Les orages de grêle de 2013 avaient occasionné de gros dégâts dans le vignoble girondin. C'est ce qui contribue aujourd'hui à poser la question de la lutte contre la grêle, dans le cadre de l’ADELFA (Association de lutte contre les fléaux atmosphériques). Le débat a lieu en Gironde où le conseil général à jusqu'ici subventionné les opérations. Efficace ou non ? Bernard Farges, président du CIVB (Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux) intervenant au cours de la dernière session de la chambre d'agriculture, devait estimer que cette question de l’efficacité de la lutte contre la grêle,« c’est comme une religion ;on y croit ou on y croit pas ! » Il ajoutait cependant que si elle est au moins de l’ordre 20 ou 30%, on doit la poursuivre.
Bernard Solans (Chambre d'agriculture et FCVA) avait, lui-aussi, abordé le sujet en évoquant des faiblesses dans le fonctionnement du dispositif qui s’expliquent, selon lui, par des difficultés de financement et de sensibilisation des acteurs. C’est ce qui a conduit le conseil général à solliciter la chambre d’agriculture pour assurer la maîtrise d’ouvrage d’une étude devant porter sur le dispositif en Gironde, mais aussi en Aquitaine. Un audit qui sera cofinancé par le Conseil régional et le CIVB. C’est Bernard Solans qui en préside le Comité de pilotage.
Rappelons que la méthode utilisée est celle de l'ANELFA et du professeur Dessens, qui repose sur la diffusion, en cas d'orages pressentis à grêle, d'iodure d'argent à partir de générateurs au sol. Les courants ascendants sont censés conduire le produit jusqu'au nuage, et réduire la dimension des grêlons, ce qui pourrait, soit les amener à fondre avant d'atteindre le sol, soit réduire leur impact.
Le principe fut longtemps utilisé en Lot-et-Garonne, mais à l'aide d'ensemencement par avions. Pratiquée un temps sous la responsabilité de Jean-François Berthoumieu (Association Climatologique de la Moyenne Garonne), et financée par le département, la lutte anti-grêle fut abandonnée par manque de preuves. Nous avons rencontré Jean-François Berthoumieu au dernier Vinitech-Sifel.
Il n'y croit plus guère comme on le verra dans cette vidéo....
Bernard Solans (Chambre d'agriculture et FCVA) avait, lui-aussi, abordé le sujet en évoquant des faiblesses dans le fonctionnement du dispositif qui s’expliquent, selon lui, par des difficultés de financement et de sensibilisation des acteurs. C’est ce qui a conduit le conseil général à solliciter la chambre d’agriculture pour assurer la maîtrise d’ouvrage d’une étude devant porter sur le dispositif en Gironde, mais aussi en Aquitaine. Un audit qui sera cofinancé par le Conseil régional et le CIVB. C’est Bernard Solans qui en préside le Comité de pilotage.
Rappelons que la méthode utilisée est celle de l'ANELFA et du professeur Dessens, qui repose sur la diffusion, en cas d'orages pressentis à grêle, d'iodure d'argent à partir de générateurs au sol. Les courants ascendants sont censés conduire le produit jusqu'au nuage, et réduire la dimension des grêlons, ce qui pourrait, soit les amener à fondre avant d'atteindre le sol, soit réduire leur impact.
Le principe fut longtemps utilisé en Lot-et-Garonne, mais à l'aide d'ensemencement par avions. Pratiquée un temps sous la responsabilité de Jean-François Berthoumieu (Association Climatologique de la Moyenne Garonne), et financée par le département, la lutte anti-grêle fut abandonnée par manque de preuves. Nous avons rencontré Jean-François Berthoumieu au dernier Vinitech-Sifel.
Il n'y croit plus guère comme on le verra dans cette vidéo....