Installation de panneaux dans une ferme (ph Maïsadour)
La dernière révision des dispositions d'aide aux équipements de production d'électricité photovoltaïque éveille les foudres des agriculteurs. Certains exploitants avaient en effet programmé des investissements en la matière en se basant sur le système précédent qui était plus avantageux. De nombreuses protestations de la "base" se sont rapidement manifestées, notamment en Lot-et-Garonne. Il n'est donc pas surprenant que le nouveau président de l'APCA (Assemblée Permanente des Chambres d'agriculture) Guy Vasseur, monte au créneau). L'APCA explique dans un communiqué:
"Les Chambres d’agriculture souhaitent une clarification urgente des règles applicables aux projets d'installation déposés sur la période dite « transitoire » et une révision des nouvelles conditions applicables à partir du 11 janvier. La parution, mi-janvier, des nouvelles conditions d’achat de l’électricité produite par des panneaux solaires photovoltaïques a jeté le trouble sur toute une filière, jusque là volontariste pour atteindre les objectifs nationaux et européens en matière d'énergie renouvelable. En annonçant une baisse de l’ordre de 30 %, ces nouveaux tarifs sonnent comme un coup d'arrêt à de nombreux projets sur les bâtiments d'exploitation portés par des agriculteurs dans le cadre de leur activité agricole. Ils vont de surcroît encourager le développement de centrales au sol alors que tout le monde s'accorde désormais à considérer l'artificialisation des terres agricoles comme un fléau qui pourrait jusqu'à remettre en cause, à terme, le maintien et le développement de la production agricole.
"Il est désormais urgent d'apporter des réponses claires aux agriculteurs porteurs de projets :
- Sur le devenir des dossiers dont la demande d’achat de l’électricité a été formulée entre le 1er novembre 2009 et le 11 janvier 2010, qui doivent être honorés sur les bases connues à cette période.
- Sur tous les projets à utilisation agricole, qui doivent être pris en compte après le 11 janvier 2010 sur la base de 50 € / kwh.
"Les dernières tergiversations au sein du Conseil Supérieur de l’Energie, réuni hier et dans lequel Didier Marteau a vivement réagi en tant que représentant des Chambres d’agriculture, nous incitent à demander la parution urgente d'un nouveau texte qui réponde à ces demandes.
« Dans le contexte économique actuel, ce nouveau texte pourrait être l'occasion pour le gouvernement français de revoir sa copie. En l’état, celle-ci conduit à priver non seulement les agriculteurs d'un complément pour entretenir et investir dans les bâtiments agricoles, mais plus globalement d'une source d'énergie renouvelable pour nos concitoyens » a déclaré Guy Vasseur, président des Chambres d'agriculture."
"Les Chambres d’agriculture souhaitent une clarification urgente des règles applicables aux projets d'installation déposés sur la période dite « transitoire » et une révision des nouvelles conditions applicables à partir du 11 janvier. La parution, mi-janvier, des nouvelles conditions d’achat de l’électricité produite par des panneaux solaires photovoltaïques a jeté le trouble sur toute une filière, jusque là volontariste pour atteindre les objectifs nationaux et européens en matière d'énergie renouvelable. En annonçant une baisse de l’ordre de 30 %, ces nouveaux tarifs sonnent comme un coup d'arrêt à de nombreux projets sur les bâtiments d'exploitation portés par des agriculteurs dans le cadre de leur activité agricole. Ils vont de surcroît encourager le développement de centrales au sol alors que tout le monde s'accorde désormais à considérer l'artificialisation des terres agricoles comme un fléau qui pourrait jusqu'à remettre en cause, à terme, le maintien et le développement de la production agricole.
"Il est désormais urgent d'apporter des réponses claires aux agriculteurs porteurs de projets :
- Sur le devenir des dossiers dont la demande d’achat de l’électricité a été formulée entre le 1er novembre 2009 et le 11 janvier 2010, qui doivent être honorés sur les bases connues à cette période.
- Sur tous les projets à utilisation agricole, qui doivent être pris en compte après le 11 janvier 2010 sur la base de 50 € / kwh.
"Les dernières tergiversations au sein du Conseil Supérieur de l’Energie, réuni hier et dans lequel Didier Marteau a vivement réagi en tant que représentant des Chambres d’agriculture, nous incitent à demander la parution urgente d'un nouveau texte qui réponde à ces demandes.
« Dans le contexte économique actuel, ce nouveau texte pourrait être l'occasion pour le gouvernement français de revoir sa copie. En l’état, celle-ci conduit à priver non seulement les agriculteurs d'un complément pour entretenir et investir dans les bâtiments agricoles, mais plus globalement d'une source d'énergie renouvelable pour nos concitoyens » a déclaré Guy Vasseur, président des Chambres d'agriculture."