La profession agricole, ainsi que les sylviculteurs s'inquiètent en Gironde de la place que pourraient occuper dans l'espace terre de gigantesques parcs photovoltaïques. Parmi eux (non cité dans le communiqué) celui de Saucats, au coeur de la forêt de pins maritimes qui vient d'être soumis au débat public. Celui-ci-qui serait le plus vaste d'Europe- confisquerait près de 1 000ha. Ses promoteurs prévoient toutefois des compensations agricoles et alimentaires par le maraîchage.
Le communiqué des organisations syndicales girondines:
« Préservons les espaces agricoles et forestiers de l’artificialisation ! »
"FNSEA de la Gironde, Jeunes Agriculteurs de Gironde et Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest, pleinement conscients de l’intérêt des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la France, réaffirment toutefois par le présent communiqué leur opposition à la disparition et à l’artificialisation de terres agricoles et forestières pour le développement de projets photovoltaïques au sol.
Les trois syndicats dénoncent notamment les risques inhérents à l’implantation de telles installations :
• perte de biodiversité consécutive à l’artificialisation du milieu,
• dégradation du stockage carbone lié à la disparition d’espaces cultivés et naturels et à la production des panneaux et infrastructures afférentes,
• possibilités accrues de départs d’incendies sous les installations en période sèche,
• disparition durable d’un potentiel de production forestier et agro-alimentaire,
• concentration de la faune sauvage, notamment du grand gibier, sur les espaces forestiers et agricoles restants.
L’accumulation de ces inconvénients constitue un antagonisme évident avec la gestion durable des espaces agricoles et forestiers. Une durabilité pourtant souvent associée au concept de production d’énergie renouvelable;"
Le communiqué des organisations syndicales girondines:
« Préservons les espaces agricoles et forestiers de l’artificialisation ! »
"FNSEA de la Gironde, Jeunes Agriculteurs de Gironde et Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest, pleinement conscients de l’intérêt des énergies renouvelables dans le mix énergétique de la France, réaffirment toutefois par le présent communiqué leur opposition à la disparition et à l’artificialisation de terres agricoles et forestières pour le développement de projets photovoltaïques au sol.
Les trois syndicats dénoncent notamment les risques inhérents à l’implantation de telles installations :
• perte de biodiversité consécutive à l’artificialisation du milieu,
• dégradation du stockage carbone lié à la disparition d’espaces cultivés et naturels et à la production des panneaux et infrastructures afférentes,
• possibilités accrues de départs d’incendies sous les installations en période sèche,
• disparition durable d’un potentiel de production forestier et agro-alimentaire,
• concentration de la faune sauvage, notamment du grand gibier, sur les espaces forestiers et agricoles restants.
L’accumulation de ces inconvénients constitue un antagonisme évident avec la gestion durable des espaces agricoles et forestiers. Une durabilité pourtant souvent associée au concept de production d’énergie renouvelable;"