Dessin dossier JA
La Fédération Nationale des SAFER (Sociétés d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural) qui lancent un cri d'alarme à l'occasion du Salon International de l'Agriculture, et le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de Gironde, se rejoignent pour un même constat: la terre agricole se fait manger de façon préoccupante par l'urbanisation, les aménagements, la création de parcs d'activités-parfois marqués par leur inactivité-les mécanismes de protection de l'environnement,etc. JA 33 posait la question à l'occasion de son assemblée générale qui se déroulait à Artigues -près- Bordeaux, avec sa présidente Magali Vérité et son secrétaire général Thomas Solans: "manger ou construire, il faut choisir". Thomas Diemer, administrateur national, était iégalement nvité à faire le point sur les perspectives générales, tandis que Laurent Courau et Bruno Coulon, du service territoire de la chambre d'agriculture de la Gironde, étaient chargés d'apporter leur éclairage technique.
La Gironde, le département le plus urbanisé d'Aquitaine, consomme 1700 hectares de terres agricoles par an. Celles-ci changent de destination pour les raisons citées ci-dessus, mais aussi en se transformant "en fermes photovoltaïques". Les défenseurs de la terre ne veulent plus utiliser le terme ferme, mais celui de parc photovoltaïque. Il n'empêche que la production d'électricité solaire présentée comme la panacée par l'écologisme, a déjà absorbé prés de 2 000 ha en Gironde, et plus de 3 000 ha dans les Landes où elle se substitue parfois à la forêt frappée par la tempête. Thomas Solans a suggéré que les panneaux solaires ne s'installent à l'avenir que sur les bâtiments, ou le long des autoroutes et des voies ferrées. Par ailleurs le système de "compensation environnementale" imposé aux aménageurs entraîne une flambée des prix du foncier.. La création d'une compensation agricole est suggérée. Les jeunes agriculteurs feront des propositions dans le cadre des "assises de l'installation" lancées par les pouvoirs publics.
La Gironde, le département le plus urbanisé d'Aquitaine, consomme 1700 hectares de terres agricoles par an. Celles-ci changent de destination pour les raisons citées ci-dessus, mais aussi en se transformant "en fermes photovoltaïques". Les défenseurs de la terre ne veulent plus utiliser le terme ferme, mais celui de parc photovoltaïque. Il n'empêche que la production d'électricité solaire présentée comme la panacée par l'écologisme, a déjà absorbé prés de 2 000 ha en Gironde, et plus de 3 000 ha dans les Landes où elle se substitue parfois à la forêt frappée par la tempête. Thomas Solans a suggéré que les panneaux solaires ne s'installent à l'avenir que sur les bâtiments, ou le long des autoroutes et des voies ferrées. Par ailleurs le système de "compensation environnementale" imposé aux aménageurs entraîne une flambée des prix du foncier.. La création d'une compensation agricole est suggérée. Les jeunes agriculteurs feront des propositions dans le cadre des "assises de l'installation" lancées par les pouvoirs publics.
Les SAFER veulent des décisions
A l'occasion du Salon de l'Agriculture la FNSAFER nous adresse un communiqué dans lequel on lit notamment:
"D’après l’enquête Teruti-Lucas du ministère de l’agriculture, en moyenne annuelle, entre 2006 et 2010, ce sont 78 000 hectares qui ont été urbanisés tous les ans. C’est-à-dire plus de 300 000 hectares en 4 ans, soit l’équivalent de la surface agricole moyenne d’un département. Sur le rythme de 2006 à 2010, l’extension urbaine consommerait de l’ordre de 11 % de la SAU française d’ici 2050, soit plus de 15 % du potentiel* agricole de la ferme France en 4 décennies.
Plusieurs raisons :
- la dédensification des centres urbains et l’augmentation du réseau routier,
- l’augmentation du nombre des ménages, du nombre d’habitants, l’allongement de la durée de la vie, etc…
- le développement des zones commerciales, artisanales, industrielles, de logistique.
Pourquoi protéger les espaces agricoles et forestiers ? Les surfaces agricoles et forestières avec les zones humides et certains autres milieux naturels sont indispensables pour notre nourriture, en quantité limitée en France, en Europe et sur la planète. Elles sont également non substituables.
L’Europe est en manque d’espace agricole et, en 2008, a importé l’équivalent de la production de 35 millions d’hectares.
Nous avons besoin de biomasse, biomasse alimentaire et pour des besoins de biomolécules, biomatériaux et bioénergie pour limiter les émissions de gaz à effet de serre…
La préservation des espaces agricoles et forestiers ne fait plus débat. Des décisions politiques doivent être prises;"
"D’après l’enquête Teruti-Lucas du ministère de l’agriculture, en moyenne annuelle, entre 2006 et 2010, ce sont 78 000 hectares qui ont été urbanisés tous les ans. C’est-à-dire plus de 300 000 hectares en 4 ans, soit l’équivalent de la surface agricole moyenne d’un département. Sur le rythme de 2006 à 2010, l’extension urbaine consommerait de l’ordre de 11 % de la SAU française d’ici 2050, soit plus de 15 % du potentiel* agricole de la ferme France en 4 décennies.
Plusieurs raisons :
- la dédensification des centres urbains et l’augmentation du réseau routier,
- l’augmentation du nombre des ménages, du nombre d’habitants, l’allongement de la durée de la vie, etc…
- le développement des zones commerciales, artisanales, industrielles, de logistique.
Pourquoi protéger les espaces agricoles et forestiers ? Les surfaces agricoles et forestières avec les zones humides et certains autres milieux naturels sont indispensables pour notre nourriture, en quantité limitée en France, en Europe et sur la planète. Elles sont également non substituables.
L’Europe est en manque d’espace agricole et, en 2008, a importé l’équivalent de la production de 35 millions d’hectares.
Nous avons besoin de biomasse, biomasse alimentaire et pour des besoins de biomolécules, biomatériaux et bioénergie pour limiter les émissions de gaz à effet de serre…
La préservation des espaces agricoles et forestiers ne fait plus débat. Des décisions politiques doivent être prises;"