Le président de la Chambre d'Agriculture de la Gironde, Jean-Louis Dubourg, a participé le 3 août à une rencontre avec le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau, aux côtés de parlementaires girondins et de représentants de la filière agricole et viticole du département.
Au menu des discussions : la situation des agriculteurs et des sylviculteurs suite aux différents accidents climatiques. Et surtout, les solutions à envisager.
Les échanges ont été riches entre Marc Fesneau et la délégation composée de Jean-Louis Dubourg, président de la Chambre d'Agriculture, de la sénatrice Nathalie Delattre et des députés Sophie Mette, Florent Boudie et Pascal Lavergne. Participaient également Laurence Impériale et Sandrine Letourneau (viticultrices victimes des épisodes de grêle de juin dernier), Jean-Pierre Durand (négociant), Bernard Farges (coopérateur président du CNIV), Stéphane Gabard (président de l’ODG Bordeaux et Bordeaux Supérieur), Régis Falxa (président des Vignerons Indépendants de Gironde), Jean-Marie Garde (président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux), Jean-Samuel Eynard (président de la FDSEA 33) et Vincent Bougès (président des Jeunes Agriculteurs Gironde).
Les discussions ont d'abord porté sur la situation économique et commerciale de la filière viticole dans le département. Une filière qui traverse une crise structurelle laissant de nombreux viticulteurs dans le désarroi.
Dans ce contexte difficile, la délégation girondine a trouvé un ministre à l’écoute même si beaucoup de points restent à concrétiser.
« Marc Fesneau s'est montré particulièrement attentif" se réjouit Jean-Louis Dubourg, "sur notre demande de ne pas prendre en considération dans le calcul de la moyenne olympique des années avec sinistre." Le ministre s'est engagé à étudier de près cette proposition sur le plan juridique, qui implique un accord européen.
Le sujet de l’assurance des pépinières viticoles a également été abordé, car pour le moment ce secteur déterminant pour la filière reste sans réponse adaptée des assureurs.
Concernant, la prévention du risque grêle, le ministre souhaite renforcer les dispositifs existants. A ce titre il s’est engagé à rencontrer Dominique Fédieu, Président de l'ANELFA (Association Nationale d'Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques).
Le ministre a annoncé l'élargissement du fonds d'urgence créé il y a quelques mois suite aux épisodes de gel. Ce fonds, désormais destiné également aux victimes de la grêle, est abondé à hauteur de 40 millions d'euros.
En Gironde, ces aides viendront en complément du Fonds de Solidarité mis en place par la Chambre d'Agriculture grâce aux contributions de Bordeaux Métropole, du Conseil Départemental de la Gironde, de la CALI.
Néanmoins Jean-Louis Dubourg espère qu’une solution puisse être trouvée pour au moins les viticulteurs sinistrés suite aux épisodes climatiques de cette année.
Concernant la demande d’une prime à l’arrachage, le ministre a rappelé le cadre européen très contraint et souhaite trouver une solution adaptée aux besoins des différents bassins de production viticole.
Enfin, au-delà de la viticulture, Jean-Louis Dubourg a alerté le ministre sur la situation de certains éleveurs bovins girondins, dont les élevages ont été victimes de la tuberculose bovine et qui restent dans l’attente du versement définitif des indemnités.
A l’issue de cette réunion, Jean-Louis Dubourg s’est dit satisfait de la qualité des échanges avec le ministre : « les chantiers sont nombreux, ils sont complexes. Mais nous avons eu le sentiment d’être entendus. Espérons à présent que nous trouvions ensemble des solutions, pour que notre agriculture et notre viticulture continuent d’offrir un avenir à ceux qui la font vivre ».
(D'après le communiqué de la chambre d'agriculture de la Gironde)
Au menu des discussions : la situation des agriculteurs et des sylviculteurs suite aux différents accidents climatiques. Et surtout, les solutions à envisager.
Les échanges ont été riches entre Marc Fesneau et la délégation composée de Jean-Louis Dubourg, président de la Chambre d'Agriculture, de la sénatrice Nathalie Delattre et des députés Sophie Mette, Florent Boudie et Pascal Lavergne. Participaient également Laurence Impériale et Sandrine Letourneau (viticultrices victimes des épisodes de grêle de juin dernier), Jean-Pierre Durand (négociant), Bernard Farges (coopérateur président du CNIV), Stéphane Gabard (président de l’ODG Bordeaux et Bordeaux Supérieur), Régis Falxa (président des Vignerons Indépendants de Gironde), Jean-Marie Garde (président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux), Jean-Samuel Eynard (président de la FDSEA 33) et Vincent Bougès (président des Jeunes Agriculteurs Gironde).
Les discussions ont d'abord porté sur la situation économique et commerciale de la filière viticole dans le département. Une filière qui traverse une crise structurelle laissant de nombreux viticulteurs dans le désarroi.
Dans ce contexte difficile, la délégation girondine a trouvé un ministre à l’écoute même si beaucoup de points restent à concrétiser.
- La refonte des assurances agricoles confirmée pour le 1er janvier
« Marc Fesneau s'est montré particulièrement attentif" se réjouit Jean-Louis Dubourg, "sur notre demande de ne pas prendre en considération dans le calcul de la moyenne olympique des années avec sinistre." Le ministre s'est engagé à étudier de près cette proposition sur le plan juridique, qui implique un accord européen.
Le sujet de l’assurance des pépinières viticoles a également été abordé, car pour le moment ce secteur déterminant pour la filière reste sans réponse adaptée des assureurs.
Concernant, la prévention du risque grêle, le ministre souhaite renforcer les dispositifs existants. A ce titre il s’est engagé à rencontrer Dominique Fédieu, Président de l'ANELFA (Association Nationale d'Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques).
- 40 millions pour le fonds d'urgence
Le ministre a annoncé l'élargissement du fonds d'urgence créé il y a quelques mois suite aux épisodes de gel. Ce fonds, désormais destiné également aux victimes de la grêle, est abondé à hauteur de 40 millions d'euros.
En Gironde, ces aides viendront en complément du Fonds de Solidarité mis en place par la Chambre d'Agriculture grâce aux contributions de Bordeaux Métropole, du Conseil Départemental de la Gironde, de la CALI.
- Le prolongement des PGE et l’arrachage restent en suspens
Néanmoins Jean-Louis Dubourg espère qu’une solution puisse être trouvée pour au moins les viticulteurs sinistrés suite aux épisodes climatiques de cette année.
Concernant la demande d’une prime à l’arrachage, le ministre a rappelé le cadre européen très contraint et souhaite trouver une solution adaptée aux besoins des différents bassins de production viticole.
Enfin, au-delà de la viticulture, Jean-Louis Dubourg a alerté le ministre sur la situation de certains éleveurs bovins girondins, dont les élevages ont été victimes de la tuberculose bovine et qui restent dans l’attente du versement définitif des indemnités.
A l’issue de cette réunion, Jean-Louis Dubourg s’est dit satisfait de la qualité des échanges avec le ministre : « les chantiers sont nombreux, ils sont complexes. Mais nous avons eu le sentiment d’être entendus. Espérons à présent que nous trouvions ensemble des solutions, pour que notre agriculture et notre viticulture continuent d’offrir un avenir à ceux qui la font vivre ».
(D'après le communiqué de la chambre d'agriculture de la Gironde)