Comme chaque année à cette époque, le jeudi 12 août a été l’occasion pour les responsables professionnels périgordins de se réunir sur le site expérimental de Périgord Tabac au domaine de la Tour à Bergerac pour faire le point des expérimentations menées en 2010 et d’envisager l’avenir de la culture.
Un contexte difficile - Pour Didier Ther, directeur de la coopérative Périgord-Tabac (photo), les tabaculteurs vivent des heures difficiles, dans un monde agricole en mutation, et même en crise. La tabaculture doit s’adapter à la réalité de la suppression des aides publiques.
Préparer l’avenir- Jacques Beaudoin, Président de Périgord tabac (photo), se veut résolument optimiste, et précise que si la « profession » investit autant dans la recherche et l’expérimentation, c’est qu’elle croit fermement en l’avenir de cette culture dont le tonnage produit reste déficitaire au regard de ce qui est consommé, tant en France qu’en Europe !. Il donne d’ores et déjà rendez-vous l’an prochain à l’ensemble des invités.
Un contexte difficile - Pour Didier Ther, directeur de la coopérative Périgord-Tabac (photo), les tabaculteurs vivent des heures difficiles, dans un monde agricole en mutation, et même en crise. La tabaculture doit s’adapter à la réalité de la suppression des aides publiques.
Préparer l’avenir- Jacques Beaudoin, Président de Périgord tabac (photo), se veut résolument optimiste, et précise que si la « profession » investit autant dans la recherche et l’expérimentation, c’est qu’elle croit fermement en l’avenir de cette culture dont le tonnage produit reste déficitaire au regard de ce qui est consommé, tant en France qu’en Europe !. Il donne d’ores et déjà rendez-vous l’an prochain à l’ensemble des invités.
Un programme expérimental
Le programme expérimental mené en 2010, sur près de 4 Ha; répond à trois objectifs principaux :
- Gestion de l’eau : les enjeux autour de l’utilisation de l’eau en agriculture sont de plus en plus marqués. L’utilisation de systèmes goutte-à-goutte se développe dans les zones sensibles à cet égard. L’expérimentation porte sur la technique de la fertigation pour optimiser l’ensemble de l’alimentation de la culture, tant hydrique que minérale.
- Expérimentation variétale : le fer de lance des planteurs français avec des variétés, créées par l’Institut du Tabac, toujours mieux adaptées en terme de résistance aux maladies, de résultats qualitatifs et économiques
- Protection des cultures : avec le retrait de nombreuses substances actives au niveau européen, il faut rechercher de nouveaux produits efficaces et respectueux de l’environnement et laissant peu ou pas de résidus. Des alternatives issues de l’Agriculture Biologique sont testées sur le tabac.
La filière tabacole dispose à Bergerac d'un pôle Recherche-Expérimentation-Formation tabacole unique en France et en Europe. Depuis 2003, sur le site du Domaine de la Tour créé par la Seita en 1927, ce sont trois entités, dédiées essentiellement à la plante de tabac, qui se sont regroupées:
- l’Institut du Tabac – Seita, groupe Impérial qui occupe toujours le cœur du domaine avec plus de 1000 m2 de laboratoire, des serres modernes et une unité biotechnique. L’Institut du Tabac de Bergerac, de renommée internationale, constitue depuis 2008 l’un des pôles de recherche du groupe Impérial Tobacco entièrement consacré aux recherches sur la plante de tabac.
- l’ANITTA (Association Nationale Interprofessionnelle et Technique du Tabac), dirigée par Jean-Pierre Noireau, assure la coordination du programme expérimental, (avec le concours de l’office France Agrimer) et la diffusion des informations techniques auprès des des coopératives et de leurs producteurs.
- La station expérimentale de Périgord Tabac, encadrée par Claude Mauline, ingénieur, assure, avec deux techniciens permanents et des saisonniers, la réalisation d’une grande partie des essais.
- Gestion de l’eau : les enjeux autour de l’utilisation de l’eau en agriculture sont de plus en plus marqués. L’utilisation de systèmes goutte-à-goutte se développe dans les zones sensibles à cet égard. L’expérimentation porte sur la technique de la fertigation pour optimiser l’ensemble de l’alimentation de la culture, tant hydrique que minérale.
- Expérimentation variétale : le fer de lance des planteurs français avec des variétés, créées par l’Institut du Tabac, toujours mieux adaptées en terme de résistance aux maladies, de résultats qualitatifs et économiques
- Protection des cultures : avec le retrait de nombreuses substances actives au niveau européen, il faut rechercher de nouveaux produits efficaces et respectueux de l’environnement et laissant peu ou pas de résidus. Des alternatives issues de l’Agriculture Biologique sont testées sur le tabac.
La filière tabacole dispose à Bergerac d'un pôle Recherche-Expérimentation-Formation tabacole unique en France et en Europe. Depuis 2003, sur le site du Domaine de la Tour créé par la Seita en 1927, ce sont trois entités, dédiées essentiellement à la plante de tabac, qui se sont regroupées:
- l’Institut du Tabac – Seita, groupe Impérial qui occupe toujours le cœur du domaine avec plus de 1000 m2 de laboratoire, des serres modernes et une unité biotechnique. L’Institut du Tabac de Bergerac, de renommée internationale, constitue depuis 2008 l’un des pôles de recherche du groupe Impérial Tobacco entièrement consacré aux recherches sur la plante de tabac.
- l’ANITTA (Association Nationale Interprofessionnelle et Technique du Tabac), dirigée par Jean-Pierre Noireau, assure la coordination du programme expérimental, (avec le concours de l’office France Agrimer) et la diffusion des informations techniques auprès des des coopératives et de leurs producteurs.
- La station expérimentale de Périgord Tabac, encadrée par Claude Mauline, ingénieur, assure, avec deux techniciens permanents et des saisonniers, la réalisation d’une grande partie des essais.
La Coop Périgord Tabac
La coopérative Périgord-Tabac, basée à Boulazac près de Périgueux, est présidée par Jacques Beaudoin, et dirigée par Didier Ther. Comme les six autres coopératives tabacoles françaises, elle organise la culture et la commercialisation de la production. Elle couvre 10 départements : de la Charente Maritime à l’Ouest, au Puy de Dôme à l’ Est. La coopérative réunit 650 producteurs dont 400 en Dordogne. Ce sont essentiellement des petits producteurs de Burley (sur 2 à 5 ha), ou de Virginie sur des superficies plus importantes de 10 à 50 ha .
Plus d’infos : http://www.perigordtabac.com
Note photo : Visite des essais expérimentaux de tabac. A gauche D.Ther, directeur: à droite J. Beaudoin, président de Périgord Tabac.
Plus d’infos : http://www.perigordtabac.com
Note photo : Visite des essais expérimentaux de tabac. A gauche D.Ther, directeur: à droite J. Beaudoin, président de Périgord Tabac.