Le conseil général de Gironde abordait ce mercredi, à l'occasion de sa traditionnelle journée des maires dans le cadre du Salon de l'Agriculture d'Aquitaine, un thème sensible:celui de la ruralité. Le président et sénateur de la Gironde Philippe Madrelle accueillait en effet Jean-Jacques Lozach, sénateur de la Creuse, président du Conseil général de ce département, et co-auteur du rapport Nouvelles Ruralités, titré "Campagnes:le grand pari". Comme une pique en direction de la métropole du Grand Paris, et par là, des autres. Au cours de son intervention devant l'assemblée des maires girondins, J.J.Lozach, s'est montré pour le moins sceptique quant à la capacité de la métropolisation à répondre aux problèmes des territoires et de la ruralité. Ce qui revient à s'interroger sur l'effet, à ce propos, de la division par deux du nombre des régions, les nouvelles devant être calquées sur ces métropoles....
Quant Philippe Madrelle, dans son intervention introductive, il n'a pas manqué d'évoquer les risques que fait courir l'éventuelle suppression des départements à la ruralité. Il a notamment "invité le législateur à y réfléchir à deux fois avant de provoquer un big-bang territorial dont les effets pourraient être dévastateurs". Tout en ne rejetant pas l'idée de réforme, le président du Conseil général de Gironde estime "que l'on doit avoir pour dessein de dynamiser la démocratie de proximité". Et d'ajouter:"si l'on devait dessiner de vastes territoires quelque peu artificiels,au sein des quels les départements seraient fondus,il manquerait réellement un lien essentiel entre la métropole,les communautés d'agglomération ou de communes, ce lien que nous avons su pourtant tisser et faire fructifier en France". Philippe Madrelle est favorable à la clarification des champs de compétence des collectivités, mais, a-t-il, ajouté, "il est indispensable de nous laisser l'initiative de notre propre destin". Puis, à propos du rural:" Le problème essentiel reste celui de la péréquation territoriale(...) et au moment où l'on envisage de regrouper et de renforcer l'espace métropolitain, il n'est pas acceptable morceler l'espace rural".
Quant Philippe Madrelle, dans son intervention introductive, il n'a pas manqué d'évoquer les risques que fait courir l'éventuelle suppression des départements à la ruralité. Il a notamment "invité le législateur à y réfléchir à deux fois avant de provoquer un big-bang territorial dont les effets pourraient être dévastateurs". Tout en ne rejetant pas l'idée de réforme, le président du Conseil général de Gironde estime "que l'on doit avoir pour dessein de dynamiser la démocratie de proximité". Et d'ajouter:"si l'on devait dessiner de vastes territoires quelque peu artificiels,au sein des quels les départements seraient fondus,il manquerait réellement un lien essentiel entre la métropole,les communautés d'agglomération ou de communes, ce lien que nous avons su pourtant tisser et faire fructifier en France". Philippe Madrelle est favorable à la clarification des champs de compétence des collectivités, mais, a-t-il, ajouté, "il est indispensable de nous laisser l'initiative de notre propre destin". Puis, à propos du rural:" Le problème essentiel reste celui de la péréquation territoriale(...) et au moment où l'on envisage de regrouper et de renforcer l'espace métropolitain, il n'est pas acceptable morceler l'espace rural".