Les perspectives de restrictions dans le cadre du budget de la Nation annoncé par le gouvernement Barnier entraînent une levée de boucliers depuis l'intercommunalité aux départements. Le Conseil départemental de Lot-et-Garonne s'exprime à ce sujet dans un communiqué:
"Le projet de loi de finances 2025, porté par le gouvernement Barnier, met en péril l’équilibre budgétaire des collectivités locales. Ce texte prévoit une ponction directe de l’État de 5 milliards d’euros (près de 10 milliards si on y ajoute les autres mesures prévues à ce jour par le PLF), ce qui affaiblirait considérablement la capacité des collectivités à assurer leurs missions de service public.
Ces coupes budgétaires, inscrites dans un objectif global de redressement des comptes publics de la Nation, risquent de déstabiliser de nombreux territoires déjà fragilisés par les restrictions financières successives.
Pour le Conseil départemental de Lot-et-Garonne, cette ponction se chiffre à 16 millions d’euros, une « goutte d’eau » qui ferait déborder un vase bien trop plein des quelque 400 millions d’euros (non-compensation des allocations de solidarité nationale et mesures imposées) déjà dus à la collectivité par l'État depuis 2017.
Alourdir la charge de 16 millions d’euros supplémentaires, cela reviendra à obliger le Département à réduire en 2025 son budget global de 60 millions d’euros, soit 12 % !
Les collectivités locales sont au cœur du quotidien des citoyens, en assurant des services essentiels à la vie et au développement des territoires. Avec cette réduction massive des ressources, leur capacité à répondre aux besoins croissants des populations serait gravement compromise alors que les collectivités sont de plus en plus sollicitées pour intervenir là où l’État se désengage.
La diminution des budgets les privera des moyens nécessaires pour investir dans des projets structurants indispensables, garants de la cohésion territoriale et sociale : modernisation des infrastructures, développement des mobilités durables, emploi, éducation, action sociale, mise en œuvre de la transition écologique...
Les associations nationales d’élus sont unanimes pour s’opposer fermement à ces mesures, rappelant que les collectivités ne sont pas responsables du déficit public de l'État, et que, contrairement à lui, elles sont tenues de voter des budgets à l'équilibre.
A la veille des grands congrès annuels de l’Assemblée des Départements de France et de l’Association des Maires de France, le Conseil départemental de Lot-et-Garonne s’associe à la mobilisation générale pour obtenir du gouvernement qu’il revoit sa copie afin d’éviter la casse territoriale, sociale et économique qui s’annonce".
"Le projet de loi de finances 2025, porté par le gouvernement Barnier, met en péril l’équilibre budgétaire des collectivités locales. Ce texte prévoit une ponction directe de l’État de 5 milliards d’euros (près de 10 milliards si on y ajoute les autres mesures prévues à ce jour par le PLF), ce qui affaiblirait considérablement la capacité des collectivités à assurer leurs missions de service public.
Ces coupes budgétaires, inscrites dans un objectif global de redressement des comptes publics de la Nation, risquent de déstabiliser de nombreux territoires déjà fragilisés par les restrictions financières successives.
Pour le Conseil départemental de Lot-et-Garonne, cette ponction se chiffre à 16 millions d’euros, une « goutte d’eau » qui ferait déborder un vase bien trop plein des quelque 400 millions d’euros (non-compensation des allocations de solidarité nationale et mesures imposées) déjà dus à la collectivité par l'État depuis 2017.
Alourdir la charge de 16 millions d’euros supplémentaires, cela reviendra à obliger le Département à réduire en 2025 son budget global de 60 millions d’euros, soit 12 % !
Les collectivités locales sont au cœur du quotidien des citoyens, en assurant des services essentiels à la vie et au développement des territoires. Avec cette réduction massive des ressources, leur capacité à répondre aux besoins croissants des populations serait gravement compromise alors que les collectivités sont de plus en plus sollicitées pour intervenir là où l’État se désengage.
La diminution des budgets les privera des moyens nécessaires pour investir dans des projets structurants indispensables, garants de la cohésion territoriale et sociale : modernisation des infrastructures, développement des mobilités durables, emploi, éducation, action sociale, mise en œuvre de la transition écologique...
Les associations nationales d’élus sont unanimes pour s’opposer fermement à ces mesures, rappelant que les collectivités ne sont pas responsables du déficit public de l'État, et que, contrairement à lui, elles sont tenues de voter des budgets à l'équilibre.
A la veille des grands congrès annuels de l’Assemblée des Départements de France et de l’Association des Maires de France, le Conseil départemental de Lot-et-Garonne s’associe à la mobilisation générale pour obtenir du gouvernement qu’il revoit sa copie afin d’éviter la casse territoriale, sociale et économique qui s’annonce".
Bordeaux:bras de fer avec le préfet
- BORDEAUX-Le préfet de la Gironde a demandé au maire de Bordeaux, Pierre Hurmic de retirer des murs de l’Hôtel de ville deux banderoles informant les Bordelais de la ponction que doit subir la ville avec le PLF 2025. Le préfet s’appuie sur une loi qui interdit tout message politique sur les édifices publics. Mais le maire maintient sa position évoquant le principe de « la libre administration ».« Non content de ponctionner nos moyens financiers pour éponger son déficit abyssal, l’Etat exige maintenant notre résignation », déplore Pierre Hurmic qui maintient l’affichage de cette information municipale, le temps pour les Bordelais d’en prendre connaissance .
ACCIDENTES DE LA VIE- (extrait de communiqué) : « Alors que la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 est en cours de discussion devant le Parlement, le Gouvernement s’apprête à publier, sans attendre, un décret visant à diminuer les indemnités journalières maximales en cas d’arrêt maladie.
Plus concrètement, l’indemnité journalière maladie maximale passera de 53,31 € à 41,47 € pour les arrêts débutant à compter du 1er janvier 2025, soit une diminution de 11,84 € par jour d’arrêt, qui représente un coup de ciseaux de plus de 20 %.C'est inacceptable. La FNATH s’oppose à cette politique de maitrise comptable pour rétablir les finances de la branche maladie qui consiste à sanctionner les plus vulnérables »