Joël Forgeau (à gauche)lors d'une venue à Bordeaux,au CIVB (Ph Paysud)
Vin et Société, l'instance de représentation de la filière viti-vinicole, commente la remise en cause, par le Conseil Constitutionnel, de l'article concernant la clarification de la loi Evin, résultat d'un amendement du Sénat et de concessions gouvernementales, amendement issu lui-même de diverses péripéties, et critiqué par les ligues anti-alcools. Vin et Société réagit avec modération:
"Au travers de Vin & Société, les 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France prennent acte de la décision du Conseil Constitutionnel.Ce dernier n’a pas remis en cause l’objectif de la clarification de la loi Evin portée par le Gouvernement, mais considère que ces dispositions ne sont pas directement liées au projet de loi pour la croissance et l’activité, dit projet de loi Macron.
Le Gouvernement avait porté cette sécurisation juridique suite aux débats parlementaires durant lesquels des élus de toutes sensibilités politiques avaient plébiscité la nécessaire distinction entre information et publicité pour lutter contre l’autocensure sur le vin et les régions viticoles dans les médias. L’objectif était de lever le flou juridique qui avait entrainé la condamnation de plusieurs articles de presse requalifiés en publicité. En effet, toute évocation du vin est aujourd’hui considérée en France comme de la publicité par les juges et cette insécurité complique grandement le travail d’information journalistique et oenotouristique .«Nous souhaitons vivement que l'engagement de clarification fait par le Président de la République et le Gouvernement à toutes les régions viticoles, véritables poumons économiques pour notre pays, soit tenu. Nous restons mobilisés et confiants pour la suite. L'œnotourisme est un axe majeur de développement de notre activité et les journalistes doivent pouvoir informer sur notre produit et nos régions sans craindre une assimilation de leur travail à de la publicité. Le respect de cet engagement politique est un choix de raison et d’efficacité »conclut Joël Forgeau, président de Vin & Société."
"Au travers de Vin & Société, les 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France prennent acte de la décision du Conseil Constitutionnel.Ce dernier n’a pas remis en cause l’objectif de la clarification de la loi Evin portée par le Gouvernement, mais considère que ces dispositions ne sont pas directement liées au projet de loi pour la croissance et l’activité, dit projet de loi Macron.
Le Gouvernement avait porté cette sécurisation juridique suite aux débats parlementaires durant lesquels des élus de toutes sensibilités politiques avaient plébiscité la nécessaire distinction entre information et publicité pour lutter contre l’autocensure sur le vin et les régions viticoles dans les médias. L’objectif était de lever le flou juridique qui avait entrainé la condamnation de plusieurs articles de presse requalifiés en publicité. En effet, toute évocation du vin est aujourd’hui considérée en France comme de la publicité par les juges et cette insécurité complique grandement le travail d’information journalistique et oenotouristique .«Nous souhaitons vivement que l'engagement de clarification fait par le Président de la République et le Gouvernement à toutes les régions viticoles, véritables poumons économiques pour notre pays, soit tenu. Nous restons mobilisés et confiants pour la suite. L'œnotourisme est un axe majeur de développement de notre activité et les journalistes doivent pouvoir informer sur notre produit et nos régions sans craindre une assimilation de leur travail à de la publicité. Le respect de cet engagement politique est un choix de raison et d’efficacité »conclut Joël Forgeau, président de Vin & Société."