La région Nouvelle-Aquitaine et Alain Rousset:
« La direction de Ford Europe a refusé aujourd'hui l'offre de reprise de Punch Powerglide. C'est une nouvelle désastreuse pour les salariés de l'entreprise, pour la ville de Blanquefort et pour l'industrie girondine » a indiqué Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
Les collectivités locales, aux côtés de l'Etat, avaient soutenu fortement le dossier de reprise présenté par l'industriel belge Punch Powerglide. L'objectif de l'engagement de la Région et de la métropole était de permettre à l'industriel, comme il l'a déjà réalisé suite au rachat de l'usine General Motors à Strasbourg, de relancer le site et de le pérenniser en investissant dans la recherche et développement et la diversification.
Le président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine veut encore croire que tous les efforts engagés par les deux groupes et les représentants des salariés n'ont pas encore été vains et appellent ces trois parties à tirer profit des jours qui viennent pour parvenir à une solution durable sur le plan industriel et raisonnable sur le plan social.
« Je suis disposé à prendre toute ma part à ces ultimes discussions, comme la Région Nouvelle-Aquitaine a su le faire depuis près de 10 ans aux côtés du site de Blanquefort et de ses salariés » indique Alain Rousset.
La Région Nouvelle-Aquitaine va mobiliser tous ses efforts, aux côtés de ceux de l'Etat, pour aider les salariés touchés par cette décision dramatique à trouver des solutions de reclassement et de formation."
Jean-Luc Gleyze et Chritine Bost (Gironde):
" Nous sommes scandalisés par la stratégie du Groupe Ford. Une stratégie indigne au regard des 7 milliards d’euros de profits que le Groupe a dégagés en 2017.
Le constructeur a bénéficié il y a cinq ans de 25 millions d’euros de subventions publiques et ses salariés ont consenti à des efforts considérables pour maintenir leur outil de travail à Blanquefort. Pourtant, malgré ce soutien financier conséquent, notamment de la part des collectivités locales, et l’engagement sans faille de ses salariés, Ford n’a pas respecté ses engagements.
Alors même qu’un repreneur potentiel, Punch, s’était manifesté pour poursuivre une partie des activités, le Groupe n’a jamais joué le jeu lors des négociations. Plutôt que de favoriser une reprise du site, ses dirigeants ont préféré organiser l’agonie de ce fleuron industriel girondin.
La décision de Ford de fermer définitivement le site, annoncée ce jeudi, représente un immense gâchis pour les salariés, pour leurs familles et pour l’ensemble du territoire.
Nous tenons à adresser notre soutien à l’ensemble des salariés et de leurs familles. Nous restons engagés à leurs côtés pour qu’une solution durable soit trouvée pour chacune et chacun d’entre eux.
Bien entendu, nous exigerons de Ford le remboursement des aides perçues. "
« La direction de Ford Europe a refusé aujourd'hui l'offre de reprise de Punch Powerglide. C'est une nouvelle désastreuse pour les salariés de l'entreprise, pour la ville de Blanquefort et pour l'industrie girondine » a indiqué Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
Les collectivités locales, aux côtés de l'Etat, avaient soutenu fortement le dossier de reprise présenté par l'industriel belge Punch Powerglide. L'objectif de l'engagement de la Région et de la métropole était de permettre à l'industriel, comme il l'a déjà réalisé suite au rachat de l'usine General Motors à Strasbourg, de relancer le site et de le pérenniser en investissant dans la recherche et développement et la diversification.
Le président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine veut encore croire que tous les efforts engagés par les deux groupes et les représentants des salariés n'ont pas encore été vains et appellent ces trois parties à tirer profit des jours qui viennent pour parvenir à une solution durable sur le plan industriel et raisonnable sur le plan social.
« Je suis disposé à prendre toute ma part à ces ultimes discussions, comme la Région Nouvelle-Aquitaine a su le faire depuis près de 10 ans aux côtés du site de Blanquefort et de ses salariés » indique Alain Rousset.
La Région Nouvelle-Aquitaine va mobiliser tous ses efforts, aux côtés de ceux de l'Etat, pour aider les salariés touchés par cette décision dramatique à trouver des solutions de reclassement et de formation."
Jean-Luc Gleyze et Chritine Bost (Gironde):
" Nous sommes scandalisés par la stratégie du Groupe Ford. Une stratégie indigne au regard des 7 milliards d’euros de profits que le Groupe a dégagés en 2017.
Le constructeur a bénéficié il y a cinq ans de 25 millions d’euros de subventions publiques et ses salariés ont consenti à des efforts considérables pour maintenir leur outil de travail à Blanquefort. Pourtant, malgré ce soutien financier conséquent, notamment de la part des collectivités locales, et l’engagement sans faille de ses salariés, Ford n’a pas respecté ses engagements.
Alors même qu’un repreneur potentiel, Punch, s’était manifesté pour poursuivre une partie des activités, le Groupe n’a jamais joué le jeu lors des négociations. Plutôt que de favoriser une reprise du site, ses dirigeants ont préféré organiser l’agonie de ce fleuron industriel girondin.
La décision de Ford de fermer définitivement le site, annoncée ce jeudi, représente un immense gâchis pour les salariés, pour leurs familles et pour l’ensemble du territoire.
Nous tenons à adresser notre soutien à l’ensemble des salariés et de leurs familles. Nous restons engagés à leurs côtés pour qu’une solution durable soit trouvée pour chacune et chacun d’entre eux.
Bien entendu, nous exigerons de Ford le remboursement des aides perçues. "