Ph Paysud
"Et si, dans les mois qui viennent, 2013 se révélait l’année où ça commence enfin à aller mieux ? Et si l’espoir prenait le pas sur le pessimisme et la désespérance généralisée?" C'est par ces paroles, que Philippe Madrelle, président du conseil général de la Gironde, sénateur, a conclu son discours à l'occasion de ses voeux à la presse. Effectivement, après la pluie vient le beau temps sans que les hommes y soient pour quelque chose! Peut-être en est-il de même en politique, tant il est vrai qu'il est difficile d'inverser certaines forces, surtout lorsqu'elles sont financières. Ainsi en va-t-il pour la réforme territoriale contre laquelle, dans sa version Sarkozy, Philippe Madrelle s'était si fortement mobilisé. Mais si le gouvernement actuel a décidé de supprimer la création de conseillers territoriaux, il ne fait que réformer la réforme, il divise le nombre de cantons par deux, et entend inscrire la parité de représentation hommes- femmes. Aux yeux du président du Conseil général de la Gironde la réforme est mal engagée au Sénat (il l'a effectivement rejetée ce jour). Le département de la Gironde pourrait voir le nombre de ses cantons diminué de moitié et réduit à ...33 (au lieu de 63). C'est amusant pour le chiffre, mais moins dans la réalité pour l'espace rural. Philippe Madrelle a cependant affirmé son attachement à ce milieu rural, et assuré qu'il ne laisserait pas faire n'importe quoi.
Concernant la LGV et les projets grand sud-ouest qui sont la source de divergences au sein du PS -et entre la Région et le département - Philippe Madrelle a rappelé que la Gironde finance à hauteur de 145 millions d'euros la partie Bordeaux-Tours, et que le département s'appuie sur l'analyse du député Gilles Savary, qui à ses yeux est l'un des meilleurs connaisseurs du dossier. "Pour l'instant, je ne me vois pas demander des millions d'euros supplémentaires au conseil général pour un projet que je reconnais utile mais qui ne nous concerne pas directement. Les réformes Sarkozy nous ont tué:les ressources du département ont été divisées par deux".
A propos des difficultés de circulation sur rocade bordelaise, Philippe Madrelle semble avoir acté le renoncement au grand contournement tout en regrettant que ses propositions à ce sujet n'aient pas été retenues. "Dans 30 ou 50 ans", nos successeurs pourraient s'étonner que nous n'ayons rien fait."
Autre sujet à polémique:le mariage pour tous. Il est favorable au projet , mais moins à la PMA. Auparavant le président du conseil général avait rappelé les axes forts de la politique départementale:transports, construction de collèges, aide à l'agriculture et à la viticulture, prochaine mise en place d'une route des vins...
G.G.
Concernant la LGV et les projets grand sud-ouest qui sont la source de divergences au sein du PS -et entre la Région et le département - Philippe Madrelle a rappelé que la Gironde finance à hauteur de 145 millions d'euros la partie Bordeaux-Tours, et que le département s'appuie sur l'analyse du député Gilles Savary, qui à ses yeux est l'un des meilleurs connaisseurs du dossier. "Pour l'instant, je ne me vois pas demander des millions d'euros supplémentaires au conseil général pour un projet que je reconnais utile mais qui ne nous concerne pas directement. Les réformes Sarkozy nous ont tué:les ressources du département ont été divisées par deux".
A propos des difficultés de circulation sur rocade bordelaise, Philippe Madrelle semble avoir acté le renoncement au grand contournement tout en regrettant que ses propositions à ce sujet n'aient pas été retenues. "Dans 30 ou 50 ans", nos successeurs pourraient s'étonner que nous n'ayons rien fait."
Autre sujet à polémique:le mariage pour tous. Il est favorable au projet , mais moins à la PMA. Auparavant le président du conseil général avait rappelé les axes forts de la politique départementale:transports, construction de collèges, aide à l'agriculture et à la viticulture, prochaine mise en place d'une route des vins...
G.G.