Le vin ne devrait pas pourtant être montré du doigt par ceux qui croient aux vertus économiques et politiques de la mondialisation. N'est-il pas par excellence un bien que l'on produit d'un côté du monde, et que l'on consomme de l'autre? Et mondialement, le marché du vin ne se porte pas si mal que cela: plus de 31 milliards de bouteilles achetées dans le monde en 2007, apparition de nouveaux pays consommateurs, et perspectives de croissance de la 6% sur 5 ans de la consommation mondiale de vins.
On parle donc surtout anglais dans les allées de Vinexpo. Ce n'est pas nouveau, mais peut-être plus perceptible que lors des éditions précédentes, comme si dans tout cela, le français et le Français, ne jouaient plus le premier rôle. Cest pourtant la filière viti-vinicole qui occupe la plus grande surface d'exposition devant l'italie et l' Espagne. Chili, Argentine, Etats-Unis, et pour la première fois le Brésil, sont également présents. Participer au Vinexpo de Bordeaux est un honneur, une sorte de validation pour ces pays. Alors qu'un certain microcosme franco-français cultive une contre culture du vin qui ne favorise pas le commerce, en particulier pour les petits producteurs qui n'ont pas toujours accès à l'exportation. On joue une fois de plus à se faire du mal alors que le vin est un des éléments sur lesquels repose notre culture et notre savoir vivre.
On parle donc surtout anglais dans les allées de Vinexpo. Ce n'est pas nouveau, mais peut-être plus perceptible que lors des éditions précédentes, comme si dans tout cela, le français et le Français, ne jouaient plus le premier rôle. Cest pourtant la filière viti-vinicole qui occupe la plus grande surface d'exposition devant l'italie et l' Espagne. Chili, Argentine, Etats-Unis, et pour la première fois le Brésil, sont également présents. Participer au Vinexpo de Bordeaux est un honneur, une sorte de validation pour ces pays. Alors qu'un certain microcosme franco-français cultive une contre culture du vin qui ne favorise pas le commerce, en particulier pour les petits producteurs qui n'ont pas toujours accès à l'exportation. On joue une fois de plus à se faire du mal alors que le vin est un des éléments sur lesquels repose notre culture et notre savoir vivre.
L'art au secours du vin
En tout cas cette édition de Vinexpo qui réunit 48 pays et 2400 exposants nous montre que l'art de faire le vin et l'art tout court peuvent faire bon voisinage, se raconter et se rencontrer. C'est ainsi que les espaces détente, et les allées extérieures de ce Salon sont agrémentées de sculptures monumentales avec des oeuvres de Jim Dine, William Sweetlove, Yves Guérin, Christophe Doucet. Quelque 40 pièces contemporaines prêtées par des galeries et des collectionneurs qui tendent à donner un côté moderne au vin. Ce qui n'empêche pas que côté salon, nombre de groupes viticoles tablent sur l'image "terroir "du noble breuvage. On aurait pu aussi évoquer le vin et la musique, en particulier la place qu'il tient dans les opéras. Ce sera peut-être pour une autre fois.
En tout cas on s'efforcera d'apporter des réponses aux détracteurs du vin mardi au cours de la conférence "Savoir boire, savoir vivre". La Sopexa qui vient par ailleurs de se doter d'un nouveau président en la personne de Jean-Michel Lemétayer va démontrer pour sa part mercred, que les perspectives ne sont pas si négatives pour le vin, et que les méthodes françaises demeurent une référence en la matière.
En tout cas on s'efforcera d'apporter des réponses aux détracteurs du vin mardi au cours de la conférence "Savoir boire, savoir vivre". La Sopexa qui vient par ailleurs de se doter d'un nouveau président en la personne de Jean-Michel Lemétayer va démontrer pour sa part mercred, que les perspectives ne sont pas si négatives pour le vin, et que les méthodes françaises demeurent une référence en la matière.