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Plaidoyer pour l'eau à la chambre d'agriculture 33
La ressource en eau et la pratique de l'irrigation étaient à l'ordre du jour en Gironde bien que ce département soit moins exposé que d'autres aux pénuries et pratique peu de cultures irriguées.
Néanmoins Jean-Louis Dubourg, président de la Chambre d’Agriculture de la Gironde, accueillait ce vendredi 12 mai, Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l’Ecologie sur l’exploitation de Benoît Kerling, producteur d’asperges, de soja, de carottes et de maïs sur la commune du Barp.
« La Profession agricole s’est fortement engagée dans la réduction des prélèvements dans les zones déficitaires en eau et oeuvre à l’amélioration permanente de l’efficience de l’eau. Mais il est nécessaire que l’irrigation soit protégée quand elle s’appuie sur des ressources en eau non concurrentes de l’eau potable et peu vulnérables au changement climatique. L’irrigation est vitale pour nos productions agricoles et notre alimentation. Elle permet de sécuriser nos niveaux de production, de réaliser des productions à forte valeur ajoutée et donc de créer de nombreux emplois. » a fermement rappelé Jean-Louis Dubourg.
La chambre d’agriculture de Gironde demande qu’un programme ambitieux de stockage de l’eau hivernale soit mis en place pour sécuriser le débit des grandes rivières (Garonne, Isle, Dronne notamment) et limiter les inondations dans le but d’accompagner les Programmes Alimentaires Territoriaux et de diversifier les productions dans les zones viticoles.
Les nouvelles technologies au service du pilotage de l’irrigation
Il a été rappelé qu'il existe désormais des moyens de raisonner l'usage de l'eau.
Les actions pour améliorer l’efficience de l’eau sont nombreuses et diverses : travaux sur les réseaux collectifs d’irrigation, messages irrigation de la Chambre d’Agriculture et du GRCETA-SFA, expérimentations sur les pratiques culturales, recherche de nouvelles productions…
A l’occasion de la visite de l’exploitation de M. Kerling, un zoom a été fait sur plusieurs outils innovants qui permettent de limiter l’utilisation de l’eau en agriculture :
• des outils d’aide à la décision connectés tels que des sondes permettant de mesurer l’eau disponible et ainsi permettre une économie d’eau allant jusqu’à 30%. Plus de 85 % des surfaces girondines sont aujourd’hui pilotées grâce à ces outils.
• des stations météo connectées qui permettent de prendre en compte les variations locales de pluviométrie et ainsi adapter l’irrigation des cultures
• des matériels électroniques et informatiques en télégestion qui permettent de surveiller l’avancement des pivots, d’être informé en cas de panne, de lancer/arrêter les pivots à distance, de modifier la dose apportée aux cultures à distance... Ce pilotage de l’irrigation permet d’économiser de 5% à 20 % d’eau en fonction des situations.
Néanmoins Jean-Louis Dubourg, président de la Chambre d’Agriculture de la Gironde, accueillait ce vendredi 12 mai, Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l’Ecologie sur l’exploitation de Benoît Kerling, producteur d’asperges, de soja, de carottes et de maïs sur la commune du Barp.
« La Profession agricole s’est fortement engagée dans la réduction des prélèvements dans les zones déficitaires en eau et oeuvre à l’amélioration permanente de l’efficience de l’eau. Mais il est nécessaire que l’irrigation soit protégée quand elle s’appuie sur des ressources en eau non concurrentes de l’eau potable et peu vulnérables au changement climatique. L’irrigation est vitale pour nos productions agricoles et notre alimentation. Elle permet de sécuriser nos niveaux de production, de réaliser des productions à forte valeur ajoutée et donc de créer de nombreux emplois. » a fermement rappelé Jean-Louis Dubourg.
La chambre d’agriculture de Gironde demande qu’un programme ambitieux de stockage de l’eau hivernale soit mis en place pour sécuriser le débit des grandes rivières (Garonne, Isle, Dronne notamment) et limiter les inondations dans le but d’accompagner les Programmes Alimentaires Territoriaux et de diversifier les productions dans les zones viticoles.
Les nouvelles technologies au service du pilotage de l’irrigation
Il a été rappelé qu'il existe désormais des moyens de raisonner l'usage de l'eau.
Les actions pour améliorer l’efficience de l’eau sont nombreuses et diverses : travaux sur les réseaux collectifs d’irrigation, messages irrigation de la Chambre d’Agriculture et du GRCETA-SFA, expérimentations sur les pratiques culturales, recherche de nouvelles productions…
A l’occasion de la visite de l’exploitation de M. Kerling, un zoom a été fait sur plusieurs outils innovants qui permettent de limiter l’utilisation de l’eau en agriculture :
• des outils d’aide à la décision connectés tels que des sondes permettant de mesurer l’eau disponible et ainsi permettre une économie d’eau allant jusqu’à 30%. Plus de 85 % des surfaces girondines sont aujourd’hui pilotées grâce à ces outils.
• des stations météo connectées qui permettent de prendre en compte les variations locales de pluviométrie et ainsi adapter l’irrigation des cultures
• des matériels électroniques et informatiques en télégestion qui permettent de surveiller l’avancement des pivots, d’être informé en cas de panne, de lancer/arrêter les pivots à distance, de modifier la dose apportée aux cultures à distance... Ce pilotage de l’irrigation permet d’économiser de 5% à 20 % d’eau en fonction des situations.
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