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Le 14 juillet dernier nous avons publié un communiqué de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d' Exploitants Agricoles ) et des Jeunes Agriculteurs de la Gironde exprimant leur opposition à un projet d'installation de panneaux photovoltaïques au sol dans le cadre d'un investissement prévoyant également un élevage ovin (lire le communiqué des syndicats agricoles).
Suite à cette prise de position, Gérard Dubo, président de la Communauté de Communes Médoc-Estuaire fait part de la sienne invoquant le droit de réponse. Aux dernières nouvelles FDSEA et JA girondins demeurent cependant sur leur position et envisagent des recours en annulation contre l'autorisation donnée dernièrement au projet par le préfet.
Pour sa part Gérard Dubo écrit:
"Président de la Communauté de Communes Médoc-Estuaire, je m’étonne de la réaction inappropriée de la FDSEA et des jeunes agriculteurs. En effet, la CDCEA mise en place en septembre 2011, a pour but de s’assurer que les terres agricoles ne changent pas d’affectation, l’objectif étant de limiter la diminution des surfaces exploitées ou exploitables. Le projet d’ARSAC sera développé sur du foncier privé, aujourd’hui céréalier, dont l’exploitation va cesser. Il permettra, outre la production d’énergie renouvelable, de maintenir et pérenniser une activité pastorale – plus production de fromage – aujourd’hui menacée sur le Médoc. Autant le Plan d’Occupation des Sols que le Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration classe très clairement ce secteur en zone agricole.
"Ce projet novateur allie une activité agricole d’envergure à une production d’énergie propre sur 240 hectares dont 37 hectares seulement sont dédiés au photovoltaïque.
"Le développement pastoral est une composante de l’agriculture à part entière. Il n’y a donc pas de disparition de surfaces agricoles. Le maintien, sur le territoire du Médoc, d’une activité agricole majeure, qui plus est, dirigée par un jeune agriculteur, est un des objectifs prioritaires des élus.
"A l’élevage ovin, prévu de 500 à 600 brebis, s’ajouteront une production de 5 tonnes de fromage par an et une production d’électricité de 59 Mwc couvrant les besoins annuels de 23000 habitants.
"Le fait d’avoir une utilisation des sols partagée avec un parc photovoltaïque n’est pas contradictoire et ne remet pas en cause l’utilisation agricole des sols. Bien au contraire, cette mixité permet, pendant toute la durée du bail de 25 ans, de conserver l’entière intégrité de la propriété, évitant ainsi un morcellement en cas de succession.
"Je rappelle également que ce projet permet d’éviter une pollution importante par les pesticides et engrais utilisés. La culture actuelle du maïs est très consommatrice d’eau et le projet s’inscrit dans les objectifs du SDAGE Adour-Garonne du 19 novembre 2009 pour la période 2010/2015 qui préconise, notamment :
- De gérer durablement les eaux souterraines
- De préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides,
- De privilégier une approche territoriale en plaçant l’eau au cœur de l’aménagement du territoire.
"Enfin, Je m’étonne que les jeunes agriculteurs ne prennent pas en compte l’intérêt que représente un tel projet au bénéfice de l’un des leurs. Je rappelle, en effet, que c’est un jeune agriculteur qui bénéficiera gratuitement de toutes les surfaces utiles, soit près de 250 hectares, et des équipements – parfaitement aux normes européennes – réalisés : bergerie, fromagerie, surface de vente, soit près de 500 0000 € d’investissement. Ces nouveaux modes de cohabitation d’activités avec utilisation partagée des sols sont une réponse efficace et moderne aux enjeux agricoles, énergétiques et de préservation des espaces et sont, par ailleurs, protégés de tous risques d’urbanisation.
"Le Président de la Communauté de Communes Médoc-Estuaire
Gérard DUBO"
Suite à cette prise de position, Gérard Dubo, président de la Communauté de Communes Médoc-Estuaire fait part de la sienne invoquant le droit de réponse. Aux dernières nouvelles FDSEA et JA girondins demeurent cependant sur leur position et envisagent des recours en annulation contre l'autorisation donnée dernièrement au projet par le préfet.
Pour sa part Gérard Dubo écrit:
"Président de la Communauté de Communes Médoc-Estuaire, je m’étonne de la réaction inappropriée de la FDSEA et des jeunes agriculteurs. En effet, la CDCEA mise en place en septembre 2011, a pour but de s’assurer que les terres agricoles ne changent pas d’affectation, l’objectif étant de limiter la diminution des surfaces exploitées ou exploitables. Le projet d’ARSAC sera développé sur du foncier privé, aujourd’hui céréalier, dont l’exploitation va cesser. Il permettra, outre la production d’énergie renouvelable, de maintenir et pérenniser une activité pastorale – plus production de fromage – aujourd’hui menacée sur le Médoc. Autant le Plan d’Occupation des Sols que le Plan Local d’Urbanisme en cours d’élaboration classe très clairement ce secteur en zone agricole.
"Ce projet novateur allie une activité agricole d’envergure à une production d’énergie propre sur 240 hectares dont 37 hectares seulement sont dédiés au photovoltaïque.
"Le développement pastoral est une composante de l’agriculture à part entière. Il n’y a donc pas de disparition de surfaces agricoles. Le maintien, sur le territoire du Médoc, d’une activité agricole majeure, qui plus est, dirigée par un jeune agriculteur, est un des objectifs prioritaires des élus.
"A l’élevage ovin, prévu de 500 à 600 brebis, s’ajouteront une production de 5 tonnes de fromage par an et une production d’électricité de 59 Mwc couvrant les besoins annuels de 23000 habitants.
"Le fait d’avoir une utilisation des sols partagée avec un parc photovoltaïque n’est pas contradictoire et ne remet pas en cause l’utilisation agricole des sols. Bien au contraire, cette mixité permet, pendant toute la durée du bail de 25 ans, de conserver l’entière intégrité de la propriété, évitant ainsi un morcellement en cas de succession.
"Je rappelle également que ce projet permet d’éviter une pollution importante par les pesticides et engrais utilisés. La culture actuelle du maïs est très consommatrice d’eau et le projet s’inscrit dans les objectifs du SDAGE Adour-Garonne du 19 novembre 2009 pour la période 2010/2015 qui préconise, notamment :
- De gérer durablement les eaux souterraines
- De préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides,
- De privilégier une approche territoriale en plaçant l’eau au cœur de l’aménagement du territoire.
"Enfin, Je m’étonne que les jeunes agriculteurs ne prennent pas en compte l’intérêt que représente un tel projet au bénéfice de l’un des leurs. Je rappelle, en effet, que c’est un jeune agriculteur qui bénéficiera gratuitement de toutes les surfaces utiles, soit près de 250 hectares, et des équipements – parfaitement aux normes européennes – réalisés : bergerie, fromagerie, surface de vente, soit près de 500 0000 € d’investissement. Ces nouveaux modes de cohabitation d’activités avec utilisation partagée des sols sont une réponse efficace et moderne aux enjeux agricoles, énergétiques et de préservation des espaces et sont, par ailleurs, protégés de tous risques d’urbanisation.
"Le Président de la Communauté de Communes Médoc-Estuaire
Gérard DUBO"