"La coopération va remplacer la suspicion"
La filière viti-vinicole française, en particulier celle de Bordeaux, semble devoir éviter les rétorsions qui étaient envisagées par Pékin suite à la taxation des panneaux solaires décidée par la Commission européenne. Les autorités européennes et chinoises avaient appelé les professionnels au dialogue. Un accord -annoncé et commenté par le CIVB- vient d'intervenir entre les organisations européennes et chinoises, lequel si l'on comprend bien, est maintenant à avaliser par Pékin.
Le 1er juillet 2013, les autorités chinoises avaient lancé une enquête anti-dumping et anti subventions à l’encontre des vins européens exportés vers la Chine, et 3 500 entreprises bordelaises sur les 5 000 dans l’Union Européenne avaient répondu à la demande d’enregistrement prévue dans l’enquête. Le président du CIVB Bernard Farges, se félicite de l’accord conclu entre les représentants des filières viticoles européenne (CEEV) et chinoise (CADA), qui, estime-t-il, conduira à l’abandon de la procédure d’enquête antidumping et anti-subventions sur l’exportation des vins européens en Chine.
Bernard Farges affirme: "cet accord consiste en la mise au point, sur les deux prochaines années, d’un programme d’actions d’assistance et de coopération entre l’Union Européenne et la Chine, dans différents domaines allant de la technique et la recherche à la promotion. Ces actions permettront un approfondissement de la connaissance réciproque entre opérateurs européens et chinois. Le dialogue entre professionnels a permis de dépasser les suspicions initiales. Le programme de coopération renforcera les relations entre l’Union Européenne et la Chine, et permet d’envisager avec l’abandon de la procédure d’enquête, le futur de nos exportations sur ce marché (aujourd’hui stratégique pour le vin de Bordeaux) dans un climat apaisé"
La Chine était le premier pays client en volume, et le deuxième en valeur, pour les vins de Bordeaux en 2013.
Le 1er juillet 2013, les autorités chinoises avaient lancé une enquête anti-dumping et anti subventions à l’encontre des vins européens exportés vers la Chine, et 3 500 entreprises bordelaises sur les 5 000 dans l’Union Européenne avaient répondu à la demande d’enregistrement prévue dans l’enquête. Le président du CIVB Bernard Farges, se félicite de l’accord conclu entre les représentants des filières viticoles européenne (CEEV) et chinoise (CADA), qui, estime-t-il, conduira à l’abandon de la procédure d’enquête antidumping et anti-subventions sur l’exportation des vins européens en Chine.
Bernard Farges affirme: "cet accord consiste en la mise au point, sur les deux prochaines années, d’un programme d’actions d’assistance et de coopération entre l’Union Européenne et la Chine, dans différents domaines allant de la technique et la recherche à la promotion. Ces actions permettront un approfondissement de la connaissance réciproque entre opérateurs européens et chinois. Le dialogue entre professionnels a permis de dépasser les suspicions initiales. Le programme de coopération renforcera les relations entre l’Union Européenne et la Chine, et permet d’envisager avec l’abandon de la procédure d’enquête, le futur de nos exportations sur ce marché (aujourd’hui stratégique pour le vin de Bordeaux) dans un climat apaisé"
La Chine était le premier pays client en volume, et le deuxième en valeur, pour les vins de Bordeaux en 2013.