Ph Paysud Tv
De la protestation à la collaboration. Le syndicalisme agricole du sud-ouest, monté au créneau après celui de l'Ouest à propos des difficultés des éleveurs partage ainsi la démarche. Ce mercredi la FDSEA et les JA de Gironde ont invité le préfet de région Pierre Dartout, à visiter une exploitation du côté de Coutras, tandis que la chambre régionale d'Agriculture d'Aquitaine, transmet le compte rendu d'une réunion d'application du plan gouvernemental d'aide à l'élevage. De leur côté les JA de Gironde mène le même jour en soirée au magasin Leclerc de Libourne, une "opération viande de nulle part". Les deux syndicats girondins expliquent que l'objectif était de mettre le représentant de l'Etat en contact avec les réalités, et de voir quelle peut être l'efficacité du Plan.
Il en était question à la chambre régionale qui explique:
"Ce sont plus de 50 personnes issues des organisations professionnelles agricoles, banques, MSA, services de l'Etat, Chambres d'agriculture qui ont assisté, mardi 4 août, à la réunion sur le «Plan de soutien à l'Elevage ». Organisée par la préfecture de Région et le Conseil régional, elle s'est tenue dans les locaux de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine à Bordeaux.
En préambule, à l'initiative des Préfets, des cellules d'urgences s'étaient déjà tenues dans les 5 départements de la région.
« L'objectif de notre rencontre de ce jour était d'étudier le dispositif des aides, déployé dans chaque département, ainsi que les mesures structurelles proposées par le gouvernement, sachant qu'il y a urgence à s'occuper de la situation des éleveurs » a expliqué Pierre DARTOUT, préfet d'Aquitaine.
« En effet, sur les 10 600 exploitations des filière bovins lait, bovins viande et porcs, plus de 2 000 d'entre-elles sont en retard de paiement de leurs cotisations MSA pour un montant avoisinant les 8 millions d'euros » renchérit Dominique GRACIET, président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine.
Ainsi le Plan d'urgence fait l'objet d'une mise en oeuvre immédiate. D'autre part la restauration collective va être particulièrement sensibilisée aux achats de proximité. La préfecture de Gironde adressera d'ailleurs une circulaire dans ce sens aux collectivités territoriales. « Je tiens également à signaler que le Conseil régional d'Aquitaine viendra en appui du Plan de soutien de l'Etat, notamment pour des exploitations en grandes difficultés » a assuré Jean-Pierre RAYNAUD, vice-président du Conseil régional chargé de l'agriculture".
De leur côté les JA de Gironde présentent ainsi leur action de ce jour:
"Les éleveurs girondins vivent comme l’ensemble des éleveurs français, une crise économique sans précédent. Les consommateurs doivent pouvoir avoir le choix d’être solidaires de leur agriculture et donc identifier clairement l’origine des produits qu’ils achètent. Les Jeunes Agriculteurs de Gironde organisent le l’opération « Viande de nulle part ».
Quelle viande boycotter ? Quelle viande acheter ? Par cette action, nous militons pour rendre obligatoire l’étiquetage du pays d’origine des viandes présentes dans les aliments comme le jambon blanc, les lardons, les saucissons.... Herta, Madrange, Fleury Michon....derrière ces grandes marques, il y a beaucoup d’opacité.
Le but étant d’identifier pour les consommateurs dans les grandes et moyennes surfaces :
-Les affichages camouflés de l’origine des produits
-L’utilisation excessive des logos certifiant l'origine française
-La marge abusive pratiquée au détriment du pouvoir d’achat des consommateurs
-Les démarches de promotions non justifiées intitulée abusivement « foires de produits agricoles »
Nous apposerons un sticker pour différencier les bonnes et mauvaises pratiques d’étiquetage".
Il en était question à la chambre régionale qui explique:
"Ce sont plus de 50 personnes issues des organisations professionnelles agricoles, banques, MSA, services de l'Etat, Chambres d'agriculture qui ont assisté, mardi 4 août, à la réunion sur le «Plan de soutien à l'Elevage ». Organisée par la préfecture de Région et le Conseil régional, elle s'est tenue dans les locaux de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine à Bordeaux.
En préambule, à l'initiative des Préfets, des cellules d'urgences s'étaient déjà tenues dans les 5 départements de la région.
« L'objectif de notre rencontre de ce jour était d'étudier le dispositif des aides, déployé dans chaque département, ainsi que les mesures structurelles proposées par le gouvernement, sachant qu'il y a urgence à s'occuper de la situation des éleveurs » a expliqué Pierre DARTOUT, préfet d'Aquitaine.
« En effet, sur les 10 600 exploitations des filière bovins lait, bovins viande et porcs, plus de 2 000 d'entre-elles sont en retard de paiement de leurs cotisations MSA pour un montant avoisinant les 8 millions d'euros » renchérit Dominique GRACIET, président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine.
Ainsi le Plan d'urgence fait l'objet d'une mise en oeuvre immédiate. D'autre part la restauration collective va être particulièrement sensibilisée aux achats de proximité. La préfecture de Gironde adressera d'ailleurs une circulaire dans ce sens aux collectivités territoriales. « Je tiens également à signaler que le Conseil régional d'Aquitaine viendra en appui du Plan de soutien de l'Etat, notamment pour des exploitations en grandes difficultés » a assuré Jean-Pierre RAYNAUD, vice-président du Conseil régional chargé de l'agriculture".
De leur côté les JA de Gironde présentent ainsi leur action de ce jour:
"Les éleveurs girondins vivent comme l’ensemble des éleveurs français, une crise économique sans précédent. Les consommateurs doivent pouvoir avoir le choix d’être solidaires de leur agriculture et donc identifier clairement l’origine des produits qu’ils achètent. Les Jeunes Agriculteurs de Gironde organisent le l’opération « Viande de nulle part ».
Quelle viande boycotter ? Quelle viande acheter ? Par cette action, nous militons pour rendre obligatoire l’étiquetage du pays d’origine des viandes présentes dans les aliments comme le jambon blanc, les lardons, les saucissons.... Herta, Madrange, Fleury Michon....derrière ces grandes marques, il y a beaucoup d’opacité.
Le but étant d’identifier pour les consommateurs dans les grandes et moyennes surfaces :
-Les affichages camouflés de l’origine des produits
-L’utilisation excessive des logos certifiant l'origine française
-La marge abusive pratiquée au détriment du pouvoir d’achat des consommateurs
-Les démarches de promotions non justifiées intitulée abusivement « foires de produits agricoles »
Nous apposerons un sticker pour différencier les bonnes et mauvaises pratiques d’étiquetage".