Difficile de satisfaire tout le monde en politique, même parfois les siens. Le Président du conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, s'en est aperçu en début de semaine à l'occasion de la présentation des orientations budgétaires de 2012. Plus facile de critiquer que de gérer certes, mais il ne doit pas être agréable à la majorité socialiste, d'entendre la porte parole d'Europe Ecologie, Monique De Marco dire "nous sommes désorientés face à ces orientations budgétaires". Pour les élus écologistes "elles ne sont pas en cohérence avec les objectifs de transformation écologique de la société". En début de séance, un groupe était venu le dire un peu bruyamment dans l'hémicycle, exprimant notamment son opposition à la LGV. Alain Rousset et les concepteurs du budget ont cependant manifesté une vision plus réaliste, ne verdissant que prudemment les orientations sur le thème du développement dit durable. Les principales priorités se rapportent au soutien de la compétitivité des entreprises, à des mesures qui concernent la jeunesse, la formation professionnelle et l'apprentissage en partenariat avec l'Etat. Mais Alain Rousset a dit vouloir refuser la stratégie de l'endettement. Ce qui peut se comprendre dans un contexte d'avenir incertain pour les régions, dont le financement va dépendre des dotations de l' Etat. Cela a été assez répété, il ne leur reste que la taxe sur les produits pétroliers comme marge de manoeuvre. D'autre part, la région prêterait sans doute le flan pour se faire battre si elle s'endettait davantage au moment où, au plan national et européen, on se bat avec LA DETTE.
Cela n'a pas empêché le porte parole de l'UMP Michel Diefenbacher, de monter au créneau en présence de son voisin Xavier Darcos. M. Diefenbacher qui fait par ailleurs la promotion de l'AERF (l'association qui entend apporter un contre-poids à l'ARF) n'a guère trouvé de qualités à la politique régionale. Le MODEM par la voix de Geneviéve Darrieussecq devait quant à lui rappeler "que le contexte national et grave". "Comment dire à nos concitoyens que nous ne savons pas où nous allons?" Et d'ajouter: " comment pourrez-vous suivre cette ligne si la recette ne suit pas? Avec-vous un plan B?" Dans sa réponse Alain Rousset exprimait sa grande foi en "la persévérance"....
G.G.
Cela n'a pas empêché le porte parole de l'UMP Michel Diefenbacher, de monter au créneau en présence de son voisin Xavier Darcos. M. Diefenbacher qui fait par ailleurs la promotion de l'AERF (l'association qui entend apporter un contre-poids à l'ARF) n'a guère trouvé de qualités à la politique régionale. Le MODEM par la voix de Geneviéve Darrieussecq devait quant à lui rappeler "que le contexte national et grave". "Comment dire à nos concitoyens que nous ne savons pas où nous allons?" Et d'ajouter: " comment pourrez-vous suivre cette ligne si la recette ne suit pas? Avec-vous un plan B?" Dans sa réponse Alain Rousset exprimait sa grande foi en "la persévérance"....
G.G.