Carole Delga, les régions et l'éolien flottant
Sale temps pour le gouvernement qui est déjà aux prises avec les Gilets Jaunes. Régions et départements (de gauche) dont la Gironde font part de leur mécontentement. Le premier dossier concerne l'éolien flottant, et c'est la présidente de l'Occitanie Carole Delga qui fait entendre sa voix dans un communiqué (qui fait suite à un texte commun) titré « Eolien en mer flottant : le gouvernement a tout faux et doit revoir sa copie ».Et d'ajouter:
« Par le calendrier et les volumes annoncés aujourd'hui par le Ministre de la Transition écologique et solidaire François De Rugy - 500 MW, dont 250 MW lancés en Bretagne en 2021 et 250 MW en Méditerranée en 2022 - le gouvernement tourne le dos à la filière éolienne en mer flottante qui est pourtant stratégique pour l'avenir énergétique et l'économie verte de notre pays.
Si ce schéma et ce calendrier se confirment, la France s'exclut définitivement de la dynamique internationale de l'éolien en mer pour laquelle de très nombreux groupes industriels français et PME sont déjà mobilisés, particulièrement en Occitanie.
Il est certain que ce choix hypothèquerait la création de centaines d'emplois sur nos territoires annoncés par 500 chefs d'entreprises, chercheurs ou encore universitaires réunis à mes côtés le 15 novembre dernier à Narbonne. Le développement économique se ferait alors au bénéfice de pays étrangers, et le savoir-faire acquis, qui fait aujourd'hui de la France le leader mondial dans le domaine des énergies renouvelables, serait considérablement mis à mal".
Le communiqué des régions est signé par Carole Delga (Occitanie), Loïg Chesnais-Girard, (Bretagne), Hervé Morin, (Normandie), Alain Rousset, (Nouvelle-Aquitaine), Christelle Morençais, (Pays de la Loire), Renaud Muselier, (Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur), Olivier Perot, président de France Energie Eolienne (FEE), Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français.
« Par le calendrier et les volumes annoncés aujourd'hui par le Ministre de la Transition écologique et solidaire François De Rugy - 500 MW, dont 250 MW lancés en Bretagne en 2021 et 250 MW en Méditerranée en 2022 - le gouvernement tourne le dos à la filière éolienne en mer flottante qui est pourtant stratégique pour l'avenir énergétique et l'économie verte de notre pays.
Si ce schéma et ce calendrier se confirment, la France s'exclut définitivement de la dynamique internationale de l'éolien en mer pour laquelle de très nombreux groupes industriels français et PME sont déjà mobilisés, particulièrement en Occitanie.
Il est certain que ce choix hypothèquerait la création de centaines d'emplois sur nos territoires annoncés par 500 chefs d'entreprises, chercheurs ou encore universitaires réunis à mes côtés le 15 novembre dernier à Narbonne. Le développement économique se ferait alors au bénéfice de pays étrangers, et le savoir-faire acquis, qui fait aujourd'hui de la France le leader mondial dans le domaine des énergies renouvelables, serait considérablement mis à mal".
Le communiqué des régions est signé par Carole Delga (Occitanie), Loïg Chesnais-Girard, (Bretagne), Hervé Morin, (Normandie), Alain Rousset, (Nouvelle-Aquitaine), Christelle Morençais, (Pays de la Loire), Renaud Muselier, (Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur), Olivier Perot, président de France Energie Eolienne (FEE), Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français.
La Gironde et l'aide aux départements:"stop au jeu de dupes du gouvernement"
Le département de la Gironde communique:
"Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde, participait aujourd'hui à une réunion de l’Assemblée des Départements de France à Paris pour étudier la possibilité ouverte par le Gouvernement d’une péréquation supplémentaire entre les Départements.
Alors que les Départements rencontrent d’importantes difficultés budgétaires depuis plusieurs années, en raison notamment de l’absence de compensation par l’Etat des allocations individuelles de solidarité (RSA, PCH, APA), la proposition du Gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux.
Le Gouvernement ne propose à l’heure actuelle qu’une aide directe de 115 millions d’euros, bien loin des 600 millions d’euros attendus. En effet, sur les 250 millions d’euros annoncés, en réalité 135 millions seront consacrés à des dépenses supplémentaires liées au déploiement de la stratégie de lutte contre la pauvreté.
En sollicitant les Départements à hauteur de 250 millions, sans soutien de l’Etat et sans possibilité de recettes supplémentaires, le Gouvernement se défausse encore un peu plus de ses responsabilités sur les Départements. Ce montage revient à faire financer par certains Départements à la place de l'État, dont la Gironde, l'effort de solidarité nécessaire envers les territoires les plus fragiles.
Les présidents de Départements de Gauche ont refusé de prendre part au vote. Par cet acte, ils refusent de s'associer à la validation d’un dispositif qui ne répond en rien aux enjeux de la solidarité nationale.
Ils demandent au Gouvernement de passer des paroles aux actes et de prendre pleinement la responsabilité qui est la sienne :
- en abondant véritablement la péréquation verticale et pérenne à hauteur de ces problématiques, soit 600 millions d’euros.
- en sortant du principe de contractualisation financière les dépenses de fonctionnement liées aux Allocations individuelles de solidarité (AIS)".
"Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde, participait aujourd'hui à une réunion de l’Assemblée des Départements de France à Paris pour étudier la possibilité ouverte par le Gouvernement d’une péréquation supplémentaire entre les Départements.
Alors que les Départements rencontrent d’importantes difficultés budgétaires depuis plusieurs années, en raison notamment de l’absence de compensation par l’Etat des allocations individuelles de solidarité (RSA, PCH, APA), la proposition du Gouvernement n'est pas à la hauteur des enjeux.
Le Gouvernement ne propose à l’heure actuelle qu’une aide directe de 115 millions d’euros, bien loin des 600 millions d’euros attendus. En effet, sur les 250 millions d’euros annoncés, en réalité 135 millions seront consacrés à des dépenses supplémentaires liées au déploiement de la stratégie de lutte contre la pauvreté.
En sollicitant les Départements à hauteur de 250 millions, sans soutien de l’Etat et sans possibilité de recettes supplémentaires, le Gouvernement se défausse encore un peu plus de ses responsabilités sur les Départements. Ce montage revient à faire financer par certains Départements à la place de l'État, dont la Gironde, l'effort de solidarité nécessaire envers les territoires les plus fragiles.
Les présidents de Départements de Gauche ont refusé de prendre part au vote. Par cet acte, ils refusent de s'associer à la validation d’un dispositif qui ne répond en rien aux enjeux de la solidarité nationale.
Ils demandent au Gouvernement de passer des paroles aux actes et de prendre pleinement la responsabilité qui est la sienne :
- en abondant véritablement la péréquation verticale et pérenne à hauteur de ces problématiques, soit 600 millions d’euros.
- en sortant du principe de contractualisation financière les dépenses de fonctionnement liées aux Allocations individuelles de solidarité (AIS)".