Toulouse et l'Occitanie: des LGV trop lentes à venir



Ph Lydie Lecarpentier - Région Occitanie
Ph Lydie Lecarpentier - Région Occitanie
Plusieurs centaines de personnes, dont des élus et autres personnalités se sont rassemblés ce mercredi à Toulouse pour réclamer "leurs" LGV

C'est Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, qui était à la tête d'une mobilisation sans précédent à l'Hôtel de Région de Toulouse, afin de montrer au gouvernement la détermination de la Région en faveur de la LGV Bordeaux-Toulouse et de la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
« Vous êtes des centaines ici présents à nos côtés et des milliers à suivre en direct cette grande mobilisation sur nos pages et sur nos réseaux sociaux, je suis fière de voir que la Région toute entière est au rendez-vous ! Car en vérité, nous sommes des millions à être mobilisés. Soyez-en sûrs, ce n'est que le début ! » a lancé la présidente occitane à l'occasion de ce grand rassemblement.
Nombreux étaient les grands témoins et ambassadeurs de la Région, citoyens, acteurs économiques, culturels et associatifs, représentants d'usagers et élus locaux, qui ont tenu à apporter leur soutien aux projets de LGV Bordeaux-Toulouse et de Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, portés par le territoire depuis de nombreuses années. Que ce soit en termes de développement économique, d'attractivité touristique et culturelle, ou encore de qualité de vie, ils ont démontré au gouvernement comment et pourquoi la grande vitesse était essentielle pour l'avenir de leur Région.
Jean-Louis Chauzy, président d'Eurosud Transport et du CESER Occitanie  a déclaré : « nous demandons à l'Etat de respecter ses engagements. La LGV Paris-Bordeaux n'a de sens que si on fait la suite, comme cela était prévu, c'est-à-dire Bordeaux-Toulouse. La mobilité est le premier enjeu des régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie qui accueillent des dizaines de milliers d'habitants supplémentaires chaque année avec une croissance économique créatrice d'emplois. Les 12 millions d'habitants de ces deux régions justifient les investissements de la grande vitesse pour relier Toulouse à Paris en 3h10 ».
Pour Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole : « La Région la plus dynamique du pays ne peut pas être exclue de la grande vitesse. C'est une injustice inacceptable et une incohérence économique ». Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole a dit de son côté:« je ne suis pas dans une démarche anti-gouvernement, je suis dans une démarche de soutien au projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui n'est pas nouveau mais qui est essentiel ». Quant à Georges Meric, président du Conseil départemental de la Haute Garonne il estimait: « mon sentiment c'est que nous perdons du temps. Il ne s'agit pas d'un projet nouveau, nous demandons que la LGV desserve Toulouse, comme l'Etat s'y est engagé." Et Renaud Lagrave (Région Nouvelle-Aquitaine):« Ce débat est surréaliste car ce sont des dossiers connus depuis des dizaines d'années sur lesquels le gouvernement met un coup d'arrêt, c'est intolérable !"
(D'après le communiqué)
Mercredi 4 Octobre 2017

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