Ph DR
Les organisations viticole de Gironde, dont le CIVB, ainsi que la chambre d'agriculture, lèvent le voile, dans un communiqué, sur le cas du Plan Local d'Urbanisation (PLU) de Preignac, localité d'un peu plus de 2 000 habitants, située à l'est de Bordeaux, en plein terroir viticole de renom. La commune désireuse d'attirer de nouveaux habitants a voulu classer en zone constructible une dizaine d'hectares supplémentaires.
Selon le communiqué , "le Ministère de l'Agriculture, ainsi que la majorité des personnes publiques associées ont, pendant la phase de consultation, fait part à la Commune de Preignac du fait que le plan local d'urbanisme projeté portait une atteinte manifestement excessive à de nombreuses parcelles en Appellations d'Origine Contrôlée Sauternes et Barsac." "Le Commissaire Enquêteur, ajoute la profession, a confirmé cette analyse en assortissant son avis de très nombreuses réserves reprenant les atteintes portées à la filière viticole par le projet de plan local d'urbanisme soumis à son appréciation". Mais la commune de Preignac n'a pas cru bon de suivre ces avis.
AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF
" Dans ces conditions, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, la Chambre d'Agriculture de la Gironde et l'Organisme de défense et de gestion des Appellations d'Origine Contrôlées Sauternes et Barsac se sont trouvés contraints de saisir au mois d'août dernier le Tribunal Administratif de Bordeaux pour solliciter l'annulation du PLU de la Commune de Preignac, dans un souci évident de préserver ce terroir exceptionnel".
Et d'ajouter: Seul un retrait de la décision approuvant le plan local d'urbanisme de la commune de Preignac par la municipalité et la relance d'une procédure réglementaire d'adoption dudit plan sur la base d'une réelle concertation préalable pourrait satisfaire la filière viticole".
Une commission "terroirs"- Le communiqué commun rappelle "que la viticulture bordelaise est directement confrontée aux effets d'un étalement urbain non réfléchi. Etalement qui rendra difficile la poursuite des activités viticoles dans les zones périurbaines.C'est pourquoi le CIVB et la Fédération de la viticulture bordelaise (FGVB) ont créé en 2008, une commission « ad hoc », la « commission terroirs ».Elle rassemble également des représentants de l'Etat, du département, de la Chambre d'Agriculture de la Gironde, du SYSDAU (Syndicat mixte du Schéma de Cohérence territoriale de l'Aire Métropolitaine Bordelaise) de FranceAgriMer et de l'INAO. Chaque mois sont abordés tous les dossiers relatifs à l'impact de l'urbanisme et des grands équipements sur les territoires d'AOC.
Selon le communiqué , "le Ministère de l'Agriculture, ainsi que la majorité des personnes publiques associées ont, pendant la phase de consultation, fait part à la Commune de Preignac du fait que le plan local d'urbanisme projeté portait une atteinte manifestement excessive à de nombreuses parcelles en Appellations d'Origine Contrôlée Sauternes et Barsac." "Le Commissaire Enquêteur, ajoute la profession, a confirmé cette analyse en assortissant son avis de très nombreuses réserves reprenant les atteintes portées à la filière viticole par le projet de plan local d'urbanisme soumis à son appréciation". Mais la commune de Preignac n'a pas cru bon de suivre ces avis.
AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF
" Dans ces conditions, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, la Chambre d'Agriculture de la Gironde et l'Organisme de défense et de gestion des Appellations d'Origine Contrôlées Sauternes et Barsac se sont trouvés contraints de saisir au mois d'août dernier le Tribunal Administratif de Bordeaux pour solliciter l'annulation du PLU de la Commune de Preignac, dans un souci évident de préserver ce terroir exceptionnel".
Et d'ajouter: Seul un retrait de la décision approuvant le plan local d'urbanisme de la commune de Preignac par la municipalité et la relance d'une procédure réglementaire d'adoption dudit plan sur la base d'une réelle concertation préalable pourrait satisfaire la filière viticole".
Une commission "terroirs"- Le communiqué commun rappelle "que la viticulture bordelaise est directement confrontée aux effets d'un étalement urbain non réfléchi. Etalement qui rendra difficile la poursuite des activités viticoles dans les zones périurbaines.C'est pourquoi le CIVB et la Fédération de la viticulture bordelaise (FGVB) ont créé en 2008, une commission « ad hoc », la « commission terroirs ».Elle rassemble également des représentants de l'Etat, du département, de la Chambre d'Agriculture de la Gironde, du SYSDAU (Syndicat mixte du Schéma de Cohérence territoriale de l'Aire Métropolitaine Bordelaise) de FranceAgriMer et de l'INAO. Chaque mois sont abordés tous les dossiers relatifs à l'impact de l'urbanisme et des grands équipements sur les territoires d'AOC.