Ph blog de l'oeuf
L'aviculture n'échappe pas aux problèmes actuels de l'élevage en France. Le CNPO (Comité National de Promotion de l'Oeuf) estime nécessaire une revalorisation de 15% des prix, laquelle, selon lui, est "indispensable pour la survie de la filière ". Voici son communiqué:
"Le CNPO a exprimé lors de son conseil d’administration du 10 septembre 2015 ses plus vives inquiétudes quant à l’évolution de la situation économique de la filière Œufs française. Les difficultés sont dues à la dégradation sans précédent des prix imposés par les GMS, qui ont profité d’un marché excédentaire. Le marché depuis plusieurs mois a retrouvé un équilibre offre demande, amplifié dernièrement par l’épizootie de grippe aviaire qui a décimé 11% du cheptel américain. Les différents maillons de la filière, éleveurs, centres d’emballage et entreprises de transformation ont donc impérativement besoin d’une revalorisation des prix.
Les prix actuels ne permettent pas de couvrir les coûts de production. Il serait suicidaire pour la filière œufs qu’elle ne parvienne pas à obtenir cette revalorisation indispensable. Les négociations commerciales avec la Grande Distribution doivent être rouvertes sans tarder et aboutir à retrouver une situation équilibrée.
La grande distribution, à l'instar du soutien aux producteurs porcins cet été, doit désormais accepter de revoir sa politique tarifaire dans l'esprit de maintien de la filière et des emplois. Il en va de la pérennité de la production française et de la survie de la filière et de nombreuses entreprises."
"Le CNPO a exprimé lors de son conseil d’administration du 10 septembre 2015 ses plus vives inquiétudes quant à l’évolution de la situation économique de la filière Œufs française. Les difficultés sont dues à la dégradation sans précédent des prix imposés par les GMS, qui ont profité d’un marché excédentaire. Le marché depuis plusieurs mois a retrouvé un équilibre offre demande, amplifié dernièrement par l’épizootie de grippe aviaire qui a décimé 11% du cheptel américain. Les différents maillons de la filière, éleveurs, centres d’emballage et entreprises de transformation ont donc impérativement besoin d’une revalorisation des prix.
Les prix actuels ne permettent pas de couvrir les coûts de production. Il serait suicidaire pour la filière œufs qu’elle ne parvienne pas à obtenir cette revalorisation indispensable. Les négociations commerciales avec la Grande Distribution doivent être rouvertes sans tarder et aboutir à retrouver une situation équilibrée.
La grande distribution, à l'instar du soutien aux producteurs porcins cet été, doit désormais accepter de revoir sa politique tarifaire dans l'esprit de maintien de la filière et des emplois. Il en va de la pérennité de la production française et de la survie de la filière et de nombreuses entreprises."