ; de la même manière, il continuera dans le cadre de la loi à appliquer dans une période intermédiaire les règlements d'intervention de chacune des trois Régions. Dans les deux cas, l'objectif sera d'aboutir à la mise en place de politiques communes qui prendront en compte les spécificités des territoires.
- La priorité est mise sur les fonctions supports :
-Gestion des Ressources Humaines.
- Les premières actions communes:
- une politique de mobilité commune concernant les TER et les actions liées aux LGV ;
- une politique commune de soutien et d'accompagnement des PME y compris en fonds propres dans la perspective de l'usine du futur ;
- un projet numérique d'aménagement et de développement du territoire : préfigurer une structure commune de gestion et de commercialisation des réseaux numériques pour bonifier les offres des opérateurs et accélérer le déploiement sur les territoires, notamment en zones rurales ;
- un projet climatique pour la transition énergétique dans le bâtiment et les transports".
François Bayrou sur BFM:"les grandes régions sont une absurdité"
La grande région Aquitaine Poitou-Charentes Limousin se résumerait en un drôle de sigle:APOIL. En Poitou-Charentes on propose "Sud Ouest Atlantique". Rousset veut conserver "Aquitaine", mais cela donne à celle-ci un air d'absorber les autres...
Interrogé sur BFM le président du Modem François Bayrou n'est quant à lui pas tendre pour le découpage de la France en 13 qui gomme l'identité ds territoires, et ne réduit pas le nombre des fonctionnaires territoriaux. "Plus c'est grand, plus il en faut" dit-il.
Interrogé sur BFM le président du Modem François Bayrou n'est quant à lui pas tendre pour le découpage de la France en 13 qui gomme l'identité ds territoires, et ne réduit pas le nombre des fonctionnaires territoriaux. "Plus c'est grand, plus il en faut" dit-il.