Ph Paysud
C'est avec une émotion non dissimulée que Philippe Madrelle, président du Conseil général de la Gironde, et sénateur, a pour la dernière fois en tant que Numéro un de l'assemblée départementale, adressé ses voeux traditionnels à la presse. Cela avec un exposé qu'il a interrompu un instant pour évoquer l'attentat contre Charlie Hebdo et partager une minute de silence avec les journalistes.
Celui qui en est à près de 50 années de vie politique, qui a été régulièrement réélu à la tête du département, a en effet décidé de passer la main à la nouvelle génération, celle des "quadras". Il n' a pas dit pour autant vers qui vont ses préférences, bien que la question lui ait été posée. Il s'est borné à répondre que Jean-Luc Gleyze et Christine Bost "seraient les porte-parole" pendant la prochaine campagne des élections d'un Conseil départemental ne représentant plus que 33 cantons. On a pu comprendre que Philippe Madrelle peut avoir une idée de dauphin, ou de dauphine, mais que le PS a son mot à dire.
Il a précisé que son retrait du département n'est pas une retraite politique, qu'il demeure sénateur, et que au cours de la prochaine campagne électorale il ne restera pas inactif, et qu'il continuera à défendre les intérêts girondins. "Je quitte le ring, mais je ne raccroche pas les gants" a-t-il lancé. Celui qui sous l'ère sarkozienne avait, sans relâche, plaidé vigoureusement la cause du département, critiqué la création du conseiller territorial (qui eut siégé au département et à la région dans sa dimension actuelle) ne pouvait passer sous silence les bouleversements territoriaux décidés par le gouvernement socialiste. "On a agité le chiffon rouge, mais le département tient bon". Selon Philippe Madrelle, qui a réaffirmé son engagement en faveur de l'équilibre entre le territoire urbain et rural, la place du département pourrait même se voir confortée avec la grande région. Il devra cependant compter avec la métropole bordelaise, "mais entre républicains les choses devraient bien se passer". Il a justifié la réduction du nombre des cantons et les candidatures en "binômes" homme-femme.
Concernant ces prochaines élections cantonales il ne sera "ni passif, ni spectateur". Il a dit comprendre les espoirs de l'opposition, mais, a-t-il rappelé, "une élection n'est jamais gagnée d'avance" et il pense que la majorité actuelle peut être en état de l'emporter. Il a demandé à la presse d'effectuer un travail d'information civique "le principal ennemi étant l'abstention". Son discours se terminait sur l'appel au rassemblement et au rejet de la "sinistrose" ambiante.
G.G.
Celui qui en est à près de 50 années de vie politique, qui a été régulièrement réélu à la tête du département, a en effet décidé de passer la main à la nouvelle génération, celle des "quadras". Il n' a pas dit pour autant vers qui vont ses préférences, bien que la question lui ait été posée. Il s'est borné à répondre que Jean-Luc Gleyze et Christine Bost "seraient les porte-parole" pendant la prochaine campagne des élections d'un Conseil départemental ne représentant plus que 33 cantons. On a pu comprendre que Philippe Madrelle peut avoir une idée de dauphin, ou de dauphine, mais que le PS a son mot à dire.
Il a précisé que son retrait du département n'est pas une retraite politique, qu'il demeure sénateur, et que au cours de la prochaine campagne électorale il ne restera pas inactif, et qu'il continuera à défendre les intérêts girondins. "Je quitte le ring, mais je ne raccroche pas les gants" a-t-il lancé. Celui qui sous l'ère sarkozienne avait, sans relâche, plaidé vigoureusement la cause du département, critiqué la création du conseiller territorial (qui eut siégé au département et à la région dans sa dimension actuelle) ne pouvait passer sous silence les bouleversements territoriaux décidés par le gouvernement socialiste. "On a agité le chiffon rouge, mais le département tient bon". Selon Philippe Madrelle, qui a réaffirmé son engagement en faveur de l'équilibre entre le territoire urbain et rural, la place du département pourrait même se voir confortée avec la grande région. Il devra cependant compter avec la métropole bordelaise, "mais entre républicains les choses devraient bien se passer". Il a justifié la réduction du nombre des cantons et les candidatures en "binômes" homme-femme.
Concernant ces prochaines élections cantonales il ne sera "ni passif, ni spectateur". Il a dit comprendre les espoirs de l'opposition, mais, a-t-il rappelé, "une élection n'est jamais gagnée d'avance" et il pense que la majorité actuelle peut être en état de l'emporter. Il a demandé à la presse d'effectuer un travail d'information civique "le principal ennemi étant l'abstention". Son discours se terminait sur l'appel au rassemblement et au rejet de la "sinistrose" ambiante.
G.G.