Certes, que la montagne est belle! Sa beauté n'en finit pas d'inspirer les poètes et les musiciens. Le peuple basque la chante d'ailleurs avec talent cette montagne pyrénéenne qui représente aussi une réserve de voix extraordinaire. En ces temps difficiles on peut penser que le rêve et le romantisme ne suffisent pas pour faire vivre un pays et y vivre. Peut-être une erreur. Cette nature peut cacher des trésors qui ne demandent qu'à être exploités pour peu que l'on sache "fouiller et bêcher". C'est de que fit Pierre Oteiza qui, avec son épouse Catherine, revint au pays il y a près de 30 ans pour reprendre la petite ferme familiale et sauver la race porcine basque alors en perdition. Il fallut beaucoup de détermination, s'atteler à des chantiers pharaoniques , comme pour déployer une conduite d'eau longue de 3 km depuis le haut d'un crête, ou aménager une ancienne carrière de phosphate qui défigurait le paysage.
Aujourd'hui Pierre Oteiza y élève des porcs en espalier. Du même coup la plaie de la montagne est refermée, remplacée par le fourré des ajoncs.
Les porcs tâchés de noir se bronzent au soleil ou se mettent à l'ombre des "touyas" (les ajoncs). "Ici ils passent des mois au Club Méditerranée" dit l'homme des Aldudes. Cela ne peut que produire des jambons savoureux. D'autant plus que la préparation de ces pièces de choix et leur élevage sont effectués sur les lieux, dans les salles d'un séchoir collectif disposant des équipements les plus modernes. La commercialisation a suivi: aujourd'hui l'entreprise Pierre Oteiza c'est 10 boutiques en France ainsi que de la vente sur Internet (www.pierreoteiza.com). La Poste traîne cependant les pieds pour desservir les Aldudes....
Quel chemin parcouru! Une vidéo à voir et à méditer...
Aujourd'hui Pierre Oteiza y élève des porcs en espalier. Du même coup la plaie de la montagne est refermée, remplacée par le fourré des ajoncs.
Les porcs tâchés de noir se bronzent au soleil ou se mettent à l'ombre des "touyas" (les ajoncs). "Ici ils passent des mois au Club Méditerranée" dit l'homme des Aldudes. Cela ne peut que produire des jambons savoureux. D'autant plus que la préparation de ces pièces de choix et leur élevage sont effectués sur les lieux, dans les salles d'un séchoir collectif disposant des équipements les plus modernes. La commercialisation a suivi: aujourd'hui l'entreprise Pierre Oteiza c'est 10 boutiques en France ainsi que de la vente sur Internet (www.pierreoteiza.com). La Poste traîne cependant les pieds pour desservir les Aldudes....
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