Protourisme:un dossier à St Georges d'Oléron (ph DR)
Les résultats de deux sondages concernant le tourisme et le départ en vacances des Français -qui sont en plusieurs points contradictoires- portent à s'interroger. Selon Protourisme et l'institut Omnibus (communiqué par l'Agence Hémisphère Sud) 31,5 millions de Français partiront cet été, soit 1,3 million de plus qu’en 2018 avec un budget moyen pour une famille de 4 personnes qui s’élève à 1 784€, soit 119€ de plus.
L'IFOP, dans le cadre d'une autre enquête, voit les choses différemment et décèle une régression du côté des "gilets jaunes".
Selon la première étude 47% des Français disent partir en vacances en juillet-août contre 45 % l’an passé. "Parmi les partants, on constate une progression de toutes les catégories de +2 points à +5 points, à l’exception des employés (44 % de partants contre 47 % l’an passé). Les cadres sont ceux qui partent le plus avec un taux de départ de 63 % et les retraités représentent la catégorie qui part le moins à cette période avec un taux de départ d’un tiers d’entre eux seulement".
On constate néanmoins les conséquences du plafonnement des retraites par le gouvernement. Un décalage apparaît également entre les grandes villes et les autres:"toutes les zones géographiques progressent, à l’exception des petites villes de 2 000 à 20 000 habitants qui comptent une baisse de 2 points des partants avec 43 % cette année contre 45 % l’an dernier."
Selon la récente étude de l'IFOP effectuée pour la Fondation Jean Jaurès et l'UNAT "au cours des cinq dernières années, deux tiers des Français déclarent avoir été contraints de renoncer à partir en vacances d’été pour des raisons financières, 4 personnes sur 10 y ayant été obligés « souvent » . L'IFOP commente sur son site: "la fréquence de renoncement aux vacances d’été varie très significativement selon le niveau social. Le renoncement fréquent constitue ainsi la norme dans les milieux modestes et pauvres (>50 %), est presque majoritaire (48 %) au sein de la classe moyenne inférieure. Il est beaucoup plus minoritaire (21 %) parmi les classes moyennes supérieures et marginal parmi le public aisé (11 %). Les plus hauts taux de renoncement aux vacances sont atteints parmi les Français qui se disent « gilets jaunes » : 61 % des « gilets jaunes » disent avoir dû renoncer « souvent » à des vacances pour des raisons financières contre 45 % pour ceux qui ne se disent pas « gilets jaunes » mais soutiennent le mouvement."
L'IFOP, dans le cadre d'une autre enquête, voit les choses différemment et décèle une régression du côté des "gilets jaunes".
Selon la première étude 47% des Français disent partir en vacances en juillet-août contre 45 % l’an passé. "Parmi les partants, on constate une progression de toutes les catégories de +2 points à +5 points, à l’exception des employés (44 % de partants contre 47 % l’an passé). Les cadres sont ceux qui partent le plus avec un taux de départ de 63 % et les retraités représentent la catégorie qui part le moins à cette période avec un taux de départ d’un tiers d’entre eux seulement".
On constate néanmoins les conséquences du plafonnement des retraites par le gouvernement. Un décalage apparaît également entre les grandes villes et les autres:"toutes les zones géographiques progressent, à l’exception des petites villes de 2 000 à 20 000 habitants qui comptent une baisse de 2 points des partants avec 43 % cette année contre 45 % l’an dernier."
Selon la récente étude de l'IFOP effectuée pour la Fondation Jean Jaurès et l'UNAT "au cours des cinq dernières années, deux tiers des Français déclarent avoir été contraints de renoncer à partir en vacances d’été pour des raisons financières, 4 personnes sur 10 y ayant été obligés « souvent » . L'IFOP commente sur son site: "la fréquence de renoncement aux vacances d’été varie très significativement selon le niveau social. Le renoncement fréquent constitue ainsi la norme dans les milieux modestes et pauvres (>50 %), est presque majoritaire (48 %) au sein de la classe moyenne inférieure. Il est beaucoup plus minoritaire (21 %) parmi les classes moyennes supérieures et marginal parmi le public aisé (11 %). Les plus hauts taux de renoncement aux vacances sont atteints parmi les Français qui se disent « gilets jaunes » : 61 % des « gilets jaunes » disent avoir dû renoncer « souvent » à des vacances pour des raisons financières contre 45 % pour ceux qui ne se disent pas « gilets jaunes » mais soutiennent le mouvement."