Ainsi le projet de taxe carbone, cette invention politico-écologiste, adoptée un temps par la majorité sarkozyste, s'envole-t-il en fumée en éveillant le tintamarre de ses inventeurs, José Bové en tête. L'enterrement probable de cette disposition qui, révisée devait être mise en oeuvre au 1er juillet, survient bien à propos pour les écologistes du sud-ouest contraint, par la savante manoeuvre d'Alain Rousset, d'avaler une couleuvre sur la tête de laquelle il est écrit LGV. Le débat autour du recul du gouvernement leur permet bien à propos de noyer dans les brumes leur recul à eux sur ce grand projet du sud-ouest. En réalité le président de la République et le gouvernement s'en tiennent enfin à la seule attitude raisonnable qui aurait dû être la leur depuis le début, c'est-à-dire ne rien faire.
Du moins en tant que France seule. Vouloir donner l'exemple était sans doute une noble intention, mais parfaitement suicidaire sur le plan économique. Claude Allègre que les environnementalistes peux soucieux de leur feuille de paye, abhorrent avait depuis longtemps prévenu que c'était folie que de se mettre des ficelles aux pattes. A l'heure où notre industrie est en perdition, à l'heure où l'agroalimentaire français enregistre le plus mauvais résultat de son histoire, où l'euro handicape nos exportations, plomber un peu plus les coûts de production relevait du sabordage économique. Le problème c'est que tout ceci, nos dirigeants devaient le savoir depuis le début. C'est pourquoi on peut se demander si tout cela n'a pas été une vaste manoeuvre politique qui a conduit le Grenelle de l'Environnement à accoucher d'une souris. Après les élections régionales. On touche bien là un des problèmes fondamentaux de notre démocratie: les savantes mises en condition électoralistes de tous bords qui font obstacle à l'efficacité et à la mise en oeuvre des solutions. Sur cette question du climat, il y a à boire et à manger, mais au moins une certitude, c'est que la conjonction de la pollution, des modes de vie, des déséquilibres alimentaires est fort nuisible pour la santé. Et le fait que le pétrole pourrait bientôt manquer. Mais les réponses -qui devraient être européennes ou mondiales- ne passent pas nécessairement par la taxe. Le riche peut continuer à polluer en payant, mais pas le pauvre hère...
Du moins en tant que France seule. Vouloir donner l'exemple était sans doute une noble intention, mais parfaitement suicidaire sur le plan économique. Claude Allègre que les environnementalistes peux soucieux de leur feuille de paye, abhorrent avait depuis longtemps prévenu que c'était folie que de se mettre des ficelles aux pattes. A l'heure où notre industrie est en perdition, à l'heure où l'agroalimentaire français enregistre le plus mauvais résultat de son histoire, où l'euro handicape nos exportations, plomber un peu plus les coûts de production relevait du sabordage économique. Le problème c'est que tout ceci, nos dirigeants devaient le savoir depuis le début. C'est pourquoi on peut se demander si tout cela n'a pas été une vaste manoeuvre politique qui a conduit le Grenelle de l'Environnement à accoucher d'une souris. Après les élections régionales. On touche bien là un des problèmes fondamentaux de notre démocratie: les savantes mises en condition électoralistes de tous bords qui font obstacle à l'efficacité et à la mise en oeuvre des solutions. Sur cette question du climat, il y a à boire et à manger, mais au moins une certitude, c'est que la conjonction de la pollution, des modes de vie, des déséquilibres alimentaires est fort nuisible pour la santé. Et le fait que le pétrole pourrait bientôt manquer. Mais les réponses -qui devraient être européennes ou mondiales- ne passent pas nécessairement par la taxe. Le riche peut continuer à polluer en payant, mais pas le pauvre hère...