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En ce mois de juillet, la 140 C 27, joyau de l'histoire ferroviaire, retrouve entre Anduze et Saint-Jean-du-Gard, l’écrin des Cévennes désormais inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle est à présent la plus grosse locomotive en circulation régulière sur un chemin de fer touristique français. Après vingt ans d’absence, la grande dame d’acier, toute de noir vêtue, accusant quelque 150 tonnes en ordre de marche, et d’une puissance de 1400 cv, assure les six circulations quotidiennes en tant que premier train touristique à vapeur de France. La 140 C 27, qui n’était plus exploitée depuis 1991, avait quitté le territoire français le 22 février 2008 pour rejoindre l’ex- Allemagne de l’Est où elle a été entièrement restaurée.
Trois ans de travail- Trois années auront été nécessaires pour lui redonner son visage d’origine. La restauration de la locomotive, classée monument historique, aura nécessité plus de 10.000 heures de travail et une enveloppe de plus de 650 000 euros. Acquise en 1974 auprès de la SNCF, la 140 C 27 est l’une des dernières locomotives de sa série sur le territoire français. Construite en 1917, cette locomotive fut, entre autres, destinée à la traction des trains d’artillerie lourde sur les voies ferrées au temps de la Grande Guerre.
Divertissement- Maintenant, à bord de voitures historiques, sur la ligne sinueuse et escarpée qui relie Anduze à Saint-Jean-du-Gard, le Train à Vapeur des Cévennes propose un divertissement familial riche en émotions et offre des panoramas exceptionnels sur la vallée des Gardons. Sur une voie unique, longue de 13 km, le train franchit 4 tunnels et 8 viaducs, découvrant paysages verdoyants et monts escarpés, dont la fameuse porte des Cévennes. Seul train touristique français à avoir reçu les labels « qualité tourisme » et « tourisme et handicap », le Train à Vapeur des Cévennes accueille les personnes à mobilité réduite ; les aménagements profitent aussi aux personnes âgées ou encore aux landaus et poussettes. Le retour de la 140 C 27 en pays cévenol marque l’hommage appuyé que François ZIELINGER, propriétaire du Train à Vapeur des Cévennes, souhaitait rendre à son frère Benoît, disparu en 1989, après avoir fondé en 1986, avec cette locomotive, la CITEV, compagnie exploitant le Train à Vapeur des Cévennes.
Trois ans de travail- Trois années auront été nécessaires pour lui redonner son visage d’origine. La restauration de la locomotive, classée monument historique, aura nécessité plus de 10.000 heures de travail et une enveloppe de plus de 650 000 euros. Acquise en 1974 auprès de la SNCF, la 140 C 27 est l’une des dernières locomotives de sa série sur le territoire français. Construite en 1917, cette locomotive fut, entre autres, destinée à la traction des trains d’artillerie lourde sur les voies ferrées au temps de la Grande Guerre.
Divertissement- Maintenant, à bord de voitures historiques, sur la ligne sinueuse et escarpée qui relie Anduze à Saint-Jean-du-Gard, le Train à Vapeur des Cévennes propose un divertissement familial riche en émotions et offre des panoramas exceptionnels sur la vallée des Gardons. Sur une voie unique, longue de 13 km, le train franchit 4 tunnels et 8 viaducs, découvrant paysages verdoyants et monts escarpés, dont la fameuse porte des Cévennes. Seul train touristique français à avoir reçu les labels « qualité tourisme » et « tourisme et handicap », le Train à Vapeur des Cévennes accueille les personnes à mobilité réduite ; les aménagements profitent aussi aux personnes âgées ou encore aux landaus et poussettes. Le retour de la 140 C 27 en pays cévenol marque l’hommage appuyé que François ZIELINGER, propriétaire du Train à Vapeur des Cévennes, souhaitait rendre à son frère Benoît, disparu en 1989, après avoir fondé en 1986, avec cette locomotive, la CITEV, compagnie exploitant le Train à Vapeur des Cévennes.