Quand les commerçants toulousains broient du noir

Comme un tableau d'un opéra tragique de Verdi. Ce vendredi un millier de petits commerçants ou entrepreneurs dits "non essentiels" ont clamé leur désespoir Place du Capitole, à Toulouse, selon une mise en scène parfaitement réglée et orchestrée. Proximité d'un théâtre renommé oblige. Tous habillés de noir, parfaitement alignés, ils ont, à tour de rôle clamé leur état professionnel avant de tomber sur le pavé en signe de mort. Le "spectacle" s'est terminé sous les parapluies noirs et au chant des esclaves interprété par Omar Hassan. Une belle façon d'exprimer la contestation qui marquera certainement les esprits.